Le 15 avril 1966, le célèbre journal américain Time titre « London : The Swinging City ».  Outre-Manche, Londres brille par ses symboles comme The Beatles ou The Who, mais aussi par ses icônes de mode telle que Mary Quant et Twiggy. La capitale devient synonyme de dynamisme et de vitalité attirant ainsi la nouvelle génération britannique et étrangère. Les succès artistiques se multiplient et révolutionnent le monde de la culture. Les grandes zones commerciales deviennent des lieux de rencontre, où vendre n’est plus l’unique objectif. Seul point noir à l’essor de la capitale britannique, les années 60 marque l’apparition de courrier et d’articles signé « The Crow ».  On peut lire notamment dans les encarts d’un célèbre journal local :

« Un employé de bureau perd travail, famille et maison après que ses secrets les plus sombres ont été révélés. L’homme a, depuis, disparu des radars. Où est-il ? Et surtout, qui est ce mystérieux maître chanteur qui tient tout Londres au creux de sa main ? Un illustre inconnu qui fait planer, sur les londoniens, l’angoisse de voir ses secrets révélés au grand jour. Une carrière, un mariage, une entreprise, … Tant de choses semblent aujourd’hui pouvoir voler en éclats pour un morceau de papier envoyé par courrier ou publié dans les journaux locaux. Tout comme pour cet homme, actuellement porté disparu. »

Si les londoniens vivent avec l’angoisse de voir leurs vies basculer dans le chaos, çà et là, des groupes se forment. Certains pour se soutenir face aux révélations qui ont déjà touché certains habitants, d’autres souhaitent découvrir qui se cache derrière la plume anonyme de « The Crow ». 9 ans plus tard, les premiers pas de l’homme sur la lune font la une des journaux. Mais dans la presse locale, un autre titre marque les esprits. Un groupe d’enquêteurs amateurs parvient à mettre fin au petit jeu pervers de « The Crow » une bonne fois pour toutes, en tout cas, c’est ce que tout le monde espérait.  

2022. Londres continue à briller outre-Manche grâce à ses symboles qui, depuis, sont entrés dans la pop culture. Mais aujourd’hui, de nombreux messages anonymes révèlent sur la toile ce que bon nombre de londoniens auraient voulu cacher. Allant de la déclaration d’amour inavouée au plus sombre des aveux, les messages sont signés « The Crow ». Un pseudonyme bien connu de nos anciens. Plaisanterie de mauvais goût ou menace à prendre au sérieux ? Les autorités sont sur le coup et la réalité semble bien moins légère que prévue…