Crown & Roses
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Owen Evans

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Owen Evans
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#Problèmes de voisinage
Dim 5 Nov - 20:56
Problèmes de voisinage
Le sang est la sueur des héros By S.G. Champion
Fais pas l'con, Barnes. Pose ce flingue. Les règles, tu les connais. Pas d'fric, pas d'came. Ca a toujours été comme ça. Malgré le révolver pointé dans sa direction, Owen ne semblait pas paniqué plus que cela. Comme s'il avait l'habitude de ce genre de situations. Et pour cause, quand vous êtes à la tête de ce genre de trafic, il est courant de devoir faire face aux clients en manque, soit de dope, soit d'argent, soit les deux. Souvent les deux. Cependant, en temps normal, il envoyait ses lieutenants régler ce genre de problème. Entendant le raffut provoqué par le ton de la discussion qui grimpait crescendo, il s'était décidé à sortir de son bureau pour aller régler le problème. Il s'était alors retrouvé nez à nez avec ce Barnes, la sueur perlant sur son front et les mains tremblantes.

Owen tentait tant bien que mal de le résonner, si cela était vraiment possible. Pauvre homme, c'était l'addiction qui parlait. Mais Owen ne le plaignait pas et préférait rester vigilant. A tout moment, la balle pouvait partir. Il n'avait pas envie de crever à cause d'une balle tirée par un camé fauché. Son regard croisa celui de son bras droit, Mike, et ils n'eurent pas besoin de prononcer le moindre mot pour se comprendre. Ce dernier ferait diversion tandis qu'Owen arracherait l'arme de la main de Barnes. Peut-être avait-il regardé trop de films, car rien ne se passa comme il l'avait imaginé. Mike fit la diversion silencieusement demandée tandis que le grand blond se jeta sur Barnes. Mais ce dernier vit le coup venir et dans la panique, son doigt pressa la détente.

PUTAIIIIN DE MERDE ! Owen ressentit une douleur fulgurante dans la clavicule. Il sentit ses muscles se déchirer au passage de la balle. Tandis que le sang commençait à s'étendre en une grande tâche écarlate sur sa chemise immaculée, Mike réussit à maitriser le tireur et à l'exflitrer à l'extérieur  du Club. D'un naturel calme et posé, il commençait peu à peu à paniquer. Il ne s'était jamais retrouvé dans ce genre de situation, et il n'avait pas de trousse de premier secours à son bureau. il devait rentrer chez lui pour retirer cette foutue balle. Son appartement était proche du nightclub. Il pouvait le faire seul. Pas besoin de demander à l'un de ses employé. De plus, il ne tenait pas à afficher sa faiblesse devant eux. Il était leur boss et devait préserver son image devant eux.

Sur le chemin, titubant un peu plus à chaque pas, il tentait de cacher sa chemise maintenant pourpre avec son manteau qu'il maintenait fermée tant bien que mal. Il arriva enfin à son immeuble et entreprit de grimper les escaliers, de peine et de misère. Arrivé sur son palier, blanc comme un linge, il ouvrit la porte de son appartement et s'écroula comme une masse, ses pieds ne le soutenant plus. Deux détails auraient du le frapper: la porte de son appartement n'était pas fermée à clés, alors qu'il avait fait installer une serrure renforcée. Second détail, il avait trébuché sur le porte-parapluie à droite de la porte. Or, il n'avait pas de porte-parapluie et n'en avait jamais eu. De plus, le tapis sur lequel il était en train de se vider de son sang n'existait pas chez lui... Il sombra dans l'inconscience sur cette pensée.
Holly J. Thomas

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Holly J. Thomas
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#Re: Problèmes de voisinage
Mar 7 Nov - 4:54



Problèmes de voisinage
feat Owen
"Non, tu blagues?" Je ne pouvais pas m'empecher de rire en imaginant la scène "Attend, la suite est encore pire que ce que tu imagines!" Les mots qui sortaient de la bouche du brun n'amélioraient en rien la crampe qui me tirait le visage tellement que je riais. J'attrapais mon verre pour le vider et il ne lui en fallut pas plus pour le remplir à nouveau dès que je le posais sur la table et il me coupa la parole avant que je ne puisse protester "Je m'engage à te ramener ne t'en fais pas." Je relevais les yeux vers lui, secouant doucement la tete "Je ..." il ne me laissa pas finir "J'y tiens, Holly."  Je me pinçais la lèvres, souriant en meme temps que je replaçais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Il est des voix qui vous serre le coeur, qui vous touche jusqu'au plus profond de vous. La sonorité de mon prénom dans sa bouche ne fit pas exception, je pouvais sentir le timbre de sa voix résonner en moi, shit. Je déglutis, le vert de ses iris me fixait, je pouvais jurer avoir vu un petit rictus se poser sur ses lèvres, comme s'il était conscient du sang qui bouillonait en moi, conscient de l'effet qu'il me faisait, et je savais à cet instant que j'étais piquée de cet homme ...

Mon coeur battait la chamade et alors que mon estomac se nouait, une fois qu'il eu garé la voiture, après quelques secondes sans un mot, ses lèvres se posaient sur les miennes. Mon sang ne fit qu'un tour, j'avais chaud, et la bouteille de vint que nous avions descendu n'aidait en rien à calmer le brasier qui était en train de s'allumer en moi. L'odeur de son parfum vint chatouiller mes narines alors que sa main se glissais sur mon visage, attrapant délicatement mon menton pour m'attirer un peu plus à lui, pendant que la mienne se faufilait dans ses cheveux pour tirer légèrement sur ces derniers tout en lui rendant son baiser "Hol... Holly..." je me mordis la lèvres et me reculais, "Oh ... j'ai cru que..." Je me sentais rougir et je me maudissais, je venais de me tourner en ridicule et je priais pour disparaitre sur le champs. Tu n'es qu'une idiote Thomas. "Merci de m'avoir ramené et aidé pour la fermeture..." J'attrapais mon sac, étouffant un rire, si pour une fois le ridicule pouvait tuer... j'attrapais la poignée de la porte avant de ne sentir sa main saisir mon bras pour me forcer à le regarder "Holly!" Je maudissais encore plus sa voix et fronçais les sourcils, tournant le visage dans sa direction, les lèvres pincée "T'inquiètes, c'est rien..." j'étais agacée et je n'avais qu'une hâte, c'était de rentrer chez moi, et ... il se fout de moi. Je levais les sourcils avant de ne froncer les sourcils "Quelque chose te fait rire?" Cette fois-ci il rit franchement avant de ne se pencher vers moi pour m'embrasser à nouveau "Toi..." Ses lèvres vinrent trouver les miennes à nouveau et je pouvais me sentir me décomposer sur place, et il me fallut un instant avant de pouvoir recouvrer ses esprits "Je meurs d'envie de monter pour prendre un dernier verre chez toi, crois moi... mais tu me plais beaucoup Holly, et j'ai envie de bien faire les choses avec toi... ce qui implique le fait de me conduire en gentleman et ..." sa bouche trouva de nouveau la mienne, et je frissonnais quand il murmura à mon oreille "et il me faut m'en aller avant que je ne craque et m'assois sur mes bonnes mannières..."

Je souriais comme une idiote, refermant la porte derrière moi, passant mon pouce sur ma lèvre inférieur qui portait encore l'emprunte de ses lèvres. Cela faisait longtemps que je ne me m'étais pas permise de flirter à nouveau ... Les vibrations de mon téléphone me sortis de mes pensées, j'attrapais l'appareil qui était au fond de mon sac et un sourire se plaquait immédiatement sur mes lèvres quand je découvrais l'expéditeur du message que je venais de recevoir

00:49 AM
Davon Williams

iMessage
Today


Mardi soir tu es libre? Vin et dîner chez moi?

Tu cuisines?

Qu'une seule façon de le savoir ...  stp

88-89 High Holborn, Camden
Bâtiment B, code porte 1406A
Appartement B702 au 7ème pour 19h?

Merci d'avoir réouvert les cuisines spécialement pour moi ce soir... j'ai hâte de vous découvrir d'avantage mademoiselle Thomas... Bonne nuit Holly jolie

A mardi alors, bonne nuit Davon  coeur




Je me mordais la lèvre avant de ne poser mes affaires sur le comptoir de mon îlot central, après m'etre débarasséé de mes chaussures "Un coeur? Vraiment Holly?" Arg, que je me détestais parfois d'etre aussi nature peinture, une vraie adolescente ... Mais, j'aimais néanmoins beaucoup l'euphorie que cela me procurait ... [...] "C'est qui ce bouffon sérieux, qui ne voudrait pas d'une bonne baise? On est en 2023 mec, des gentlemen qui tiennent la porte oui, mais pour l'amour du ciel, claque moi le cul!" Je riais tout en secouant la tete, mon téléphone plaqué entre mon oreille et mon téléphone. J'avais initialement opté pour une tisane, mais quand Aria, ma petite brune adorée, complètement alcoolisée avait décidé de m'appeler pour avoir tous les détails croustillants, mon coeur avait finalement penché pour un verre de bourbon et je riais de plus belle en écoutant son discours sur ce que veulent réellement les femmes -plus précisement ce qu'elle aurait voulu- et je levais les yeux au ciel, buvant une gorgée de ce liquide ambré avant de ne plonger ma cuillère dans le pot de sorbet à la mangue que j'avais sorti du frigo "Putain de merde je pourrais en avaler tout les jours de ce truc..." alors que je portais la cuillère à ma bouche, j'etouffais un rire, devinant le fait que ma meilleure amie avait levé les yeux au ciel "Je vais supposer que tu fais référence à un truc sexuel Hol' ok? OH!!! Je ne t'ai pas dis!?" Je prenais une nouvelle cuillère avant de ne sursauter quand ma porte d'entrée s'ouvrit d'un coup, venant cogner avec force contre le placo de mon mur qui craqua et je ne pus retenir un cri "HOLLY? C'était quoi ce bruit?" Aria criait à l'autre bout du fil et je posais ma cuillère, what the...? "Aria je te rappel." Je raccrochais sans attendre et me levais d'un bond pour me diriger vers l'homme qui venait de me flanquer la peur de ma vie "Monsieur vous m'entendez?" Aucune réponse. L'inconnu qui s'était écroulé chez moi était tombé face contre terre chez moi ne me répondait pas, impossible de déterminer dans cette position s'il respirait ou non, sans attendre j'effectuais un retournement pour constater que sa chemise était pleine de sang, et merde...  Par reflexe je jetais un coup d'oeil à mes mains, et re merde! Je fronçais les sourcils, notant dans un coin de ma tete qu'il me faudrait les désinfecter minutieusement par la suite et m'assurer de l'identité du Gus pour vérifier qu'il n'avait aucune cochonnerie qu'il pourrait me refiler.  "Va voir dans son appartement s'il est là! Il n'a pas du aller bien loin!" Une voix masculine et imposante se fit entendre et je pouvais entendre courir dans les escaliers. Mon sang se glaça et c'est sans réfléchir que je me redressais pour procéder à un dégagement d'urgence & faire rentrer l'homme entièrement dans mon appartement avant de ne refermer la porte que je vérouillais, putain mais c'est quoi ce bordel ! J'avais l'impression d'etre dans une série policière et je pouvais sentir mon coeur battre la chamade contre ma poitrine. Je plaquais mon index et mon majeur sur le côté de sa trachée afin de vérifier s'il avait bien un pouls sur quelques secondes sans m'attarder sur le fait de procéder à un bilan, régulier et bien frappé. J'effectuais une libération des voix aériennes, vérifiais sa respiration et m'assurais que la plaie qu'il avait à l'épaule n'était pas hémoragique avant de ne le mettre sur le côté en position latéral de sécurité.

Je me relevais et sans attendre j'allais vérifier par le judas ce qui se tramait dans mon couloir. Trois types, de vraies armoires à glace étaient postés devant la porte en face de la mienne, l'un d'entre eux frappa à la porte et s'essaya à l'ouvrir. Le meme pingouin en costard sorti son téléphone et composa un numero "Il n'est pas chez lui, essayez l'hopital le plus proche." Ce fut à ce meme instant que je remarquais l'arme à l'interieur de sa veste et d'un geste mécanique je me reculais pour m'éloigner de la porte avant de ne jeter un coup d'oeil vers l'homme qui gisait sur mon tapis. [...] J'avais fermé tous mes rideaux et m'étais soigneusement désinfecté les mains tout en pestant doucement. Une chose est sure, tout comme Aria l'avait suggéré, j'aurais préféré m'envoyer en l'air que de me retrouver dans cette situation. Qui était ce mec? Ils lui voulait quoi les gorilles? Pleins de questions tournaient dans ma tete, et si j'étais maintenant moi aussi en danger? J'attachais mes cheveux dans une queue de cheval avant de ne vider mon verre de bourbon cul sec et d'attraper la bouteille pour la poser à côté de l'homme, m'acroupissant au passage à ses côtés. J'avais ramené tout ce que j'avais pu trouver, chance pour lui, il était tombé chez une médecin des équipes medicales des pompiers. Je composais le numéro de la caserne avant de ne mettre mon téléphone sur haut parleur. "Centre de secours de Dowgate."  "Jason? C'est Holly. Transfert moi le cabo de jour." J'avais composé la ligne direct de ma caserne, pas le temps de passer par le centre des appels. "Sergent chef Thomas?" Je fronçais les sourcils tout en fouillant les poches du type qui s'était écroulé en sang chez moi. "Transfert moi Jason!" Je commençais à perdre patience, une carte m'indiqua l'identité du blond que je posais à côté avant de ne découper la chemise de ce monsieur evans qui avait jugé bon d'apporter un peu de drama à ma soirée. Comme si que j'avais que ça à faire de recevoir la visite de pingouins armés et d'avoir des ennuis à cause d'un homme recherché qui a jugé bon de se réfugier chez moi et de me faire un trou dans mon mur.... Alors que j'attendais que mon appel soit transféré, j'inspectais de plus près la victime, m'étant assuré au préalable que ce Owen n'avait pas d'arme sur lui ni d'autres blessures cachées. Je grimaçais, c'était pas joli joli à voir. L'homme qui avait mon âge avait reçu une balle dans la clavicule, avec un peu de chance l'os était épargné, mais je n'écartais pas la suspicion de fracture qui était importante en vu de la déformation importante qui garantissait la luxation. "Sergent Chef c'est Théo, tout va bien?" Penchée au dessus de l'homme toujours inconscient, j'écartais légèrement la plaie à l'aide d'une pince pour tenter de voir l'étendue des dégâts  "Théo, j'ai besoin que tu fouilles pour moi dans mon ordi des infos concernant monsieur Ow..." Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que mon téléphone vola à travers ma cuisine qui été ouverte sur mon salon pour s'éclater contre le mur


Avec un peu plus de retard que ce que je t'avais dis, mais j'étais inspirée (et j'ai aussi beaucoup hésité!) J'espère que ça te plaira !  coeur love   
Owen Evans

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#Re: Problèmes de voisinage
Jeu 9 Nov - 23:58
Problèmes de voisinage
Le sang est la sueur des héros By S.G. Champion
Owen n'était pas totalement inconscient. Mais impossible pour lui d'ouvrir les yeux. Le chemin jusqu'à son appartement lui avait demandé jusqu'à l'avant-dernière parcelle de force de son corps. Et la dernière qu'il lui restait ne lui permettait pas d'ouvrir les yeux. Il avait beau essayer, cela lui était impossible. Mais cela ne l'empêchait pas d'entendre tout ce qu'il se passait tout autour de lui. Et bon sang, que faisait cette femme chez lui ? Pourquoi avait-elle mis un tapis dans l'entrée, et un porte-parapluie ? Et surtout pourquoi parlait-elle si fort au téléphone ?! Privé de la vue, chaque son était amplifié et résonnait dans son crâne. Il se sentit tiré par les épaules, glissant sur le sol. Un sol glacial. Comment était-ce possible avec le chauffage au sol dont son appartement était normalement équipé ? Beaucoup d'indices ne concordaient pas. Il commençait à croire qu'il n'était pas chez lui. Mais chez qui était-il tombé alors ? Il espérait seulement que ce n'était pas chez une de ses folles qui le démembrerait pour un de ses rituels sataniques.

Son épaule lui faisait un mal de chien. Il y sentait son coeur pulser, comme si chaque muscle, chaque ligament, chaque veine voulait s'extraire hors de son corps. C'était une douleur lancinante qui lui faisait tourner la tête à une vitesse folle. Il avait l'impression que quelqu'un avait mis son cerveau dans une essoreuse à salade et que cette personne prenait un malin plaisir à la faire tourner. Pour ne rien arranger à cela, il sentait la femme le toucher, le palper, le retourner, tant et si bien qu'il rendit son repas du midi sur le tapis qui n'était pas censé exister ici. Adieu, délicieuses lasagnes au saumon. Toutes ces péripéties ne lui firent pas ouvrir les yeux pour autant. Il sentit une main farfouiller dans sa veste, sûrement à la recherche d'argent. Tellement élégant de faire les poches d'un mourant. La grande classe. Dans le même temps, la femme était au téléphone et il pouvait entendre l'autre personne la nommer "sergent-chef". Il était soulagé, il était entre les mains des secours, il était sau... "QUOIII ??? LES FLICS ??? PUTAIN !!!

Il venait de recevoir un électrochoc, comme si on s'était penché au-dessus de lui avec un défibrillateur chargé au maximum et qu'on l'avait appliqué directement sur ses yeux. Il les ouvrit instantanément et réussi à saisir le téléphone. Il l'envoya valdinguer contre le mur opposé et il explosa instantanément en plusieurs morceaux, dispersés dans toute la pièce. Sans réfléchir, il avait utilisé son bras blessé et la douleur lui arracha un cri de douleur. Mais cette fois-ci, pas un cri silencieux. Un vrai cri, rauque, guttural, retentissant. Mais putain, qui êtes-vous et qu'est-ce que vous foutez chez moi ?!! Et pourquoi vous appelez les flics ? On n'a pas besoin des flics ! L'adrénaline était une dope puissante. Une fois son cri poussé, elle lui fit oublier la douleur et ordonnait ses idées. Il prit quelques secondes pour regarder autour de lui. Mais depuis combien de temps n'avait-il pas remis les pieds chez lui ? Tout avait changé, plus rien n'était comme avant. Il n'avait pourtant pas le souvenir de s'être payé les services d'un décorateur d'intérieur...

Il traversa la pièce à grande enjambées, tira les rideaux pour voir l'extérieur, faisant fit du sang qui continuait de s'écouler de sa blessure par balle. Il dut se faire une raison. Il n'était pas chez lui. On pouvait sans problème refaire l'intérieur d'un appartement, mais on ne pouvait pas changer la vue que le logement offrait. A moins de mettre l'immeuble sur roulettes et de le faire tourner selon les envies. Tu ne t'arranges pas Owen. T'es complètement fou ma parole. Il se tourna vers la jeune femme et la première chose qu'il put constater, c'est qu'elle était sublime. Avait-il poussé son dernier soupir ? Était-il au paradis ? Il se rapprocha d'elle pour mieux la voir. Mais je vous connais ! Vous êtes ... La connexion se faisait doucement dans son cerveau. Il reconnaissait sa voisine. Malgré la proximité de leur logement, il avait dû la croiser deux fois. Trois, tout au plus. Il n'était jamais chez lui et avait par conséquent peu d'occasions de la croiser. Il regarda alors autour de lui. L'entrée était sans dessus dessous. Trou dans le mur, tapis imbibé de sang, un porte-parapluie couché sur le sol. Mon Dieu, c'est moi qui ait foutu tout bordel ? Il se prit la tête dans les mains, horrifié.

Il ne savait que dire, il ne savait que faire. Il lui prit la bouteille de Bourbon qu'elle tenait à la main et but la moitié de la bouteille. Il en fut grandement soulagé, à plus d'un titre. L'alcool faisait taire la douleur en plus de lui donner une contenance. Je crois que la liste de ce que j'ai à vous rembourser s'allonge de minutes en minutes, pas vrai ? Je vous promets que tout sera remis en ordre. Il vit, sur l'îlot central, une trousse de soin. Pas la petite trousse de premiers secours qu'on avait tous dans sa pharmacie dans la salle de bain, non non, une vraie grande trousse de soin de professionnelle. C'était tout ce qu'il lui fallait. Il fallait qu'il extrait cette balle de son épaule avant qu'elle ne l'infecte. Il aurait également besoin de la bouteille de Bourbon. Non pas pour désinfecter la blessure comme dans les films, mais pour se donner de la force et éteindre la douleur. Il avait besoin de se bourrer la gueule. Je vois que vous avez un vrai hôpital ambulant sur votre îlot. Vous êtes docteur ? Ça vous dérangez de me raccommoder ? Je n'ai rien chez moi à part du Mercurochrome et des pansements Spider-Man. Et il ajouta: Et heu sinon... Vous avez pas vraiment appelé les flics, hein ?
Holly J. Thomas

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#Re: Problèmes de voisinage
Mer 15 Nov - 1:23

Owen Evans aime ce message




Problèmes de voisinage
feat Owen
Je suivais du regard mon téléphone qui venait s'éparpiller en milliers de petits morceaux contre le mur. Asshole. Je fronçais les sourcils et avait eu un léger geste de recul. Je posais de nouveau mon regard sur le blond qui hurlait plus fort qu'une petite fille. Je faisais taire ma conscience avant que celle-ci ne me souffle de le charcuter. Je levais un sourcil avant de soupirer, s'il n'avait pas explosé mon portable qui m'avait couté la peau du cul, en vu de mon niveau d'alcool qui était quand meme élevé, bien que je me savais en possession de mes moyens, j'aurais très certainement pouffé de rire face à la situation. Mais je restais de marbre, tentant de ne pas penser à mon iPhone en miettes et je restais sur mes gardes avant de ne sourire une demi seconde lorsqu'il se tint le bras de douleur après l'avoir sollicité pour assassiner mon portable. Bien fait. Je tentais de me ressaisir et de cacher l'amusement sur mon visage, faible compensasion face à la perte de mon téléphone, mais je prenais.

La nature était fascinante et j'avais toujours eu en admiration la capacité du corps à encaisser, et de notre cerveau à reseter quand c'était trop, et là, j'étais face à une montagne de muscles blond qui était complètement entrain de dérailler. Je le laissais découvrir par lui meme ce qu'il en était et revenir doucement à la réalité. J'attrapais la bouteille de ma main libre pour en boire une gorgée avant de ne me relever, soupirant face à son comportement, car non, je n'étais pas en service, certainement pas en uniforme, et si Davon était monté avec moi, le blondinet aurait gâché ma soirée jambes en l'air avec ses conneries auxquelles j'étais melée maintenant. C'est un gentil d'ailleurs? Je refusais de me lancer dans des conclusions hâtives, certainement de peur de connaitre la réponse et je secouais la tete, sourcils froncés et je pointais les rideaux avec la pince que je maintenais toujours dans ma main gauche "Vous voulez bien arreter de pleurnicher et fermer ces rideaux?" Ding ding, on a un gagnant. Le sosie de Brad Pitt, qui avait le bras ensanglanté dans mon appartement se rendit compte qu'il était entrain de délirer. Il fit volte face. Je levais les yeux au ciel en constatant qu'il était passé au dessus de ma requete. Les mots semblaient lui manquer un instant et je pouvais le voir me scruter de la tete aux pieds. C'est à ce moment là qu'il fit un pas vers moi, pensant à voix haute et, bien qu'il semblait innofensif, je ne pus m'empecher de ne reculer d'un pas, ne sachant pas si Owen fut alerté par mon geste, ses mouvements avaient cessé et je soufflais une seconde, sentant mes muscles se décontracter. "Mon dieu, c'est moi qui ai foutu tout ce bordel?" Il semblait surpris et sincèrement désolé face au carnage qu'était mon appartement, et il y avait de quoi. "Il vous en aura fallut du temps pour comprendre Sherlock." Je désignais un tabouret placé autour de mon îlot central afin de l'inviter à s'assoir, que je puisse reprendre ce que j'avais commencé. Ses pieds se mirent en mouvements une fois de plus et alors qu'il se dirigeait vers l'îlot central, il me prit la bouteille des mains "Hey!" Je repris ma bouteille, sourcils froncés avant de ne la poser sur l'îlot, j'allais finir par me le faire ce crétin. "Je crois que la liste de ce que j'ai à vous rembourser s'allonge de minutes en minutes, pas vrai ? Je vous promets que tout sera remis en ordre." "Oh vous croyez?" Je fulminais, mais Monsieur muscles ne semblait pas entendre un seul des mots qui sortait de ma bouche, alors il enchaina, désignant d'un geste de la tete mon sac de soin "Je vois que vous avez un vrai hôpital ambulant sur votre îlot. Vous êtes docteur ? Ça vous dérangez de me raccommoder ? Je n'ai rien chez moi à part du Mercurochrome et des pansements Spider-Man. Et heu sinon... Vous avez pas vraiment appelé les flics, hein ?" Je soupirais, poussant doucement à l'aide de mon pieds le tabouret "Ne me faites pas regretter de bosser gratuitement alors que je suis en repos et un tantinet alcoolisée." Mes yeux plongeaient dans les siens qui me regardaient et je fus frappée par la profondeur de ces derniers, mais je refusais de lui montrer quoique ce soit, et ainsi, je désignais une fois de plus le tabouret devant lui "Maintenant, assis."

Il s'exécuta et je reprenais mon souffle, réalisant seulement que j'avais arreté de respirer. Je jetais ma paire de gants avant de ne sortir un verre propre que je remplis avec un second bourbon que je sortis de mon bar. "Retouchez à cette bouteille là et je vous jure que je fais un travail de boucher sur votre bras." Je faisais glisser le verre avec un bourbon de première game dans ça direction "Celui-là c'est pour que vous arretiez de pleurer comme une fillette, et croyez-moi, j'en ai vu des femmes dans des états pire que le votre qui ne bronchaient pas, et qui m'en colleraient certainement une pour le sexisme de mes propos." Je voulais établir les bases dès le début, s'il avait émis l'hypothèse de m'avoir reconnu, bien que plus le temps avec lui avançais et que le doute commençait peu à peu à s'installer, je n'avais pas l'impression de le connaitre, mais je voulais qu'il puisse voir que je n'étais pas du genre à me laisser faire. Je soupirais avant de ne me servir un verre et d'en boire une bonne gorgée, attrapant une nouvelle paire de gants et de ne commencer à attraper le matériels dont j'avais besoin, m'asseillant sur le tabouret en face de lui "Je peux?" Je me penchais pour inspecter la blessure, après avoir libéré son épaule de sa chemise -ou du moins ce qu'il en restait- applicant une compresse imbibée de désinfectant autour de la plaie afin d'y voir plus clair "Pour répondre à votre question, oui, je suis médecin, et non, je n'ai pas appelé les flics. Ca risque de picoter un peu." J'écartais légèrement la plaie après mettre débarassée avec mon pouce et mon index avant de n'attraper un bistouri de petite taille "Je vais devoir inciser légèrement un des côtés afin de pouvoir introduire une pince sans déchirer maladroitement l'intérieur, ça va me permettre d'avoir un peu plus de visu sur la profondeur et les dégâts et à l'issus extraire la balle. elle est proche de l'os mais je ne pense pas que ce dernier ai été touché, ce qui est une bonne chose." J'étais concentrée, j'avais pris pour habitude quand les victimes étaient conscientes d'expliquer chacun de mes gestes, j'avais remarqué que cela rassurait énormement "Maintenant Owen, si vous m'expliquiez qui vous etes et ce qu'il vous est arrivé? Que je puisse juger de moi-meme si le fait d'intervenir en civil sur un homme bléssé par balle tombé inconscient dans mon appartement sans y avoir été invité alors que des gorilles armés se sont pointés à sa recherche et, ne me demandez pas pourquoi j'ai décidé de vous sauver la mise et potentiellement me mettre en danger pour sauver vos fesses, vaut le fait que je prévienne les flics ou non." J'avais dis tout ça sans relever la tete, toujours concentrée sur mon travail. La proximité entre nos deux corps était réduite, je pouvais sentir l'odeur de son eau de cologne se mélanger à celle du sang, je savais que l'incision n'allait pas spécialement lui faire mal, et qu'ouvrir un peu plus la chaire serait presque indolore, c'est l'extraction qui risquait de lui faire voir quelques étoiles, néanmoins je préférais le prévenir "Attention je vais inciser."  et je déposais la lame tranchante sur sa peau claire et appuyais avec une précision de chirurgien tout en faisant glisser le métal sur sa peau, commençant mon travail.

Comme pour la réponse précédente, avec un jour de retard, mais j'espère que ça te plaira ! J'ai beaucoup hésité sur les réactions d'Holly, j'espère que mon choix te conviendra et qu'Owen se sentira en confiance avec elle coeur
Owen Evans

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#Re: Problèmes de voisinage
Jeu 16 Nov - 1:00
Problèmes de voisinage
Le sang est la sueur des héros By S.G. Champion
Les minutes passant, Owen se rendait compte de tout le bazar qu'il avait mis dans cet appartement qui n'était définitivement pas le sûr. Il n'osait imaginer tout ce bazar dans le sien. Il l'aurait sûrement vendu dans la seconde. Non pas qu'il était maniaque, mais plutôt découragé par la tâche qui lui aurait incombée. En attendant, il était ici, dans l'appartement d'une magnifique brune qui possédait tout le nécessaire pour le rafistoler. Et à l'instant T, voilà tout ce qui comptait pour lui. Une épaule toute neuve et une balle en moins dedans. En revanche, ce qui l'inquiétait bien plus, ce sont les gorilles armés dont elle avait parlé. Comment ça des gorilles armés ? Barnes n'avait pas d'hommes de main... C'était juste un petit drogué en manque de came, rien de plus. A moins que... Il n'eut pas le temps de finir ses réflexions car il fut surpris par la brune qui lui arracha la bouteille de bourbon des mains avec force et possessivité. Eh du calme ! J'vais vous la repayer la bouteille. Yaura juste à la rajouter sur la longue liste de ce que je vous dois déjà. Elle rangea sa bouteille, bien à l'abri du gosier du grand blond et en sortit une autre, bien moins chère.  Et bien plus mauvaise.

Que pouvait-il bien faire avec celle-ci ? La boire ? Non merci, autant boire du Destop. J'ai déjà mal à l'épaule, je ne vais pas en plus me retourner le bide... "Retouchez à cette bouteille là et je vous jure que je fais un travail de boucher sur votre bras." Une chose était certaine: elle avait un caractère bien trempé. Une femme à poigne qui n'aimait pas qu'on lui dicte sa conduite. Une femme qui avait dû se faire sa place dans un univers essentiellement masculin et que ne se laissait pas marcher sur les pieds. Owen aimait ça. À ces mots, il se sentit même obligé de boire une rasade du spiritueux. Et puis le courage ne venait jamais sans une grande lampée d'alcool. C'était bien connu. Paaaaaaah ! Ça déboucherait un chiotte dans un repère de biker avec une soirée tex-mex vot' truc ! Et en disant cela, il savait de quoi il parlait. Ce qui l'inquiétait, en revanche, c'était le verre qu'elle s'était servie, pour elle. Vous n'allez tout de même pas m'inciser et me charcuter l'épaule avec du whisky dans le sang, hein ? Je sais que ça donne du courage mais quand même... Bah si, elle va le faire ! Mais il suffit à Owen de regarder la main de sa voisine pour être rassuré. Elle ne tremblait pas et tenait fermement le bistouri. Elle savait ce qu'elle faisait et n'en était pas à sa première réparation.

La proximité était telle qu'il eût tout le loisir de l'admirer et la sentir tandis qu'elle s'affairait dans son épaule. Elle avait la chevelure longue et soyeuse. Elle dégageait une odeur divine que le whisky masquait à peine. Apprêtée, parfumée, elle était sûrement de sortie ce soir. Fort probablement avec un mec. Dommage mon p'tit Wenny. Pendant qu'elle farfouillait dans l'espoir d'extraire la balle, il examina son visage. Des traits fins comme il les aimait, le regard déterminé et le détail qui le fit sourire, elle mettait sa langue entre ses lèvres sous l'effet de la concentration. Il en était sûr, il était entre de bonnes mains. Le seul point qui le chiffonnait, c'est qu'elle posait beaucoup de questions. Énormément de questions. Et il n'était pas près à lui donner toutes les réponses qu'elle attendait. Mais il pouvait lui lâcher quelques informations. Des bribes de vérité qu'elle méritait bien, après tout. Il est vrai qu'elle aurait pu appeler les flics, et qu'aurait-il fait, au milieu du capharnaüm qu'il avait lui-même créé et une balle dans l'épaule ? Comment expliquer cela à la police sans évoquer ses activités illégales ? Au lieu de cela, elle était en train de le rafistoler sans sourciller et il dut se résigner à lui en dire un peu plus.

Pour se donner du courage, il reprit un bon verre du tord-boyaux qu'il vida d'un trait. Disons que j'ai eu un léger différent avec un client. Je suis le gérant du SoundSystem, vous connaissez peut-être ? Un nightclub pas très loin d'ici. Bien réputé, de la bonne musique et surtout les meilleurs cocktails de tout Londres ! Bref. Le client en question n'avait pas l'argent pour payer ses consommations, et le ton est monté. Ce que j'ignorais, c'est qu'il avait un flingue. Et apparemment, mes agents de sécurité l'ignoraient aussi car il est rentré dans le club avec. Faites moi penser à en virer deux ou trois quand vous m'aurez raccommodé. Il eût un léger rire qui lui fit remonter la douleur dans l'épaule. En soit, ce n'était pas un mensonge. Il n'aurait pas été juste de lui mentir. Pas après tout ce qu'elle faisait pour lui. Il avait bien conscience qu'elle était censée prévenir les forces de l'ordre pour ce genre de blessure. Que cet acte allait à l'encontre de la loi et qu'elle y contrevenait. Cependant, il ne pouvait pas non plus lui dévoiler l'existence de son activité parallèle. Moins elle en savait, mieux elle s'en porterait.

En ce qui concernait les fameux "gorilles armés", il ne pouvait lui en dire plus, car lui-même ignorait leur identité. Des types en costume et armés vous dites ? Je ne sais absolument pas qui ils sont. Mais vous savez, cela pourrait très bien être des types embauchés par le patron d'une boîte concurrente. J'ai fait beaucoup de bruit quand je me suis installé dans le coin et le SoundSystem leur a piqué pas mal de clientèle. Bon nombre d'entre eux seraient heureux de voir le Sound disparaître. Il n'y croyait pas vraiment, mais pour le moment c'était la seule explication qu'il avait. Quand elle eut finit et qu'elle eût recousu la plaie, il se décida enfin à regarder, ce qu'il s'était refusé de faire depuis le début, pour ne pas risquer de tourner de l'oeil devant elle. La travail était d'une propreté clinique. Personne n'aurait pu croire qu'il s'était fait recoudre dans une cuisine par une femme qui tenait le bistouri d'une main et un verre de bourbon dans l'autre. C'est un travail d'orfèvre que vous m'avez fait là. Comment puis-je remercier ? À part de rembourser les dégâts, bien évidemment. Voulez-vous venir boire un verre chez moi ? J'ai tout ce qu'il faut pour discuter autour d'un bon verre. Et... j'ai un chèque à vous faire.
Holly J. Thomas

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#Re: Problèmes de voisinage
Jeu 30 Nov - 1:48



Problèmes de voisinage
feat Owen
"Eh du calme ! J'vais vous la repayer la bouteille. Yaura juste à la rajouter sur la longue liste de ce que je vous dois déjà." Seriously? Pour qui il se prenait? Je me trouvais déjà bien sympa de lui servir un verre alors qu'il n'avait rien fait d'autre que de mettre le chaos dans mon appartement, avait bousillé mon téléphone -je tentais de garder mon calme à ce sujet- sans parler du fait que j'aurais dû appeler les flics plutôt que la caserne car des hommes armés étaient venus certainement à la recherche de ce grand tas de muscles planté devant moi qui avait une balle dans l'épaule. Je fronçais les sourcils avant d'attraper mon verre et de boire deux gorgées par pure arrogance, une chose que je tenais de mon frère qui en avait inventé le concept avant d'enfiler une nouvelle paire de gants et de lui montrer son verre d'un geste de la tête "J'ai déjà recousu des femmes qui s'en foutaient de savoir si je leur servait déboucheur de chiottes ou des calmants. Maintenant posez vos fesses si vous voulez que je vous retire cette balle, car le verre de courage saveur tex' mex' est pour vous, certainement pas pour moi."

****

J'étais concentrée, analysant l'étendu des dégâts, la chaire était déchirée, on pouvait voir qu'il restait de petits éclats, un mélange de verre cassés, de clous et de boulons "Comment tu t'es fais ça?" Je voyais ce petite bout serrer les dents et pleurer sans ne faire aucun son, refusant de m'adresser la parole, alors je m'essayais avec quelques mots en créole Haitien avant d'ajouter en anglais "Tu peux me faire confiance, je ne suis pas de la police" je ne lui donnais pas plus de 11 ans, et malgré la douleur lisible dans ses yeux, aucun son ne sortait de sa bouche et il me répondit simplement en secouant sa tête d'enfant. Je soupirais et continuais de nettoyer la plaie, retirant les éclats de ce que je suspectais être une mauvaise blague ressemblant à une mini bombe improvisée dont il avait été victime et je décidais de lui raconter une anecdote de quand j'étais petite sous son regard curieux, ne comprenant certainement pas tout de ce que je lui racontais. J'avais été récupèrer de quoi soulager sa douleur même si je n'avais pu lui administrer une dose normale contenu de son jeune âge et de son état de famine. Il finit par me donner son prénom, Joshua, je lui sourit de toutes mes dents, prenant le plus grand soin possible de lui. l'horloge sur le mur de ma cuisine m'indiquait qu'il était bien trop tard pour qu'un enfant de son âge ne soit dehors, ainsi, j'avais à la fin réussis à le convaincre de rester pour manger et dormir, lui promettant qu'il était en sécurité ici.

****

La situation me rappelait Joshua, ce petit Haitien qui était venu frapper à ma porte un soir. Le lendemain il était reparti, et était revenu le soir suivant avec un dessin à mon attention, ou il m'avait représenté entrain de le soigner. Par la suite, je m'étais liée d'amitié avec lui et l'avais autorisé à revenir et même à passer au dispensaire ou je travaillais principalement en journée. Un rapide coup d'oeil en direction de mon réfrégirateur ou était accroché le dessin me fit sourire, avant que je ne reporte mon attention à mon patient du moment. A ma grande surprise, Owen était plus tolérant à la douleur que ce que je lui aurait accordé. J'étais concentré à extraire la balle avec la précision d'un chirurgien. Malheureusement, ce n'était pas la première blessure par balle que je traitais, mais celle-ci avait le mérite d'être propre "Vous devriez vous en sortir sans une cicatrice normalement". Je retirais enfin la douille qui s'était fichée pendant que le blond qui me faisait face me raconta le déroulé de sa soirée, buvant une gorgée qui lui fit avaler la totalité du verre au passage. Je me redressais légèrement, posant le bistouri avant d'attraper devant moi de quoi le recoudre "J'ai des strips mais ils ne seront pas assez costauds, je vais devoir recoudre... on reste au déboucheur de chiotte ou est-ce que je vous administre un anti douleur? Dans les deux cas ça va faire mal car rien de ce que j'ai n'agira immédiatement" J'hochais la tête quand il me donna sa réponse et préparais mon aiguille, soufflant doucement avant de ne me pencher de nouveau vers lui. Il était impossible de nier le fait qu'il était bel homme et taillé comme un Dieu grec, cet homme était d'une beauté à couper le souffle, le genre de mec qui puais les emmerdes à coup sur car vous pouviez être certaine de finir avec le coeur brisé par la suite.

"Disons que j'ai eu un léger différent avec un client. Je suis le gérant du SoundSystem, vous connaissez peut-être ? Un nightclub pas très loin d'ici. Bien réputé, de la bonne musique et surtout les meilleurs cocktails de tout Londres ! Bref. Le client en question n'avait pas l'argent pour payer ses consommations, et le ton est monté. Ce que j'ignorais, c'est qu'il avait un flingue. Et apparemment, mes agents de sécurité l'ignoraient aussi car il est rentré dans le club avec. Faites moi penser à en virer deux ou trois quand vous m'aurez raccommodé. " J'hochais la tête et commençais mon opération de rafistolage avant de lever légèrement mon regard vers ses iris d'un bleu prenant "Vraiment? Impressionant" Je souris et haussais les épaules "Ca se vaut, mais je ne suis pas une fille de la haute vous savez ... et même si j'apprécie beaucoup la boite en elle-même, il y a beaucoup trop de fils à papa pour moi" je lui montrais mon verre d'un mouvement de tête avant de ne plonger une fois de plus mon regard dans le sien "Mon côté Américain me force à préfèrer le bourbon et la bière en bouteille" J'étouffais un rire avant de ne me remettre au travail. Je soupirais et fronçais légèrement les sourcils quand il vint de parler des hommes armés qui étaient venu, et je faisais de mon mieux pour rester concentrée, plaquant ma langue contre mon palais avant de ne me morde la lèvre et je continuais à cent fois sur le métier polir mon ouvrage avant de ne me redresser, m'arrêtant en plein milieu et je montrais la porte de mon index gauche "Je refuse que ça se reproduise, ça va faire quelques années que je suis ici et on a jamais eu aucun soucis, il y a des personnes âgées et des familles avec enfants dans l'immeuble Owen, et il est hors de question qu'on ne soit pas en sécurité chez nous." J'avais rencontré beaucoup trop de personnes qui avaient perdu quelqu'un à cause de règlements de comptes, de disputes qui avaient mal tournées, la méchanceté gratuite ou encore tout simplement la guerre,. J'avais parfois été aux premières loges de l'horreur que représentaient les armes à feux "Et déjà est-ce que c'est légal sous prétexte que vous êtes concurents?" Je grognais doucement avant de ne finir ce que j'avais commencé "Je vais aller lui dire deux mots à cet abruti."

Owen analysais ce que j'avais fais et je ne pus m'empêcher de sourire, je n'étais pas une débutante, je savais ce que je faisais, et j'étais satisfaite de voir l'étonnement sur son visage "Vous vous attendiez à ce que je sois une médecin de bas étage à cause du déboucheur de chiotte saveur tex' mex'?" Je retirais ma paire de gants avec soin avant de les jeter et je filais me laver les mains pour finir par vider mon verre cul sec et je secouais la tête "Hors de question que je vous laisse rentrer et encore moins que je vous suive alors que je viens de vous dire que j'ai vu un mec armé qui a tenté de rentrer chez vous, je m'en voudrais si j'avais votre mort sur la conscience, surtout après le bon travail que je viens de faire." Je sortis ma bouteille et resservit nos verres "saveur caviar ça vous va?" J'étouffais un rire et me retenais de sourire mais c'était chose compliquée étant donné que je me moquais délibérement de lui. Je soufflais un bon coup avant de ne boire une gorgée après avoir trinqué avec lui "Avant de parler d'argent et réparation, vous devez manger un truc, vous avez perdu pas mal de sang, rien qui ne m'inquietes à en juger par votre état, mais je ne dis pas que des conneries non plus ..." Je bus une nouvelle gorgée avant de poser mon verre et je filais dans ma chambre pour me rendre dans ma salle de bain avant de ne revenir avec quelques affaires, dont une serviette et un tshirt "La salle de bain est de ce côté si vous voulez, c'est le tshirt de mon frère, vous semblez faire la même taille donc il ne devrait pas y avoir trop de soucis, je vais nettoyer tout ce bazar et, est-ce que des pâtes alla vongole aux légumes vous iraient?" Facile, rapide à faire, même si je savais que je m'appliquais d'avantage en temps normal quand j'avais l'ensemble des ingrédients, je ne doutais pas du fait que la version express ferait l'affaire.


Peut-être un jour j'arriverais à te répondre dans les temps impartis   siffle Mais comme je te l'ai dis, même si je suis désolée de t'avoir fait patienter bien plus longtemps que prévu, en dehors du texte que j'avais perdu initialement, le retard supplémentaire était volontaire parce qu'une histoire incroyable digne d'un film m'est arrivé, et que j'ai kiffé ma vie tout simplement ! Des bisous mon chat, j'espère que ça va te plaire !  fou  stp  
Owen Evans

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#Re: Problèmes de voisinage
Dim 3 Déc - 12:55
Problèmes de voisinage
Le sang est la sueur des héros By S.G. Champion
Plus les minutes s'égrénaient, plus Owen appréciait cette femme et son tempérament de feu. La moitié de son appartement venait d'être ravagé par un fou furieux qui était venu syncoper pile sur son beau tapis d'entrée, mais elle trouvait le moyen de faire de l'humour sur la situation. Humour cynique, certes, mais humour quand même. Elle savait renvoyer la monnaie de sa pièce au grand blond et ce n'était pas pour lui déplaire. Devant son physique imposant, la grande majorité des personnes n'osait dire mot et avaient plutot tendance à ne pas vouloir se le mettre à dos. Mais sa voisine n'en avait que faire. Elle le traitait comme un patient lambda, ce soupçon de raillerie en plus qui lui faisait bien sentir qu'elle n'en avait pas finit avec lui. Peut-être s'était-elle offensée des remarques d'Owen sur son "débouche-chiottes", sur lequel elle semblait faire une fixette. Certes, il y était sûrement allé un peu fort avec ce terme. Il aurait du se taire et accepter la boisson en y ajoutant des remerciements, mais quand il s'agissait d'alcool, il perdait tout sens des règles de savoir-vivre. L'alcool, c'est sacré. On ne badine pas avec l'alcool. ~ Owen Evans, 2023.

Alors qu'elle achevait son oeuvre dont son épaule était la toile, elle ne s'empêcha pas de glisser une remarque qui toucha Owen tel un crochet de Tyson dans l'estomac. Elle avait raison, malheureusement. Il se rendait compte qu'en venant ici, il avait mis tout son immeuble et ses habitants en danger. Il ignorait certes que des types armés le pourchassaient, mais la simple vue de la trainée de sang qui avait dû s'écouler sur son passage aurait pu suffir à alerter tout le quartier. Vous voyez souvent des types se vider de leur sang en plein milieu de la rue, vous ? Il aurait voulu lui répondre. Il aurait voulu lui présenter des excuses, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Tel un enfant se faisant gronder par ses parents, il ne parvenait qu'à ouvrir et fermer la bouche sans qu'un son ne s'en échappe. Il préféra se lever de sa chaise, passer le tee-shirt qu'elle lui tendait et filer vite chez lui prendre une douche bien chaude.

C'était sans compter sur Holly qui allait le surprendre, une fois de plus. Mais qui était cette fille ? D'où venait-elle ? Etait-elle seulement de cette planète ? Un inconnu avait causé plusieurs centaines de dollars de dégâts dans son appartement, et elle l'invitait à manger chez elle après lui avoir fait une suture parfaite ? Quel genre de personne faisait ça ? L'invitation n'était tout simplement pas refusable. Elle lui presentait tout simplement un de ses mets préférés, derrière les lasagnes et les bolognaises. Pasta alle vongole ? Vraiment ? Après une telle proposition, je ne peux plus rentrer chez moi ! La douche devra attendre ! Et puis par la même occasion vous me raconterez comment vous botterez les fesses de mes ennemis potentiels ! Flanqué du magnifique tee-shirt MPFCV (Mouvement Pour les Frites à la Cantine le Vendredi) du frère d'Holly, il alla se passer un coup d'eau dans la salle de bain. Ce faisant, il se vit dans le miroir et ne pu s'empêcher de remarquer qu'il avait le teint exsangue. Ben dis donc mon Wenny, t'as vraiment une sale gueule.

Il revint dans la cuisine et proposa son aide à la brune, qu'elle déclina sous prétexte qu'il était convalescent et qu'il avait besoin de repos. Docilement, il prit place sur un siège autour de l'îlot central et but une rasade du nouveau bourbon que sa voisine lui avait versé. Aaaah, là ça commence à parler ! Vous me faîtes plaisir, chère voisine. Finalement, elle avait bons goûts. La question était maintenant de savoir qui lui avait offert la piquette qu'elle lui avait servie auparavant. Sûrement quelqu'un qui lui voulait du mal, assurément. Ils pourraient même conclure un arrangement. Holly s'occupait des rivaux d'Owen tandis que ce dernier traquerait la personne qui lui avait offert cette bouteille. Il devait en revanche reconnaître que le spiritueux lui avait bien servi pendant qu'Holly s'employait à le recoudre. En cela, il se sentait reconnaissant et redevable. Il espérait trouver un moyen de lui rendre la pareille, un jour, autre que le chèque à plusieurs zéros qu'il devrait lui signer. 

En attendant, il se sentait fortement inutile. A défaut de l'aider en cuisine, il pouvait au moins lui tenir la conversation. Il se leva de son siège et apporta un verre à la cuisinière d'un soir. Tenez, il n'y a aucune raison que je picole seul. Alors santé. Ils trinquèrent à l'aventure et aux rencontres fortuites puis burent une lampée du divin breuvage. Encore une fois, veuillez m'excuser d'avoir gâcher votre soirée. Manifestement, ce n'est pas ce que vous aviez prévu et je suis désolé d'avoir contrecarrer vos plans. Il la regardait s'activer à éplucher les légumes et ne pouvait la laisser tout faire seule. Allez, laissez-moi au moins couper les légumes. Laisse-moi au moins faire ça. Je vous promets que je ne retournerais pas le couteau contre vous. Il espérait seulement qu'elle appréciait l'humour noir parce que cela composait une grande partie de sa palette humoristique. Ne lui laissant pas le choix, il prit un couteau dans le porte-couteau et entreprit de couper un poireau dans la longueur puis en demi-lunes.

Il adorait cuisiner. Malheureusement, il ne le faisait que trop peu. S'il n'avait pas embrassé une carrière dans le milieu de la nuit, il aurait sans doute entrepris une formation de chef. Où rangez-vous vos poêle ? Ou un wok, si vous en avez un. Ce serait le top. Puis son regard erra sur l'imposante malette de secours qui trônait sur l'îlot.Bon alors, vous êtes secouristes c'est ça ? Du bon matos, une précision d'orfèvre, à moins que vous ayez un abonnement à l'atelier couture au bout de la rue, vous bossez forcément dans le médical. J'ai de la chance d'avoir enfoncer votre porte et pas celle de Monsieur Heckles, l'irritable voisin du dessous. Vous l'avez déjà croisé ? Un vieux monsieur au crâne garni de quelques touffes de cheveux et à la silhouette dégingandée qui crie sur quiconque passe dans le couloir ne serait-ce qu'en chuchotant



Problèmes de voisinage B5a2af9d409ad87a43a176323a2bbdf4130839c0Problèmes de voisinage D046d6ae1106ccc48b6193a0fbc80ec331c3ba8f
Holly J. Thomas

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#Re: Problèmes de voisinage
Jeu 29 Fév - 6:30



Problèmes de voisinage
feat Owen
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HOLLY

Le grand blond sortait d'une autre galaxie, ou alors c'était dû à la quantité de sang qu'il venait de perdre. Je m'étais attendu à ce qu'il soit bien plus chochotte que cela, mais il n'avait pas bronché, j'en venais meme à me demander si c'était la première fois qu'il recevait une balle... Je n'avais pas pris conscience d'à quel point il était grand avant qu'il ne se lève, Owen était un géant et devait frôler le mètre quatre-vingt-dix s'il ne le dépasse pas ... Cet homme était fait entièrement de muscle, pas un pète de gras... God damn it, a-t-il seulement un défaut? Tout chez lui semblait etre un piège pour femme, sa voix, ses yeux, sa musculature de Die greque qui rappelait ce physique de super héros ... Physiquement, Owen correspondait à 100% au type d'hommes qui me plaisent. Je secouais la tete, l'alcool commençait certainement à me monter à la tete, meme si j'avais encore les idées claires, heureusement d'ailleurs car tu viens quand meme de lui recoudre le bras ! Je l'écoutais, buvant une gorgée de mon verre et étouffais un rire, faisant taire ma conscience par la meme occasion.

J'étais revenu avec des affaires appartenant à mon frère qui lui aussi était un sacré costaud et je mis une seconde avant de ne détourner le regard quand il se débarassa de ce qu'il lui restait de tissus pour se retrouver torse nu au milieu de ma pièce à vivre avant d'enfiler le tshirt que je venais de lui tendre, oh lord pray for me, j'avais pu voir ses abdos se contracter à chaque mouvement qu'il faisait, la température dans la pièce montait d'un cran -pour moi en tout cas- et en une fraction de seconde, je lui pardonnait l'ensemble des dégâts qu'il avait pu causer dans mon appartement. Aujourd'hui, j'en avais eu la preuve, Dieu existe bel et bien. Le temps d'un instant, il me regarda comme si j'étais un alien et je levais les sourcils en l'écoutant avant de ne me mettre à rire doucement et de secouer la tete "Je serais quel genre de personne si je vous laissez rentrer chez-vous dans ces conditions ..." Il en était hors de question "Vous devez manger quelque chose." Je n'avais laissé aucune place à la négociation. Prendre une douche chez lui? Il allait me faire fumer de la tete, meme pas en reve. S'il n'avait pas un ami qui pouvait l'accueillir ce soir ou meme se prendre une chambre d'hotel, il allait passer la nuit ici, putain Holly non c'est un inconnu! Tu le connais pas ce gars ! 

Je pouvais le sentir s'impatienter sur son siège, il avait besoin de bouger, de s'occuper les mains, sans doute se sentait-il inutile et cela pouvait se voir à sa façon de ne pas tenir en place. "Tenez, il n'y a aucune raison que je picole seul. Alors santé." Je pris le temps de faire une pause quand à la tâche que j'étais entrain d'accomplir afin de trinquer avec lui et je bus une nouvelle gorgée. Ce nectar je n'avais appris à l'aimer que trop tard, mon frère et mon père en étaient des amateurs. Quand il reprit de nouveau la parole, je secouais la tete et posais mon verre "Justement stop, je pense qu'on en est plus au stade des formalités et qu'on peut se tutoyer non? Moi c'est Holly." Je lui tendis la main et lui sourit doucement, still a strager Hol', je décidais d'ignorer l'intervention de ma conscience, car meme si c'était vrai et que la situation ne me faisait pas voir cet homme d'un très bon oeil, et qu'il en allait de meme de ses fréquentaions -amicales ou rivales, ça j'en avais pas la moindre idée!- Owen avait de ces visages qui inspirait confiance. Il n'avait pas cherché à avoir mon prénom, peut-etre le connaissait-il grâce à notre voisinage -ou peut-etre était-ce aussi simplement le fait que mon nom était écrit sur ma boite au lettre- et je n'avais pas demandé le sien non plus, pour ma défense, en revanche, j'étais tombé sur sa pièce d'identité, un réflexe de médecin ... Je levais un sourcil quand il me supplia de le laisser m'aider, promettant de ne pas retourner le couteau contre moi et meme si je fronçais un instant les sourcils, je ne pus m'empecher de laisser échapper un rire, trouvant la situation complètement riddicule et je mettais une main devant ma bouche pour tenter au mieux de contenir mon amusement Pardon ... c'est juste que... mon sourire s'étirait sur mes lèvres et je riais à nouveau "Oh boy, si tu savais... je travaille avec des presque eclusivement des hommes qui sont aussi des grands tas de muscles et mâchos pour la plupart ... les apparences sont trompeuses Mr evans" j'attrapais mon verre pour en boire une nouvelle gorgée avant de ne retourner à mes pates.

Les ustensiles nécessaires sortis, je m'affairais à faire sauter les légumes avec une quantité généreuse de beurre et de vin blanc dont il me restait une bouteille ouverte au frigo. Les linguine alle vongole faisaient partis de mon top 10 des plats dont je raffole, et bien que je n'avais pas de palourdes à disposition, je savais que le résultat n'en serait pas moins bon pour autant. Je ne pus m'empecher de sourire doucement à son compliment caché et je secouais la tete "A part le fait que je n'avais pas prévu de travailler et pensais me coucher plus tôt, vous n'avez rien chamboulé ... Je ... j'ai un peu tardé au travail ce soir, je venais de rentrer ..." Ce n'était pas tout à fait la vérité, mais cela n'était pas un mensonge non plus. Je forçais le grand blond à s'assoir et l'occupa à mettre la table, juste pour lui, avant de ne couper l'eau des pates et je suivais son regard sur mon matériel un sourire aux lèvres "J'ai plusieurs casquettes... un mélange de 'j'ai du mal à décrocher' et de 'je dormirais quand je serais morte'..." Je finissais la préparation de mon plat avant de dresser l'assiette de mon invité "Parmesan?" Je servis deux verres d'eau et déposait un paracetamol sur la table en lui faisant comprendre que je ne lui laissais pas d'autres choix que de l'avaler et j'attrapais mon verre pour en boire une gorgée "A vrai dire, je suis médecin urgentiste ... Je suis affectée en caserne chez les pompiers en tant que réserviste, ce qui me permet de pouvoir etre bénévole dans une association à côté et de filer un coup de main au restaurant de ma mère aussi afin de la soulager un peu ..." J'étouffe un rire et vide son verre "le repos je ne connais pas vraiment ça ... mais je peux rajouter les frais d'intervention à domicile à cette longue liste si tu souhaites." Je le taquinais et mon visage me trahissais, je n'arrivais pas à cacher mon amusement, et j'ai toujours de toute façon été une personne qu'on pouvait lire comme dans un livres ouvert, mon visage avait été façonné avec les sous-titres sans que je ne sois obligée d'exprimer le moindre mot ! Je riais doucement quand il enchaina avec l'affreux voisin du dessous et je secouais la tete "Monsieur Heckles n'est certainement pas des plus aimable mais il n'est pas méchant pour autant... il a ses tetes ça c'est sur et... je crois qu'il m'aime bien !" Son sourire était contagieux et je l'inspectais quand il commençait à manger, lui souhaitant bon appétit au passage avant de ne me pincer les lèvres "Alors...?"  
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#Re: Problèmes de voisinage
Jeu 28 Mar - 21:25
  



Problèmes de voisinages

Il régnait une tension palpable dans cet appartement. Un mélange de peur liée aux évènements qui venaient de se produire avec une tension beaucoup plus... hormonale... Pendant presque une demie-heure, ils s'étaient retrouvés quasiment collés l'un à l'autre, leurs souffles se mélangeant parfois, leurs regards se croisant par intermittence. Le contact régulier de ses doigts délicats sur son bras et son épaule lui donnait la chair de poule. A moins que ce ne soit l'adrénaline qui redescendait petit à petit. Owen n'aurait su le dire. Ce qu'il savait, en revanche, c'est qu'il appréciait son tempérament déterminé et son côté rentre dedans. Elle n'avait pas froid aux yeux et c'était rafraîchissant dans ce monde où personne n'osait lui tenir tête.

Holly... Elle se nommait donc Holly. Enfin il pouvait mettre un nom sur sa couturière préférée. Elle lui tendit la main et il la prit dans la sienne et y déposa un baiser. Il pouvait paraître vieux jeu, mais il était ainsi. Là où certains verraient en ce geste une pratique d'un autre âge, il y voyait un geste de galanterie, une marque de respect. Et après tout, ces mains en méritaient un minimum, elles qui l'avaient rafistoler avec une propreté chirurgicale. Et comme si cela n'était pas suffisant, elles leur faisaient à manger. Mais dans cette tâche, Holly, donc, le laissa participer... à petite dose. Il eut seulement le droit de couper le poireau, qui remplacerait les palourdes, sous le regard expert de sa voisine. Puis vint le moment de la dégustation. Comment ça parmesan ? Evidemment parmesan ! Faisons ça dans les règles de l'art, tout de même ! Faignons d'être napolitains au moins pour ce soir ! Et je ne dis pas cela parce que la mafia me court après, termina t-il avec un sourire en coin.

Celle-ci, elle était osée. Il ne l'assumait pas complètement. Il ne savait pas si c'était le moment ni même la personne avec qui il pouvait faire de l'humour noir. Après tout, il ne la connaissait que depuis une heure et ne connaissait pas où elle se situait sur l'échelle de l'humour. Sur cette reflexion personnelle, il porta la fourchette à sa bouche. Il vit du coin de l'oeil qu'Holly ne le lachait pas du regard. Elle attendait son verdict en se pinçant les lèvres, comme s'il avait peur qu'il ne trouve pas le plat à son goût. Il mâcha longuement la première bouchée laissant passer sur son visage toutes sortes de réactions. Il fronça les sourcils, plissa le nez et fit une grimace qu'il voulut dissimuler, en vain. Il jeta un regard désolé à Holly et dit ce qu'il en pensait: Mmmmh, très honnêtement, je suis vraiment navré. C'est difficile à dire, toi qui t'es donnée tant de mal mais... Je vais devoir venir manger ici tous les soirs ! C'est absolument succulent !

Il se mit à rire aux éclats, mais il ne sut pas si cela était dû à la tête de sa voisine ou à la tension qui redescendait doucement. Ou le whisky qui commençait doucement à lui cogner le casque... Sûrement un mélange de tout cela. Additionné au fait qu'il ne dormait que très peu, l'ensemble formait un cocktail explosif ! Mais lui qui pensait avoir une vie bien remplie, riche en rebondissements et en travail, il dût admettre que la sublime brune ne chômait pas non plus. Et tu arrives à cumuler tout ça dans une seule vie ? Il te reste un peu de temps pour dormir ou tu fais comme moi, tu carbures au café ? Il était vrai que le grand blond ne calculait le nombre de tasses qu'il ingérait par jour mais il savait déjà que ce chiffre lui ferait mal à la tête.

Il enchaina goulûment les fourchettes de ses pâtes alla vongole et une fois son assiette terminée, il lorgnait déjà la poêle juste devant lui. Tu vois un inconvénient à ce que j'en reprenne un petit peu ? Je ne sais pas si se prendre une balle fait ça à tout le monde, mais j'ai une faim de loup ! En se servant, il posa une des nombreuses questions qui lui trottaient dans la tête: Alors comme ça tu bosses chez les pompiers ? Tu dois avoir une sacrée poigne pour te faire respecter ! Mais sur ce point, il ne se faisait aucun souci. La jolie brune lui avait déjà fait étalage de son tempéramment et il avait la sensation qu'il n'était pas au bout de ses surprises. Me laissera t-elle au moins passer la nuit chez moi ? Je n'en suis même pas sûr, songea t-il. Manquerait plus qu'elle me séquestre chez elle ! Mon Dieu ! Je suis tombé chez une psychopathe !!!

© Mouette / Icon : tumblr / Citation : Marylin Monroe


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Holly J. Thomas

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Holly J. Thomas
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#Re: Problèmes de voisinage
Mer 8 Mai - 6:18



Problèmes de voisinage
feat Owen
Le blond sembla étonné quand je lui proposais un rapide plat de pâtes -un de mes préféré cela dit- l’eau était déjà sur le feu, j’y ajoutais une pincée de gros sel, d’huile d’olive, tout en m’attelant à la découpe des différents légumes qui viendront agrémenter ce plat. J’étouffais un rire, attrapant mon verre pour en boire une gorgée avant de ne faire sauter mes légumes que je déglaçais dans du vin blanc avant de me tourner vers ce qui donc était mon voisin “Il faut croire que c’est votre jour de chance, pas certaine que je puisse en dire autant” une pique supplémentaire quand à l’état de mon appartement, et je lui souriais doucement, attrapant mon verre pour boire une nouvelle gorgée avant de ne froncer les sourcils “J’ai une batte de baseball, je n’hésiterai pas à leur casser les genoux” j’étais à moitié sérieuse, si cela été mérité et que tous les habitants de l’immeuble étaient en danger parce qu’une boîte concurrence n’aimait pas l’ombre que mon voisin leur faisait, je savais que je n’hésiterai pas à utiliser ma batte pour les convaincre de ne pas ramener leur fraise ici, mais même si j’avais été à bonne (ou mauvaise selon le point de vu) école. Je jetais un rapide coup d’œil en direction de ma chambre où la porte était ouverte, posant mon regard sur ma batte de baseball à paillettes, un souvenir de ma première colocation avec Aria, j’étouffais un rire, portant le verre en cristal à mes lèvres avant de ne secouer la tete, c’est une histoire pour une autre fois

Alors que je lui tendais la main après m’être présentée, je fus surprise quand il se pencha, la saisissant pour y déposer un baiser, ainsi, un petit rictus se posa au coin de mes lèvres. Je n’ai jamais été le genre de poupée précieuse et aristocrate, mais j’appréciais sincèrement ces marques de courtoisies très British. Je me pinçais les lèvres avant de ne me remettre à la tâche et finir par lui préparer une assiette. Un rire m’échappa de mes lèvres quand je l’entendis faussement s’offusquer à propos de ma suggestion de parmesan et je l’écoutais continuer tout en voyant son sourire s’élargir au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche. Sous ses allures de grand gaillard, cet homme était un vrai clown. Il semblait méditer ses paroles et je levais les yeux en l’air quand il parlait de mafia italienne si seulement il savait…

J’attendais son verdict et j’avais commencé à cerner le personnage et je savais que la blague allait sortir quand il commençait “Mmmmh, très honnêtement, je suis navré. C’est difficiles dire, toi qui t’es donné tant de mal mais …Je vais devoir venir manger ici tous les soirs! C’est absolument succulent!” J’étouffais un rire, secouant la tête en détournant le regard pendant qu’il s’esclaffait et je joignis l’ensemble de mes doigts ensemble pour former un dôme avant de ne secouer ma main comme le fait régulièrement -tout le temps- ma mère pour nous houspiller ou simplement s’exprimer avant de ne lui répondre en italien “Fuori discussione! Già non cucino per me, quindi ancor meno per un vicino che mi parla di mafia!” je lui souris avec arrogance, buvant une nouvelle gorgée avant de ne secouer la tête, lui faisant comprendre que je n’allais pas lui donner la traduction de ma phrase avant de poursuivre “En une semaine je pourrais dire à Dieu à ma caution, donc c’est non!” sans parler du fait que j’allais devenir folle, car vu le début de mots qu’il avait à la minute dans cet état là, je n’osais pas imaginer ce qu’il en était quand mon voisin de palier était en pleine forme ! “Mangia e stai zitto!”*

La suite de la discussion se fit autour de mes différentes occupations et j’hochais la tete avant de ne rire un peu plus, étais-ce l’adrénaline? Les médocs, ou encore le bourbon? Mais Owen semblait en pleine forme et je posais les yeux sur son épaule, il était drôlement réactif pour un blessé par balle. “Café Noisette”, je le corrigeais “J’avoue carburer pas mal aussi et j’ai la chance de pouvoir adapter assez facilement mon planning… le côté réserviste c’est pour pouvoir avoir du temps pour donner un coup de main à ma mère ou encore pour garder ma nièce, mon frère… s’absente régulièrement pour le travail alors je fais de mon mieux pour qu’elle ne se sente pas seule” je souris tendrement en pensant à Emma. Ce petit bout blondinet qui était un vrai petit bijoux. Je secouais la tête quand il me demanda si ça me dérangeais qu’il se resserve, je lui indiquais qu’au contraire et ne le laisser pas toucher à la casserole “tu es blessé, pas de risque inutile car je ne recule plus personne à cette heure-ci!” je vidais mon verre avant de ne mettre de l’eau à chauffer et d’apporter tout le nécessaire pour me faire un thé avant de ne m’assoir “Affirmatif. Mon grade m’y oblige et en tant que femme dans un milieu d’hommes, c’est plus que nécessaire si on ne veut pas se faire marcher dessus. Et toi? Depuis quand te faire tirer dessus est une passion?” Je souris doucement, buvant mon verre d’eau en attendant une réponse.

*”Hors de question! Je ne cuisine déjà pas pour moi, alors encore moins pour un voisin qui me parle de mafia!”

*”Mange et tais-toi!”
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#Re: Problèmes de voisinage

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