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Tomas Stern

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Tomas Stern
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#C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Jeu 19 Oct - 10:00

Tu t’en veux d’avoir mis Athé dehors, mais tu sais pertinemment que c’était la meilleure des choses à faire. Ta cousine est loin d’être méchante, en fait, c’est même le contraire, lorsqu’on prend la peine de gratter, de comprendre ce qui se cache sous la surface froide et parfois mesquine. Athé, c’est ton monde. Gamine un peu paumée, un passé difficile qui la hante encore, t’as voulu la prendre sous ton aile parce qu’avec toi, tu sais qu’elle ne risque rien. Cependant, t’avais pas mesuré à quel point son caractère et celui de Lynda de pourraient pas fonctionner ensemble. Si toi t’avais pris la peine d’écailler la couche d’amertume, Lynda, elle, n’avait jamais su faire face et en souffrait. Tu ne l’aimais pas, du moins d’une simple façon platonique, t’aimais cette femme de la même façon qu’on affectionne son boucher, cependant tu savais qu’elle ne méritait pas ce qu’elle prenait à longueur de journée, de ton fait ou de celui d’Athénaïs. Il fallait y mettre un terme. Tu ne voulais pas pour autant laisser ta cousine sans rien : t’avais toujours été là pour elle, ce n’était pas maintenant que ça changerait. Simplement, force était de constater qu’à trop vivre les uns sur les autres, tout autour de toi craquait, toi le premier. T’allais offrir à Athé de lui trouver un appart, un vrai, de ceux qu’on ne partage pas avec son cousin et sa greluche. En attendant, t’es incapable de dormir. Tout tourne, retourne, zig-zag dans ton esprit. T’as le coeur à deux doigts de l’implosion ; à se demander si tu devrais pas prendre un putain de rendez-vous chez le cardio en vitesse. Ou arrêter la clope et le reste. Bien évidemment, c’est sans doute ce que te conseilleraient les gens les plus censés, mais tu n’es pas comme eux. Plutôt que de prendre de bonnes résolutions, tu décides d’envoyer un message à Owen. Pote de toujours, dans les bons moments ou dans les galères ce n’est ni pour l’un ni pour l’autre que tu décidais de débarquer « à l’improviste ». Au programme, de la picole et de quoi te mettre dans un état second, voilà tout ce dont t’avais besoin pour passer une bonne soirée. Tu ne demandais pas plus qu’un temps de pause dans tout ce bordel et t’as fini par quitter la salle, pour en rejoindre une autre : bien moins calme, plus éclairée. Plus peuplée aussi. Le cul vissé sur un tabouret, t’as salué le barman que tu commençais à connaître, maintenant : tu faisais partie des murs : « Yo ! Il est là le taulier ? » que t’avais sobrement demandé, avant de commander un verre. Son contenu ? T’en es même plus certain, tant tu l’as descendu rapidement.

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Owen Evans

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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Dim 22 Oct - 21:27
C'est l'heure du du-du-du-du duel
La soirée était d'un calme plat. C'était un soir de semaine et les étudiants étaient soit retournés chez papa et maman pendant la durée de leurs vacances, soit en train de réviser leurs examens. Que ce soit au club ou au Sub (la partie secrète du club, réservée aux clients en quête d'illégalité), c'était une période creuse. Autrement dit, Owen comptait bien se coucher de bonne heure, pour une fois. Il avait quelques heures de sommeil à rattraper, surtout après les innombrables parties de jambes en l'air qu'il avait eu avec Felicia dans ce bureau même, il y a quelques nuits de cela. Mais allongé dans le canapé en cuir marron, les yeux rivés sur le plafond, il ne trouvait pas le repos. Il n'en demandait pas beaucoup, seulement une petite heure. Ce n'était pas grand chose. Il laissa son esprit s'égarer vers les souvenirs de sa nuit intense avec Felicia. Et il finit par entrer dans un état second, cet état où le corps a totalement lâché et s'exprime à coups de spasmes incontrôlés.

C'est à ce moment que son téléphone se décida à lui faire un fuck monumental en vibrant trois fois. Trois vibrations qui résonnèrent à son oreille tel un marteau-piqueur sur le béton. Décidément, les affaires ne dormaient jamais, elles. Il ouvrit un oeil et le posa sur son écran. Une fois son oeil habitué à la lumière de l'écran, il put lire: "Tom 🍆💦". Tiens, ça fait une paye qu'il ne m'a pas écrit, pensa t-il. Mais il ne lui en voulait pas. Il ne donnait guère plus de nouvelles. Les journées ne duraient que 24 heures et il en passait déjà 20 au boulot. Il ne prenait même plus le temps de voir son pote, avec lequel il avait fait les quatre cents coups, celui qui le connaissait par cœur. Et puisqu'Owen ne donnait plus de nouvelle, Tomas avait décidé de venir à lui. Le temps que ce dernier fasse la route, il avait le temps de prendre une douche rapide, histoire de se réveiller et de se remettre les idées en place.

Il ne remit pas son costume habituel mais privilégia plutôt une tenue décontractée. Un pantalon en coton et un col roulé feraient l'affaire. Puis il descendit les marches de son bureau tout en attachant sa montre à son poignet. En bas des marches, il le vit. De dos, un verre pas bien plein à la main, il discutait avec le barman qu'il commençait à bien connaître maintenant. Mais ne serait-ce pas le plus beau de mes amis que je vois assis à ce bar ? Dit-il avec bonhomie. Dans le fond, c'était vrai. Il était le plus beau des amis qu'Owen avait. Il était également le seul. Ils se prirent dans les bras et se dirent bonjour à coups de grandes tapes dans le dos. Aaah, ça fait plaisir de te voir. Qu'est-ce ce que tu fais là ? Tu n'arrivais pas à dormir, comme d'habitude ? Owen demanda au barman de leur mettre les deux mêmes verres. Il était toujours partant pour discuter, mais jamais sans un bon verre.



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Dernière édition par Owen Evans le Lun 6 Nov - 22:05, édité 2 fois
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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Lun 30 Oct - 16:08
Qu’est ce que tu n’aurais pas fait, pour éviter Lynda… à y regarder de plus près, c’était de pire en pire. Il ne fallait pas être Colombo pour comprendre que ce mariage était ton cauchemar, et pourtant vos familles s’y accrochaient comme on s’accroche à la vie : putain, comme t’avais envie de tout envoyer chier. Le plus étrange dans tout ça ? Que tu ne l’aies pas encore fait, justement. C’était bien pour ta nature imprévisible, ton irrévérence et ton niveau de balek proche de l’infini, que ton père avait voulu te donner une leçon. Ce qui ne t’avait pas franchement étonné, au vu de son besoin de contrôle sur à peu près tout – t’étais à peu près convaincu qu’il était en train de construire une invention pour contrôler la météo londonienne et avoir quelques jours de soleil, au moins pour ses réceptions aussi ennuyantes que pompeuses. Mais ce que tu ne comprends pas, c’est comment t’avais pu te laisser embarquer dans ces conneries. Comment t’avais pu accepter. La plus grande gueule de Londres, le type le plus revanchard d’Angleterre qui ferme sa gueule ? Nan. En vérité, t’étais une putain de cocotte minute, prête à exploser à n’importe quel moment… T’étais à deux doigts de faire de la magie noire, pour être sûr que cette explosion se passe en pleine cérémonie. Tu te voyais déjà, là, devant les convives de vos deux familles de bourges, à péter un monologue aussi violent que balançant tout ce que t’as dans le fond de ton crâne, tout ce qui boue depuis des mois, des semaines, p’t-être des années. Un putain de monologue à la God Bless America, un de tes films préférés : une fois encore ; est-ce vraiment étonnant ?

Ok. Relax. Respires un coup. Tu penses à Olive, mais tu ne veux pas débarquer une seconde fois aussi tendu et déprimé que tu as pu l’être, l’autre soir. Enfin : le point positif, c’est que vous avez passé une soirée ensemble, comme au bon vieux temps. Ca ne te rendrait pas ce que t’avais rêvé avec elle, mais très honnêtement, t’étais plus à ça près, tellement tu subissais ta vie ces derniers temps : ça te rendait barge. C’est pour toutes ces raisons et par besoin de voir ton pilier, que t’avais débarqué dans son QG, instantanément plus calme : tu t’y sens comme à la maison. En attendant qu’il débarque, tu commences les hostilités sans lui, scrutant les alentours pour guetter son arrivée. De guerre lasse, tu laisses tomber, avales ton verre du plus vite que tu peux, histoire d’avoir toutes tes chances d’en boire un autre pour accompagner Owen : excuse éclatée, tu le sais, mais t’es plus à ça près, une fois encore… décidément, ça va devenir ton putain de mot d’ordre, juste à côté de « fuck the universe » et « Quel BG Owen ! Si j’avais été de ce bord là, j’pourrais en faire mon quatre heure ». (l’un de ces trois mots d’ordre est fake, saurez vous le retrouver ? Indice : t’as toujours kiffé Owen. ) Tiens ! Le voilà justement. Tu réprimes un rire « mais regardez qui nous gratifie de sa présence ! Le plus beau, je sais pas, mais le seul… sans aucun doute ! » tu lui adresses un clin d’oeil amusé, content de retrouver celui que tu considérais comme ton frère : ce type était le gars le plus populaire de tout Londres, nul doute que tu n’étais pas le seul. Le plus loyal en revanche ? T’aimais le penser. Embrassades amicales, tu ricanes après avoir tapoté son dos dans la même camaraderie qu’à vos seize ans. « t’es pas venu me border. J’t’ai attendu. Puis j’suis venu te chercher, voilà tout. » tu réprimes un rire, l’observant d’un air moqueur. Tu ne réponds pas. Il sait très bien qu’il a visé juste. Plus rien n’y fait : alcool, sexe, drogues, t’as même été pleurer chez ton médecin pour des putain d’anxiolytiques mais tu dors pas. Tu t’y es fait. Et puis, si ça te dégage du temps pour pouvoir croiser ton gars sûr, tu vas pas pleurer : « Alors ? Les affaires ? Ça roule ? » que tu demandes en remerciant le serveur qui file, aussitôt Owen a levé le petit doigt « waw. Au doigt et à l’oeil. On dirait qu’il y en a un qui tient à son poste ! » tu pouffes de rire comme un connard, avant de lancer « plus sérieusement, tu deviens quoi ? Ca fait une éternité et demie ! » tu le dis sur le ton de la vanne, mais ça te fait chier : il est loin, le temps où tu collais aux basques d’Owen et de ses potes, au point que c’en était risible. Trois poils au menton, eux presque des hommes et tu jouais les caïds : le monde vous appartenait, tu te sentais putain d’invincible… c’est peut-être ce sentiment, que t’es venu retrouver auprès de lui ce soir, plutôt que le sommeil.
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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Mar 7 Nov - 22:30
C'est l'heure du du-du-du-du duel
Comme depuis toujours, Owen ne pouvait s'empecher de rire à chaque fois que son ami ouvrait la bouche. Il avait toujours admiré, pour ne pas dire envié, son caractère joyeux et excentrique, sa facilité déconcertante à ne pas se prendre la tête pour la moindre broutille, à ne pas calculer chacun de ses faits et gestes. Tout l'inverse d'Owen, qui était très (trop ?) terre à terre, calculateur, voulant toujours avancer avec un, voire deux coups d'avance sur tout le monde, y compris lui-même. Pourtant, quand Tom était dans les parages, il n'était plus cet homme. Tomas Stern était un être solaire qui avait ce pouvoir de déteindre sur Owen, de transmettre son énergie communicative. Ils étaient l'un et l'autre de parfaits opposés, et c'était sûrement pour cela qu'ils s'étaient si bien trouvé, tous les deux.

Une chose qui ne changerait jamais, c'était bien son don pour prononcer un nombre incalculable de paroles dans un temps limité. Mais quand on filtrait, il ne disait pas que des conneries et à juste titre, il avait souligné l'obéissance du barman qui n'avait d'égale que son talent pour les cocktails. Il était également un élément précieux dans le staff d'Owen car il occupait le poste central du nightclub. Et de ce fait, il voyait tout et surtout, entendait tout. Dès que quelqu'un parler du Sub et de ses activités, il le rapportait à son patron. Ben écoutes, tout roule. Le club dépote du feu de Dieu et le Sub n'a jamais eu autant de client. Pour tout te dire, je cogite pas mal sur l'avenir de mes activités. Je voudrais m'étendre. Ne plus me cantonner à la came et aux putes... Il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule pour voir s'il y avait du monde qui les écoutait, et repris en baissant la voix: J'ai peut-être un tuyau pour me lancer dans les armes, mais je ne peux pas encore trop t'en dire....

Vous voyez le film Ant-Man ? Vous vous rappelez du personnage de Luis ? Le mec qui connait quelqu'un, qui connait quelqu'un, qui connait quelqu'un qui a entendu parler de...? Ben c'était exactement cela. Paradoxalement, dans ce milieu illégal, secret, taboo, cela parlait énormément. Allez ! Parle-moi de toi plutôt ! T'as des choses à me raconter ! Comment ça se passe avec Olive ? Tu touches au but ? lui lanca t-il en lui serrant l'épaule avec affection. Aaaaah ! Qu'il était heureux de le revoir ! Il ne voulait pas se l'avouer, mais putain que ça faisait du bien de revoir sa ganache. En revanche, depuis le début, quelque chose le turlupinait. Par contre, mec, va falloir qu'on parle sérieusement de cette moustache ! T'as postulé pour reformer les Village People ou quoi ? Owen était hilare rien qu'à la vision de sa tête. À court de boisson, il demanda au barman de leur servir deux Moscow Mule ! Goûte ça mon ami, c'est une merveille.



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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Lun 20 Nov - 16:41
Ça amusait souvent Tomas, de se dire que la majorité de ses amis étaient des personnes carrées, qui avaient de la méthode, des agendas, des trucs à faire comme de vrais adultes là où lui évitait soigneusement tous ces trucs. Non mais franchement : vous l’imaginez, lui, avec des engagements, des gosses, une femme, le petit pavillon tranquille starter pack dauphins en plâtre surmontant le portail de l’entrée et une mégane qu’il irait emmener au lavomatique toutes les fins de semaines ? Très peu pour lui. Et pourtant, c’était dans ce monde aussi peu sexy à ses yeux qu’on voulait l’envoyer. La putain d’angoisse. Il aurait pu en faire des cauchemars et se réveiller en pleine nuit. Ajoutez à ça la dégaine de Lynda avec un masque à l’argile, feuilletant un magazine de chez Saint Maclou pour lui donner de véritables sueurs froides : merci mais non merci. Dans le fond, Tom avait parfois l’impression de s’entourer de ses parfaits opposés comme pour s’en inspirer. Eux étaient capables de grandes choses et lui… lui, de rester en vie, c’était déjà pas si mal. Un jour, il demanderait sûrement à faire un stage de sens commun chez Olive ou chez Owen ! Trêve de conneries. Il écoutait son ami lui parler de l’avenir de ses activités, presque comme il aurait pu lui parler de l’expansion de son magasin de fringues, ou juste de son bar. Tom ne sourcillait pas. Il était habitué, avait appris à rester à sa place : écouter, oui, mais balancer, jamais. Sans doute ce qu’Owen appréciait chez lui, en plus du fait qu’il en tienne une énorme couche. Il hochait la tête et réprimait un rire « ne plus te cantonner à l’essentiel ? Fais gaffe ! Ça peut être casse gueule ! » il lui adressa un clin d’oeil moqueur et s’arrêta net dans sa volonté de poser la question fatidique : oui, Owen avait un plan. Il observait autour d’eux à son tour. Globalement, des gens tous dans l’euphorie, l’alcool et les quelques trucs qui passaient habituellement par ici, mais dans le doute… il haussa les épaules et murmura « on devrait p’t-être pas en parler là, si ? Juste… fais gaffe à toi mon pote. C’est tout ce que je te demande. » il lui adressa un vague sourire et mordit violemment l’intérieur de sa joue. Où il en était avec Olive ? Il haussa les épaules, réprimant un rire devant sa vanne sur captain Tsubasa « tu dois être le millième à nous la faire, celle là, come on ! J’m’attendais à mieux, du type le plus charismatique de tout Londres ! » il secoua la tête, et lissa sa moustache du bout de l’ongle « j’en suis nulle part, Wenny, j’sais même pas de quoi tu parles. Elle m’a foutu un stop y’a deux ans. J’me marie avec Lynda dans quelques jours. Ma vie est suuu-putain de per. » il soupira, sans chercher à camoufler son mensonge ; ou plutôt son ironie trempée de sarcasme. Amusé par sa remarque, il adressa à Owen un ricanement avant de rouler des yeux « ben non, j’ai cru que le standing était au beauf, par ici : tu fais pas des happy hours pour les moustachus toi ? pf. Bon. Remarques, j’te laisse y réfléchir. Ça pourrait diversifier ta clientèle en plus de tes activités ! » il réprima un rire, lui adressant un regard de sale gosse satisfait de sa blague, avant de lancer « ah ! Enfin, j’te reconnais ! J’ai cru qu’on allait rester à se déshydrater ! » il lui adressa un sourire amusé et remercia le serveur « à ta santé, mon pote ! »
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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Lun 11 Déc - 22:35
C'est l'heure du du-du-du-du duel
Qu'il est mignon. Il s'inquiète pour moi se moqua Owen en lui tirant la joue. Il avait l'habitude de lui faire ce geste. Cela avait toujours été une marque d'affection envers son jeune ami. De mémoire, il le lui faisait depuis qu'ils se connaissaient. Quand ils étaient adolescents, ce geste rappelait au cadet qu'il était le plus jeune de la bande et que par conséquent, l'aîné, Owen, le prenait sous son aile, tel un grand frère protecteur. Il avait grandi en foyer et savait le besoin d'avoir une figure protectrice à ses côtés. Pour lui, cela avait été Miles. Grand, beau, fort, populaire. Le charisme personnifié. Owen le collait comme une moule accrochée à son rocher. Il avait été son modèle, sa figure fraternelle. Puis il y eut ce type. Crâne rasé, tatouage glorifiant le IIIème Reich à l'arrière de la tête. Miles avait simplement croisé son regard. Ce jour-là, son seul défaut, aux yeux de l'adorateur nazi, avait été d'avoir un père congolais.

Mais Tomas n'avait pas à s'en faire. Owen assurait largement ses arrières. Il menait ses business d'une main de maître. Et dans la perspective fort peu probable que ça tourne mal (cf ce petit fumier d'Archibald), il avait un plan A, B, C, D, E... jusqu'à la dernière lettre de l'alphabet Klingon. Les puissants de Londres lui mangeaient dans la main, et Dieu sait qu'ils mangent beaucoup, tous ces bureaucrates empatés. T'inquiètes pas mon lapin, mes arrières sont bien assurés. Mais je suis content que tu te soucies encore de moi. Il vida son verre d'un trait et demanda à son barman de lui mettre deux Gin Tonics. A ce rythme, ils finiraient sous le bar avant la fin de la nuit. Mais ce soir, cela n'avait aucune importance. Cela lui faisait tellement plaisir de voir son ami, de discuter et rigoler avec lui.

Mais Tom n'était pas comme d'habitude. Il était préoccupé. Owen le voyait de temps à autre se mordre la lèvre inférieure et agiter son pied sur son tabouret avec un rythme effréné. Et il avait une petite idée de la raison de ses préoccupations. Mais mec, sérieusement, tu ne vas pas te marier avec Lynda ? Au diable ton père ! Tu ne vas pas épouser une fille seulement pour lui faire plaisir ! C'est ta vie. Tu dois la vivre pour toi. C'est Olive que tu aimes. Je le sais, tu le sais, elle le sait. S'il le faut, j'irai lui parler à ton père ! Mais je ne peux pas te laisser gâcher ta vie simplement parce que tu n'as pas les couilles de tenir tête à ton géniteur. C'était direct, peut-être un peu trop. Mais c'était son rôle d'ami. Si Tom épousait cette fille, il en serait malheureux et ce n'était pas ce que souhaitait Owen car à la fin de l'histoire, c'était lui qui le ramasserait à la petite cuillère.



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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Mar 2 Jan - 19:21
Le geste d’Owen envers toi te fait marrer autant qu’il t’arrache un roulement d’yeux plus visible encore qu’un tour complet de London Eye. Sa réaction t’amuse, mais il a raison. Tu es inquiet. Comment tu pourrais ne pas l’être ? Owen, c’est ton seul véritable ami. Celui dont tu sais que tu ne seras jamais trahi, et que tu ne trahiras jamais. Etat de fait qui n’est plus à prouver, vous avez suffisamment montré au monde depuis votre adolescence que vous étiez comme les deux doigts de la main. Starsky et Hutch, Groot et Rocket... Sasha et Pikachu. Rien ne pouvait vous arrêter quand vous aviez une idée en tête. Et surtout, tu savais qu’en sa compagnie, rien de mauvais ne pouvait t’arriver. T’avais beau avoir pris dix piges dans les pattes, t’as toujours l’impression d’être le même gamin paumé qu’à votre rencontre… quelques substances illicites en plus dans le pif et conquêtes dans ton lit. Alors non. Tu ne vas pas prétendre qu’être sous la protection d’Owen n’est pas confortable. Ça te rassure, et surtout, pilier à tes côtés, tu sais que tu peux t’autoriser à peu près toutes les conneries : tu te sens surpuissant. Amusé, tu arques un sourcil « tu sais ce qu’on dit ! Il faut toujours prendre soin de nos aînés ! J’ai commencé à économiser pour ta place à l’EHPAD, mon chou. » tu réprimes un rire et tapes amicalement son épaule, puis tu vides à ton tour ton verre que tu reposes sur le zinc. Seulement voilà. L’inconvénient – qui est aussi probablement l’un des plus grands avantages d’une telle amitié, c’est que tu ne peux plus rien cacher à Owen. Il a compris ton petit jeu. L’agitation de ton pied sur la barre du tabouret. Ta lèvre que tu mordilles frénétiquement comme si t’avais pas bouffé depuis quinze jours… tout y est. Tu presses les abords de ton nez entre ton pouce et ton index « Owen, s’il te plait, pas toi. J’veux pas d’une psychanalyse à trois balles ce soir. Juste qu’on se la colle. Pour ce qui est du reste, crois moi sur parole quand je te dis que j’en fais mon affaire. Je sais que j’ai trop laissé traîner. Mais je sais aussi que ça fonctionnera pas. Ce mariage de merde va tenir deux semaines avant qu’on s’entretue. Et quand je dis « on », je veux surtout dire moi. Lynda est trop … molle. Pour agir. » tu réprimes un rire. Pourtant, t’es loin d’être tendre, avec elle. Tu te demandes encore comment elle ne t’a pas rasé la moustache dans ton sommeil par pure vengeance, à croire que la gentillesse et le respect existent encore en ce bas monde. « c’est pas que j’ai pas les couilles. C’est juste que j’ai la putain d’impression d’avoir râté le coche. Y’a trop de choses en jeu, maintenant. Trop d’engagements de tous côtés. Tu sais combien ça coûte un traîteur ? Et un putain de smoking 3 pièces sur mesure que je foutrais qu’une fois dans ma vie ? C’est beaucoup trop de pognon pour que je me casse sans rien dire. [b] « comme si mes parents devaient faire attention. Putain, ils pourraient être fiers de moi, eux qui sont convaincus que je ne suis pas quelqu’un de responsable. Bordel de merde. » tu passes une main dans tes cheveux et tu soupires « ok. Prochaine mission : m’en griller une et nous griller tout court, par la même occas’. Vodka Redbull ? » clairement le mélange d’ado le plus douteux et dégueulasse, mais tu sais aussi que le sucre fait monter l’alcool plus rapidement et ce soir, t’as aucune intention de te souvenir de ton nom, lorsque tu seras parti.
Owen Evans

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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Ven 12 Jan - 18:00
C'est l'heure du du-du-du-du duel
Ahah, très drôle gamin. Rigole, rigole. Tu vas moins rire quand tu devras changer mes couches et me laver les bijoux. Tom avait toujours été taquin sur son âge. Pourquoi ? Il n'en avait aucune idée. Ils n'avaient que cinq ans d'écart, ces deux énergumènes. Sur les papiers en tout cas. Car mentalement, il y avait plutot une bonne vingtaine d'années entre ces deux-là. Abandonné à lui-même très jeune, Owen avait mûri bien plus vite qu'un être humain normalement constitué. Il avait du apprendre la vie seul, à la dur, dans la rue. Il n'avait jamais eu personne pour lui mettre des limites à ce qu'il pouvait faire ou ne pas faire. La seule fois où il avait pris une trempe, c'était quand il n'avait pas réussi à écouler toute la came de son dealer. Celle-ci, il s'en était rappelé.

En de nombreux points, il enviait son cadet. Ce dernier ne l'avait jamais su, et Owen était bien trop fier pour le lui avouer. Si à cette époque il avait maitrisé l'art de la boxe comme le faisait son ami aujourd'hui, jamais il n'aurait prit cette dérouillée. Les rôles se seraient sûrement inversés et on n'aurait plus jamais entendu parler de ce dealer de pacotille. Il lui enviait également son syndrome de Peter Pan. Il donnerait tout ce qu'il possédait aujourd'hui pour avoir l'insouciance de son ami et l'absence de responsabilités qui allait avec. Que ne donnerait-il pas pour avoir l'opportunité, un matin, de manger des chocapics devant un dessin animé. Mais enviait-il seulement la relation qu'il avait avec son père ? C'était moins certain. Même s'il n'avait pas eu de père pour l'élever, il préférait sa situation à celle de son ami. Avoir un paternel qui dicte ta vie jusqu'à te dire avec qui tu dois te marier ? Non merci.

Okay mec, c'est bon. Je ne veux pas te dicter tes actes. Tu fais ce que bon te semble. t'es grand. Mais je voulais juste te réitérer mon avis sur la question. Tu es mon meilleur ami. Le seul que j'ai, en fait. Et je tiens à toi comme Clark Kent tient à Lois Lane. Et dans l'histoire, c'est toi Lois, évidemment. Et je veux que tu sois heureux car si toi heureux, moi heureux. Je ne te parlerais plus de ton père et de ce mariage. N'oublies seulement pas ce que je pense de tout ça. Allez, si c'est ce que tu veux, picolons ! Vodka RedBull ? Cela faisait combien d'année qu'il n'avait pas bu ce mélange à base de pétrôle ? Des années, dix peut-être. Roooh, sérieusement, tu bois encore cette cochonnerie ? Okay, je marche. Pour ne pas embêter son serveur, déjà bien occupé avec une table qui venait d'arriver, Owen passa derrière son bar et entreprit de servir lui-même les boissons. Il comptait bien servir des doubles doses. Tom était venu se bourrer la gueule ? Il acceptait le défi.

Comme le disait le célèbre philosophe Gérard Depardieu, un verre en entraine toujours un autre. Et cela se vérifia ce soir. Ils burent une demi-douzaine de ce mélange vaporeux, à chaque fois en levant leur verre à la santé de quelqu'un. A Olive, à Lydia, à Monsieur et Madame Stern, au Roi Charles, à Joe Biden et à Benoît, le responsable de la réserve du magasin Intersport. Owen avait oublié à quel point cette boisson était ignoble. C'était pire que dans son souvenir. Mais après le troisième verre, le goût n'a plus grande importance. Une fois le palais anesthésié, ils pouvaient tout ingurgiter. Et si nous passions à un breuvage d'adulte. Barman d'un soir, il se saisit de 6 bouteilles: Vodka, Gin, Tequila, Cointreau, Rhum sans oublier le filet de Coca-Cola ®, pour la couleur. Il versa les doses les unes après les autres dans un shaker et secoua énergiquement. Le mélange prêt, il versa le tout dans deux verres remplis de glaçons avant d'y ajouter un filet de jus de citron. Et voilà mon ami, un Long Island. En espérant que ça te rappelle notre douce Amérique. Tu voulais boire, non ?



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Lun 22 Jan - 10:43
« Tu vas moins rire quand tu devras changer mes couches et me laver les bijoux ». Merci, Owen pour l’image mentale… pour ce qui est de la finesse, on repassera. T’as des frissons de dégoût ajoutés à l’envie de rire qui prend le dessus, si bien que tu lui éclates de rire à la tronche. Tu l’imagines tellement pas, en petit vieux chétif qui se fait dessus. Tu sais pourtant qu’on y passera tous, que même les plus coriaces vieillissent. Mais dans ton imaginaire qui n’a pas vraiment évolué depuis l’adolescence concernant certains sujets, Owen, tu l’imagines avec des bazookas, à quatre-vingt piges. Ou peut-être… non. Ce sont ses sbires et leurs enfants, qui en auront. Lui, il sera en haut d’une tour, à manier toutes ses affaires de main de maître, comme il a toujours su le faire depuis que tu le connais. Tu le vois, en somme, comme le personnage principal du Parrain, bien que tu ne lui avoueras jamais que t’as une certaine fascination pour sa capacité à tout gérer sans sourciller. Tellement badass. Tu secoues la tête « n’importe quoi ! Tu sais que j’suis aux petits soins pour mes proches. Avec mes mains caleuses et bousillées de boxeur, je risquerais d’irriter ta peau de grand-père ! C’est fragile, surtout les bijoux ! J’te commanderai plutôt des strip-teaseuses vêtues de fringues d’inf’. Avec un peu de chance… y’en aura bien une dans le lot qui aura son diplôme d’aide soignante ! » Tu lui offrais un clin d’oeil amusé, bien vite remplacé par l’inquiétude sur ton visage. Parce que tu sais. Owen t’a déjà dit ce qu’il pensait de ce mariage, globalement la même chose que toi. Et ça te rend ouf, de ne pas être capable de riposter. Pour la première fois de ta vie, tes parents avaient gain de cause et tu ne trouvais rien à répondre. Merde. Ça te mettait en panique. Franchement, quand on te connaissait bien, on s’attendrait à tout, de ta part. Que tu retournes le bureau de ton père, que tu foutes le feu à la baraque… même le changement d’identité était plausible : t’es no limits, en temps normal, alors pourquoi soudain, t’es pris par l’inaction ? La vérité, c’est que t’as eu le malheur de laisser t’atteindre les mots de ta famille. Si sûr de toi à l’accoutumée, il a suffi d’un coup de mou. Du dénigrement de trop après un verre lui aussi en surplus pour que tu finisses par t’auto-persuader d’avoir raté ta vie. Ajoutez à ça un discours tenu depuis des années par un magnat de l’immobilier pour qu’au final, tout parte en steak dans ta tête : c’était ça, le truc. Il t’avait foutu le doute et tu t’interdisais de tout casser, de peur de t’apercevoir que ton paternel avait raison. Amusé, t’avais esquissé un sourire à peine visible sous ta moquette labiale « J’suis pas sûr du compliment pour Loïs… imagines le bordel : moi avec une coupe au carré et un tailleur à la con, on serait plus proche de Freddie Mercury dans le clip d’ « I wan’t to break free » que de Terry Hatcher ! » Tu lui adresses un sourire pour toute réponse. T’as pas la force de continuer sur ce terrain, mais t’as enregistré, et tu tiens à lui faire comprendre par cette réaction à peine perceptible. Intérieurement, t’es bien résolu à tout foutre en l’air dans ce mariage. Car si toi heureux Owen heureux… et si Owen Heureux, toi survolté tellement tu serais heureux. C’est comme ça que ça a toujours fonctionné, tu sais qu’il n’en tient qu’à toi pour briser le cercle dans lequel tu tournes comme un lion en cage. Amusé, t’as éclaté de rire « quand je veux être bourré rapidement, seulement. J’ai ma dignité ! » de toutes façons, de base, tu détestes le redbull. Goût de bonbon immonde, rejet de supermarché, raclure pétillante de fond de cuve de chez Haribo, ça t’avait toujours donné la gerbe, que des gens puissent se shooter de saloperies pareilles. Quand on pense qu’Owen a de quoi vous remettre sur pied de façon bien plus significative ! La dope, y’a que ça de vrai. Quelques verres plus tard, bien plus détente qu’à ton arrivée, t’as observé Owen faire son show. Un long Island ? Meilleure idée ever, t’en as pas bu depuis ta dernière escapade dans votre Amérique natale. Tu lèves ton verre « putain d’idée. Ça fait mille ans ! Pourquoi on trouve que des trucs chelous à boire ? On m’avait dit que leur bouffe était merdique, mais ils pourraient faire un effort sur l’alcool putain ! » mauvaise foi : la vérité, c’est que le plus souvent, t’es déjà bien trop chaud pour apprécier ce qu’on te propose. Bien trop grillé pour commander un truc raffiné. Finir rapidement torché, tel est ton crédo : tu serais capable de boire de l’essence, si on te disait que ça pouvait t’aider.
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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Dim 11 Fév - 18:51
C'est l'heure du du-du-du-du duel
Owen avait d'abord cru que son comparse de toujours était venu au beau milieu de la nuit pour discuter de ses problèmes de coeur. Mais il n'en était rien. Même si le grand blond n'avait pas pu s'empêcher de dire une nouvelle fois ce qu'il pensait de ce mariage, il s'était vite rendu compte que le p'tit gars Stern était seulement venu pour se saouler la gueule. En définitive, cela l'arrangait bien. Il n'avait pas envie de se lancer dans cette bataille perdue d'avance, d'une part, et d'autre part, se bourrer la tronche, ça lui allait très bien, finalement. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas pris une cuite de ce nom. Va pour la cuite mon chou. Mais je te préviens, la dernière que je m'en suis pris une royale, ça a finit en nuit de sexe avec une prof de yoga. Pas sûr que tu veuilles que ça finisse pareil... A moins que... T'es plutôt mignon avec ta p'tite moustache tu sais ...

Aaaah il l'aimait son Tomas. Sans lui, il serait perdu. Il était sa seule attache ici, à Londres. La seule personne qui était proche de lui, la seule avec laquelle il avait un lien affectif fort. Le reste, ce n'était que des connaissances, rencontrées au club pour la plupart. Sans son meilleur pote à Londres, cela ferait longtemps qu'il aurait pris la poudre d'escampette en direction d'une destination un peu plus exotique. L'Australie le tentait bien. Il se voyait bien passer ses journées à la plage à faire du surf, sessions entrecoupées de quelques pauses dans ces petites cahutes qui font office de bar de plage. Farniente et sport, c'était tout ce dont rêvait Owen. Mais pour le moment, il fallait continuer à faire tourner les affaires, faire fructifier ce business pour lequel il travaillait 24h/24, 7 jours sur 7. Et quand son compte en banque sera assez gonflé, il pourra prendre sa retraite dorée qui le faisait rêver. Et lorsque ce jour viendrait, il essaierait d'emmener son pote avec lui. Et pour cela, il avait un argument imparable: le boxeur qu'il est pourrait s'entraîner à se battre contre des kangourous. Plan simple, basique.

Mais l'heure n'était plus aux plans sur la comète. Dorénavant, il était de picoler, et sévère. Et quoi de mieux que de boire avec le tenancier du bar ? C'était le meilleur plan pour boire de la qualité gratos. Ils vidèrent le Long Island à la vitesse de l'éclair, non sans une grimace tant le cocktail était corsé. Un second acheva de leur brûler la gorge, l'œsophage et le foie, dans les minutes à venir. Oh bon dieu qu'ça fait du bien par où ça passe ! Bon, par contre on n'est plus des ados à picoler déraisonnablement ! Mangeons pour ne pas que ça monte trop vite ! Il sortit d'un frigo une planche apéro composée de charcuterie et de fromages français tous plus alléchants le uns que les autres. Évidemment, avec du fromage, il fallait boire du vin rouge. Et justement, Owen en avait d'une qualité excellente dans son bar, cachée à la vue des clubbers. Alors, ça y est, t'es assez grand pour boire du vin rouge maintenant ? demanda t-il avec un sourire taquin.



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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Mer 14 Fév - 21:34
A quoi bon retourner cette histoire encore et toujours dans tous les sens ? Peu d’intêret. Et puis soyons honnêtes : à tout retourner ainsi, t’allais finir par avoir la gerbe, pire qu’une montagne russe sous ecsta et en disant ça, tu parles bien évidemment par expérience personnelle. Plus sérieusement, t’as déjà calculé toutes les possibilités, les paramètres. Et la seule solution que tu puisses voir pour le moment, c’est te faire passer pour Dupont de Ligonnès et passer quelques jours en cellule avant qu’on se rende finalement compte que t’as aucun putain de point commun avec ce type. Eh, quoi, après tout, ça a bien marché avec cet Irlandais il y a quelques années, non ? Tu laisses Owen parler, mais il sait autant que toi que t’es pas là pour ça. T’es jamais là pour ça, de toutes façons. Du moins rarement : t’es bien meilleur en écoute qu’en jérémiades. Tu réprimes un rire à sa remarque « j’ai toujours su que je te laissais pas insensible. C’est avec toi, que devrait avoir lieu ce mariage ! » tu ricanes et lui adresses un clin d’oeil moqueur, avant de justement lisser ta moustache d’un geste du pouce ; un tic que t’as choppé depuis quelques temps maintenant. Depuis que t’as un peu plus que du duvet en guise de promontoire buccal. Enfin toi, au moins, tu l’as pas laissée pousser pour un verre gratos à l’happy hour, tu penses, amusé.

Quand ton aîné est passé derrière le bar, t’as ouvert de grands yeux émerveillé. Enfin, la fête commence, les conneries aussi, tu commences à te dire qu’être le meilleur pote du gars qui tient l’endroit est une putain d’idée en or, et… bah tu commences à plus trop savoir. Les verres se succèdent mais ne se ressemblent pas forcément. Le Long Island te remet les idées en place, contrairement à ton foie et ton estomac qu’il dézingue sans ménagement. Un peu surpris par la remarque d’Owen, tu reposes ton verre « ah bon ? » que tu lances, du fond du coeur. Toi, c’est exactement comme ça, que tu picoles : vite, sans bouffer, deux trois pilules et un mal de crâne phénoménal le lendemain. Mais t’es pas non plus contre… de la✨ charcuterie✨ et du✨ fromage✨ ! Tu te ravises « euh je veux dire… bah ouais, non, carrément ! Trente piges et tu picoles comme un puits sans fond et t’es tellement une pince que tu bouffes pas ? Mais quiiiii fait ça ??? » tu lances un regard qui appelle à l’aide, mais surtout totalement moqueur, histoire qu’Owen, s’il ne l’a pas entendue dans ta voix, puisse voir ton ironie. Et tu hausses les épaules « techniquement, c’est jamais que du jus de raisin ! » tu lui adresses un clin d’oeil, bien que ceux-cis ne commencent gentiment à partir en sucette. C’pas que tu louches, pas t’as quand même sacrément le strabisme du gars qui commence à être chaud.
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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Lun 19 Fév - 21:34
C'est l'heure du du-du-du-du duel
Owen voyait que son ami de toujours commençait à avoir les yeux qui louchaient. Et s'il fallait être tout à fait honnête, il devait avouer que lui aussi, il commençait à voir un troisième oeil au milieu du front de son meilleur ami. L'arrivée de la planche apéro était salvatrice et allait mettre un peu de consistance solide dans ces estomacs. Owen déboucha la bouteille de vin et posa deux verres à pied sur le bar. Château Margaux 2008. Si tu n'aimes pas ce breuvage, rentre chez toi, car je ne peux plus rien pour toi, chéri. Accompagné de fromage, c'est un nectar pour le palais. Le grand blond huma le contenu de son verre en fermant les yeux, histoire de profiter de tous les arômes que ce délicat liquide pourpre avait à offrir. Il porta le verre à ses lèvres et le dégusta comme s'il s'agissait de la fontaine de jouvence.

Owen sourit à sa tirade ironique mais tiqua sur sa formulation qui aurait pu paraitre anodine s'il ne connaissait pas si bien son ami de toujours. Comment ça "tellement une pince que tu bouffes pas ? Me dis pas tu bouffes toujours tes conneries à 1,50£ ? Donc cette nuit passée sur les chiottes il y a quelques mois, ça ne t'a pas servi de leçon ? Tu me désespères mon ami. Mec, t'es blindé, profite ! Mange aux restos, fais-toi livrer des vrais repas ! Aujourd'hui, y a plein de chefs qui se lancent dans les plats à emporter qualitatifs. Fonce. Vraiment, je ne sais vraiment pas comment tu fais pour tenir la route sur un ring. Heureusement que t'es pas suivi par un diététicien. Ou alors faut virer ce charlatan ! Owen était affligé de l'hygiène de vie de son ami, et pourtant, il lui enviait cette insouciance qu'il avait toujours su garder en lui. Vivre sans se prendre la tête, il en rêvait !

Tout en discutant avec Tomas, il vida son verre, puis un second, puis un troisième. La bouteille ne dura pas bien longtemps, si bien qu'arriver à la fin, Owen posa son oeil sur le goulot et inspecta, comme pour rendre réel le fait qu'ils avaient syphonné en deux temps trois mouvements une bouteille à 650£ pièce. Putain. Une bouteille hors de prix et on l'a fini comme si c'était de l'eau gazeuse. On est vraiment des trous mon pote. J'espère au moins que tu l'as aimé..? Owen se retourna pour faire face aux étagères de verre où étaient entreposées toutes les bouteilles du bar. Il ne vit pas ce qu'il cherchait. Hmm, j'ai de l'alcool de meilleur qualité là-haut, dans mon antre. De l'alcool que je ne peux pas servir à tous ces boit-sans-soif. Cognac, armagnac, calva, il y a tout ce qu'il faut. Tu viens ?



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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Mar 27 Fév - 20:55
T’as même pas capté, que le regard d’Owen commençait lui aussi à barrer en couille. Tout ce que t’as entendu, c’est Chateau Margaux. Si c’est pas ton délire d’aller claquer autant de thunes dans une boisson ; bien trop attiré par les plaisirs d’ado attardé et ta collection de vieilles consoles, tu sais pourtant ce que représente cette bouteille. Une légende, une institution. T’as déjà eu la chance de goûter de grands vins, dans les attroupements de gens bien nés organisés par ton père. Mais un Château Margaux, t’en as pas le souvenir. T’écoutes Owen, amusé, et fais valser le nectar dans ton verre. Ses effluves qui arrivent jusqu’à tes narines attisent tes papilles. Tes yeux s’écarquillent à l’idée de le goûter. Explosion en bouche, euphorie, rire franc lorsque tu réalises « attends, tu viens vraiment de m’appeler chéri ?? » moqueur, tu te rapproches et caresses sa joue « j’ai toujours su qu’on était faits l’un pour l’autre, mon chou ! » tu lui adresses un clin d’oeil suivi d’un rire gras. Sans attendre, tu piques quelques morceaux de fromage. Nom de dieu, t’es au nirvana. Ça te change de tes fast-food et autres repas sautés : qu’est ce qu’on ne ferait pas, par flemme ! Tu arques un sourcil et souris de toutes tes dents, du même sourire que celui que tu offres, quand tu fais une connerie et que t’en es même pas désolé « ok. J’te le dis pas. Et on avoisine plus les 3 £ ! un peu de respect, s’il te plait ! » tu pouffes de rire et secoues la tête, niant les faits qu’il évoque « j’vois pas de quoi tu parles. C’était une nuit comme les autres. Sponso par smecta, voilà tout ! Mais tu sais ce qu’on dit : lendemain de fête… caca qui fouette ! » cqfd : t’as toujours raison, même quand t’as tort. « j’ai pas besoin d’un diététicien. J’sais ce que je fais. Tu vois du gras ? Téma ce corps d’athlète !! » que tu balances, en gonflant ton biceps. De toutes façons, tu sais que pour toi, il n’y a plus autant d’enjeux qu’auparavant. Les os de ta main en miettes, ta carrière pro remisée, t’es plus qu’un énième coach dans l’un des nombreux clubs de Londres : les rêves de gloire sagement rangés au placard. Tu ricanes aux mots d’Owen. T’as même pas réalisé que vous aviez autant bu, si vite. Chateau Margaux ? On saura que c’est du petit lait. « c’est l’eau gazeuse la plus chère que j’aie jamais bu mon pote ! La prochaine fois… prends de la badoit, ça suffit ! On va pas chippoter ! » tu lui adresses un clin d’oeil moqueur avant de répondre, plus sérieux « j’ai rarement bu aussi bon. T’assures ! » et tu finis par te lever, un sourire carnassier se dessinant sur ton visage « si tu me prends par les sentiments… j’irai où tu iras ! » que tu articules, la langue pâteuse. De là à chanter du Céline Dion ? T’es pas loin. Tu finis par le suivre, avant de te stopper...et faire demi tour : abandonner le fromage ? Plutôt crever. Tu choppes la planche et en avales un bout, articulant, la bouche pleine « ché bon ! On peut y aller ! »
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#Re: C'est l'heure du du-du-du-du-duel | Wenny
Mar 16 Avr - 20:52
C'est l'heure du du-du-du-du duel
QUOIIIII ??? Eau pétillante ? Tu te fous de ma gueule j'espère ! Il était outré. Comment pouvait-on qualifier un grand vin à 600 livres la bouteille d'eau pétillante ? Heureusement qu'il l'aimait son ami, sinon il lui aurait surement enfoncer très profondément la bouteille dans un endroit sacré qu'Owen ne tenait pas à voir. Et il n'aurait pas commencer par le goulot (trop simple)... Mais bon, chacun son domaine, pensa t-il. Owen était un fou de vin mais aurait été incapable de tenir une discussion "boxe" avec Tom. A part "uppercut" et "crochet", il n'y connaissait pas grand chose et n'aurait pas pu tenir une conversation avec lui. Tout ce qu'il savait, c'était que deux gars avec des gants de clown se tapaient dessus et que le moins amoché des deux remportait le combat et gagnait le droit d'arborer une jolie ceinture. Pour le reste...

"Lendemain de fête… caca qui fouette !"... Sacré Tom. C'était tout ce qu'adorait Owen chez lui. Son insouciance, sa spontanéité et son sens de la répartie étaient les raisons pour lesquelles il ne pouvait pas se passer de la présence du trublion. Souvent, quand il broyait du noir ou qu'il avait conscience qu'il se prenait la tête pour quelques broutilles, il pensait à son ami et à sa joie de vivre légendaire. Il savait que Tom avait toujours la solution à tout. Son idée n'était pas souvent la meilleure - rarement, en fait - mais c'était toujours la plus simple et celle qui n'induisait pas mille chemin détournés pour arriver au but. En cela, il aurait besoin du trublion à ses côtés et il serait un maillon crucial dans la chaîne de son business parallèle. Mais celui-ci avait toujours refusé catégoriquement ses tentatives pour l'embaucher et finalement, c'était bien mieux ainsi.

Il ne tenait pas à entraîner son ami de toujours, le seul, celui qui le connaissait par coeur, avec qui il avait arpenté les rues de Colombus en long, en large, en travers et même en hauteur (oui, en passant vite (très vite) et avec 3 grammes d'alcool dans le sang, Tomas avait un petit air de Peter Parker mais CHUT !) dans ses magouilles. Au moins, s'il tombait, il aurait quelqu'un pour lui apporter des clémentines en prison. En revanche, ce soir, il l'entrainerait dans son antre. C'était une grande pièce de 70 mètres carrés disposant de tout ce qu'Owen avait besoin pour y vivre. Un salon avec bar, un canapé moelleux, un bureau pour y travailler et en arrière, une chambre équipée d'une salle d'eau et un dressing. Tel un aquarium, cette pièce était entièrement vitrée (et teintée) et surplomblait la piste de danse, en-dessous de leurs pieds. D'ici, il pouvait voir tout ce qui se passait dans sa boîte et avait une vue directe sur la porte dérobée du "Sub".

Entre donc et fais comme chez toi. Tu connais la maison maintenant. Le bar est open et le frigo plein.Il n'y a qu'à se servir.



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