Well. We're gonna be late! ft. Elijah

Well. We're gonna be late!

ft. @Elijah Artwood

Janvier 2023

C’était une journée tout à faire ordinaire; du moins ça l’était au calendrier. Rien de particulier de prévu, elle n’avait même pas émie un son à ce sujet. Ça avait beau être son anniversaire aujourd’hui, rendu à l’âge qu’elle avait, elle n’avait même plus de raison particulièrement de fêter un changement d’âge. En somme, ça lui rappelait que plus qu’elle vieillissait et qu’elle était tout aussi seule. Ces rêves, ceux de jeunes filles, tordus par Javier; était si loin de sa portée; et elle n’avançait pas à tourner en rond et en sortant, abusant de la bouteille régulièrement. Des coups réguliers ? Si, elle en avait. Mais fallait pas vraiment compter là-dessus; d’autant qu’elle était plus vraiment le genre de jeune fille aux yeux brillants et aux espoirs débordant qu’elle avait été en quittant Cian pour Javier.

Alors elle avait filler au boulot après avoir avaler rapidement un reste de sa salade de pois chiche et quinoa avant de balancer les plats dans l’évier quand elle avait vu l’heure. C’est qu’elle pouvait pas être en retard; et quand on l’avait appelé plus tôt pour remplacer une collègue malade; elle avait regardé sa montre avant d’accepter, sauter dans la douche et se préparer à quitter la maison. Il fallait qu’elle se dépêche, surtout avec la neige qui tombait dehors et parce qu’elle marchait.

18h00 – Dernier cours de la journée. C’est que ça été très long quand même enchaîné les cours les uns après les autres, mais les sourires qu’elle s’attira et l’énergie qu’elle développait était néanmoins très plaisant. Bon, c’était un extra cours à faire, non prévu, mais ça allait le faire. Arrivé à la réception, Felicia regardait les inscriptions derrière le comptoir à l’écran d’ordinateur. Petit groupe, mais elle n’allait pas l’annulé pour autant, ça aurait été mal vu et y’avait toujours de la place pour les gens qui était sur les machines s’il décidait de se joindre. Quand elle releva les yeux, elle nota un visage qu’elle connaissait au comptoir.

Euh. Qu’est-ce que tu fais ici ? - C’est qu’elle a l’air très contente de le voir, même si elle est loin d’être radieuse, ces cheveux remonté dans un chignon désorganisé, son ensemble de yoga moulant gris pâle avec ce croc top lui pendant sur une épaule vieux rose. Parce qu’elle n’y avait jamais vu avant. Y-avait-il quelque chose de prévu ce soir sans pour autant qu’elle le sache ? Possible. Après tout, même si elle avait été absente un certain nombre de temps, la date elle n’avait pas changé. Elle fit une moue désolée, avant de décider de prendre les choses en mains.

Si t’es venu me chercher, j’donne un dernier cours, qui commence dans… 10 minutes. - Et vint alors, contourner le comptoir, un sourire amusé sur les lèvres, alors qu’elle le prenait par le bras pour l’attirer jusqu’au vestiaire à côté des salles de classe. C’est qu’elle est un peu tactile Jones, un peu et qu’Elijah n’est pas forcément habitué à créer de la distance. Quoique peut-être un peu maintenant ? ou pas? – Reste pour le cours. Joins ou regarde. Quitte à rester debout à la réception! – Et elle la fait cette moue adorable qui donne envie à la majorité de ces proches de lui dire oui, habituellement. – Allez!

C’est qu’elle a l’air de bien vouloir qu’il se mette au yoga, vous trouvez pas ? Et puis, il risque quoi, c’est un cours pour débutant. C’est pas comme s’il allait finir par se tenir sur les coudes et la tête en bas... Quoique. Sait-on jamais avec Felicia aux commandes.

Code by Joy

Well. We're gonna be late! ft. Elijah Tumblr_nfgblxcFle1tfyafuo4_250

Well. We're gonna be late! ft. Elijah Taylor-swift-cheers

So it's gonna be forever ♔ Or it's gonna go down in flames

Un jour comme les autres ? Sans doute pour la majorité de Londres. Mais pour ta sœur et toi, il était loin d’être ordinaire : depuis quelques temps, Lyanna préparait l’anniversaire de Féli, sa meilleure amie et c’était tout naturellement que tu lui avais proposé de l’aider : Féli avait le bon goût d’être la tienne, aussi, d’amie et… plus si affinités. Les préparatifs terminés ; t’avais décidé d’aller chercher la blondinette à domicile – enfin, sur son lieu de travail : si Féli ne venait pas à toi, tu irais jusqu’à Féli. CQFD.

Lyanna dans le coup, elle t’avait dit quand Féli terminait. Quant à toi, tu avais regardé les horaires de ses cours sur internet : tu voulais la surprendre jusqu’au bout. Une fois sur place, tu passais la porte comme un yogi ordinaire, jusque dans ton accoutrement, troquant tes fringues de ville pour quelque chose d’un peu plus… casual. L’air de rien tu passais devant Féli, espérant pouvoir lui faire la blague de taper l’incruste dans son cours You funny bastard… Mais elle ne mit pas longtemps à voir la supercherie. oupsi. Un sourire naissant sur tes lèvres tu la saluais, d’abord sobrement : tu n’étais pas pour les effusions, mais lorsqu’elle t’entrainait vers les vestiaires, tu la gratifiais d’une accolade bien plus chaude que tu avais pu lui offrir comme salutations précédemment… tu déposais un baiser sur sa joue et murmurais à son oreille : « happy birthday, pretty you ! »

Tu défaisais ton étreinte et lui adressais un clin d’oeil et hochais la tête « regardes, je suis déjà en tenue ! Tu ne croyais tout de même pas que j’allais me contenter de t’attendre à la réception ?! J’ai terriiiiiblement besoin de me détendre ! » tu prenais une pause dramatique, d’un jeu d’acteur épouvantable que tu ne sortais que pour la plaisanterie : cas d’extrême urgence, tu n’hésitais pas à faire vivre de durs moments à ton art si ça pouvait provoquer des rires. Tu lui adressais un clin d’oeil et déposais ton sac dans un casier, en glissant la clé dans la poche à fermeture éclair de ta veste de sport « allez, j’te suis ! J’espère que c’est pas un cours pour confirmés ? Je n’ai de Yogi que le thé, et j’suis pas contorsionniste non plus ! » que t’avais lancé, moqueur, avant de suivre la jeune femme jusqu’à la salle où elle donnerait son cours...

@Felicia Jones cookie

+WELCOME TO MULBERRY STREET+
Keep your sunny days leave us in the rain. Tie strings to our hands and feet To rain on your parade.You can have the weekends, we will live between them. Keep your pills, save your breath, and don't ever forget: Get out of our way we're moving sideways...

Well. We're gonna be late!

ft. @Elijah Artwood

Contorsionniste. Ah oui ? Fallait être flex pour faire du yoga un brin pas au niveau ou on pouvait licher notre talon en passant notre corps par l’intérieur de nos cuisses. Y’avait une différence entre les compétences de cirques et les classes qu’elle donnait à la majorité des personnes qui y assistaient. Si lui n’était pas contorsionniste, l’était-elle ? Ou était-ce l’image qu’elle avait projetée sur Artwood ? Ça devait être la manière dont elle levait les jambes et avait un talent mesuré pour quelques positions athlétique à la mode Kamasutra. Oui, ça devait être cela. N’empêche que ça lui donna un éclat mesuré sur les lèvres alors qu’elle le regardait peut-être un peu trop intensément installer son matériel et ces chaussures dans le cassier qu’elle lui avait trouvés.

Je pense que j’ai une très bonne idée de ta flexibilité, Eli.

Elle ne se sera pas retenue de lui lancer un regard oblique avant de faire tournoyer un set de clé entre ces doigts, ceux de la console de son de la classe avant un air ‘’n’en parlons pas ouvertement pas’’ alors que son chignon déconstruit passait de gauche à droite dans une désorganisation semblable à celui qu’elle avait post-baise quand elle prenait la peine de vraiment attaché ces cheveux avant.

Alors. C’est un cours de débutant, et dans le pire des cas, je fais du cas par cas pour faire évoluer la posture. Tu verras bien.

Mais son sourire, il lui donne probablement l’impression qu’elle ne va pas le ménager pour autant. Et c’est sur cet air qu’elle le mènera dans la salle ou les lumières sont tamisés, quelques tapis son tirer au sol et deux femmes d’âges mûres s’étirent en discutant de leurs enfants et qu’un homme plus loin à l’air de se demander ce qu’il est sensé faire de ces chaussures. Elle laisse tranquillement Elijah trouvé les tapis au fond de la salle, rouler et bouclé alors qu’elle prend un instant pour aller saluer le nouveau qui finalement dépose ces espadrilles à côté de son sac de sport qu’il a rentré dans la classe au lieu de la mettre dans un cassier. À la console, Felicia met de la musique sans paroles calme d’air connu avant d’apporter la manette multi appareil et de débuter à s’asseoir sur son tapis et s’étirer paisiblement. Elle fait un signe de la tête, du genre, fais pareil -ou du moins essaie- au frère de sa meilleur ami et soulevant un bras haut et en descendant sur sa jambe, plus recommence de l’autre côté.

Code by Joy

So it's gonna be forever ♔ Or it's gonna go down in flames

Trop d’infos. Trop. De putain. D’infos. Entre le fait d’être embarqué dans un cours de yoga imprévu et les allusions de Féli, ta bouche s’ouvrait et se fermait plusieurs coups, à l’image d’un poisson hors de l’eau Magicarpe Attaque trempette. t’avais arqué un sourcil, faisant le gars que rien n’atteint. Mais pourtant, cette allusion ne te laissait pas insensible. Pire encore : elle te donnait des envies et plantait dans ta tête des images osées mais jolies, réminiscences de soirées passées ensemble, à peu près n’importe où dans ton appart ou dans le sien. Tu portais ta main a tes yeux que tu frottais d’un geste frénétique : chelou, oui, clairement, grillé, oui, sans doute. Au pire, tu ferais passer ça pour une allergie au pollen te brûlant subitement les yeux. Rougissant, tu lui adressais un sourire avant de lâcher « fait chaud ici, non ? » Non, Eli. Pas plus que ça. C’est ta conscience et ton imagination, qui te donnent chaud. Un éclat de rire s’échappait d’entre tes lèvres tant t’étais incrédule de cet échange et de ce regard qu’elle venait de te lancer. Ok. C’était clairement pas dans ta tête. T’allais rétorquer un truc, mais… Son air grave t’en dissuade : secret ici aussi, bien reçu. Tu la remerciais pour les chaussures que tu enfilais sans rechigner, avant d’hocher la tête : c’était elle le chef, ici, autant l’écouter. Une fois arrivé dans la salle, tu observais les autres participants ainsi que les lieux, en tirant les conclusions qui te permettraient de suivre le cours. D’abord, un tapis. Tu en attrapais un et pesais le pour et le contre : aller titiller celles qui visiblement passaient toute leur vie ici ou… non. Se soutenir entre mecs paumés au milieu de tout ça, ça te semblait être la bonne solution. Tu t’installais à côté de l’homme et commençais quelques étirements, de ceux que tu faisais au théâtre. Sans doute n’étaient ils pas les bons, mais c’était déjà ça de pris. Tu te tournais vers le type et lui demandais finalement « vous venez souvent ici ? J’ai aucune idée de ce qu’on doit faire, là ! » tu réprimais un rire et te tus instantanément aux premières notes de musique. Observant Féli, tu lui offrais un sourire, comme si tu venais d’accepter un défi. Et tu t’essayais à suivre le mouvement. Qu’est ce que tu pouvais faire de mieux, de toutes façons ?

HJ:

+WELCOME TO MULBERRY STREET+
Keep your sunny days leave us in the rain. Tie strings to our hands and feet To rain on your parade.You can have the weekends, we will live between them. Keep your pills, save your breath, and don't ever forget: Get out of our way we're moving sideways...

Well. We're gonna be late!

ft. @Elijah Artwood

Si le cours ne débutait pas dans les dix minutes, probablement que l’idée de traîné Eli dans un racoin destiné pour le staff lui aurait passé par l’esprit, parce que l’allusion à la température ne laissait aucune équivoque tout comme ses réactions. Même si ça aurait été des plus plaisant, elle ne pouvait pas risquer de perdre ce boulot, d’autant qu’elle l’avait acquis en mentant sur ces diplômes – mais pas sur sa qualification. Parce que quand bien même, sa propre professeure de yoga ne lui avait pas signer un diplôme, elle était assez callée dans la matière pour avoir vraiment l’air de savoir ce qu’elle faisait. Est-ce que cela aurait changé quelque chose pour son patron, peut-être, mais pour autant qu’il n’en savait rien et était contente de son travail, les doutes seraient très très loin dans son esprit qu’elle puisse être un imposteur. D’ailleurs, ce rôle, elle le tenait aussi dans sa vie et précisément avec celui qui se tenait devant elle. Une relation qui n’en était pas une – des regards, des sourires et des souvenirs qu’il n’avait cessé de renouveler sans pour autant l’assumer. C’était idiot, mais c’était comme cela – et lui, il restait l’un des seuls sujets qu’elle n’aurait jamais adressé à voix haute en compagnie de sa best. Alors elle vivait, profitait, se reconstruisait avec une personne elle avait un attachement très étrange, voir corrompu par une attirance qui n’aurait jamais dû persister à travers le temps. Alors à cette réplique, elle ne peut que pincer les lèvres, amusé – ce qui pour elle veut probablement plus dire que si elle aurait ouvert la bouche en vrai.

Dans la guide à la salle, d’un pas mesurée et sûr d’elle, avant de se diriger vers la sonorisation et mettre une jolie musique d’ambiance. (Lien ici) Un tour rapide visuel de la salle lui dit qu’il manque encore quelque personne mais en vrai, c’est plus ou moins important alors qu’elle se pose au sol sur son tapis à s’étirer. Les jambes, les bras, le tronc; tout y passe et rapidement certains commencent à calquer les choix de mouvement sur les siens.

J’espère que tout le monde va bien aujourd’hui. Bienvenue aux habitués et aux nouveaux! Nous allons débuté par la Salutation au Soleil ou le Surya Namaskara. Et pour commencer cela, on va aller à l’avant de notre tapis. On place les pieds à la largueur des hanches, les bras le long du corps, paume de main ouverte vers le devant, on prend trois profondes respirations, pour débuter à réveiller notre corps avec le souffle. On ferme les yeux, on se concentre sur soi. Inspiration, on expire en relâchant les tensions : les épaules, le cou et le visage. Inspire, on se grandit. Expire, on se centre un peu plus dans le sol.

Le tout est dit calmement en suivant le rythme lent de la musique, qui soudain se change dans un mixte uniquement avec des sons de natures. (Lien ICI) Elle, elle a les yeux mi-clos pour noter ce qui se passe dans la salle. Pas simplement parce qu’elle veut noter ce qui se passe avec Eli, mais surtout parce qu’elle veut savoir s’il y a des trouble-fête dans le lot d’aujourd’hui.

Dernière inspiration. – Un temps de latence, naturellement longue. – Expiration.

À la prochaine expiration, Felicia indique qu’il faut faire un grand cercle avec ces bras, jusqu’à mener les paumes de main, jointes au-dessus de la tête. Ça commence, mais rien de compliqué vraiment. Des yeux s’ouvrent pour voir ce qu’elle fait, auquel elle n’accorde qu’un sourire calme pour ne pas les distraire, le yoga ça se vit très à l’intérieur de soi. Bon, on bouge, mais c’est aussi une manière d’atteindre un état d’esprit serein. La zone de calme qu’elle a réussit à maintenir pendant de nombreuse année.

On se grandit, et on cambre légèrement le haut du dos. On ouvre le cœur et on allonge la colonne vertébrale.

Code by Joy

So it's gonna be forever ♔ Or it's gonna go down in flames

Complètement paumé, tu regrettais presque d’avoir suivi Félicia. Non mais merde, vu ta dégaine, ça se voyait, non, que t’avais rien du yogi ? Acteur studio, tu ne laissais rien transparaitre et profitais de ta faculté d’observer ce qui t’entourait, indispensable à ton travail : pour pouvoir camper un personnage, il fallait s’inspirer d’expériences, de vécus, aussi, t’hésitais jamais à aller faire des stages, des essais dans bon nombre d’activités : le yoga, t’avais pas prévu mais pourquoi pas ? Ajouter une nouvelle corde à ton arc et relever le défi de la belle blonde, voilà qui mettait du piment dans ta vie là où ce soir, t’avais absolument rien prévu qui sortait de l’ordinaire, du moins pour toi : une soirée, des rires francs entre ta sœur, Féli et plus si affinité, une fois que ta sœur serait partie : hors de question qu’elle ne sache pour cette relation améliorée que vous aviez, Féli et toi. La première fois ? Un accident. Les suivantes ? Ce qui se passait dans vos appartements respectifs et ailleurs restait entre vous, voilà tout. Pas d’attache, pas de questions. Enfin, pas d’attaches ? Pas vraiment. Féli, tu la considérais sincèrement comme l’une de tes amies les plus précieuses. Mais il était clair que d’un point de vue amoureux, vous pouviez probablement trouver mieux : t’étais pas quelqu’un pour elle, du moins c’était ce que tu te répétais, pour te rassurer et justifier l’injustifiable : tu voulais le beurre et l’argent du beurre, elle était là, la vérité. Pas encore prêt à lui parler d’Enéa, dont tu tombais doucement amoureux, il allait falloir que tu lui en parles. Mais tu ne voulais pas lui faire de mal, à Féli. Merdier sans nom : finalement, elle tombait à point, cette séance de yoga. Un peu déboussolé, tu imitais les autres élèves du cours, t’installais et suivais le guide. Tu fermais les yeux, tes quelques notions de méditation te revenant. Respiration abdominale, tu prenais le rythme, rouvrant un œil pour ne pas te perdre. Tu suivais les gestes de Féli, sentant peu à peu la tension te lâcher… jusqu’à ce que tu n’entendes un énorme « CLAC ! » dans ton dos. Putain, t’allais quand même pas te bloquer le dos à ton âge, non ? Tu blémis en sentant une douleur vive te prendre, et te concentrais pour ne pas exploser de rire : quel carnage ! Pas de panique, tu pris une grande inspiration, essayant de te débloquer sans bruit, lançant un regard suppliant à Féli : situation cocasse, t’avais qu’une envie : lâcher ton meilleur fou rire, pas franchement acceptable dans ce genre d’endroit !

+WELCOME TO MULBERRY STREET+
Keep your sunny days leave us in the rain. Tie strings to our hands and feet To rain on your parade.You can have the weekends, we will live between them. Keep your pills, save your breath, and don't ever forget: Get out of our way we're moving sideways...

Well. We're gonna be late!

ft. @Elijah Artwood

Le cours continue sans trop de problème, du moins, c’est à peu près cela que Felicia se dit en regardant Carlos qui a aucune flexibilité et essayait vaguement de toucher des orteils. Alors ça, c’est pas gagné! Mais elle ira pas lui dire, oh non, ça le démotiverait assurément, déjà qu’il sue des grosses goutes sur son propre tapis de yoga. Elle lui avait parlé, il y environ un mois sur le fait que s’il voulait perdre du poids le mieux restait quand même les machines pour courir selon elle, et il l’avait outrageusement draguée du haut de sa quarantaine plus de cheveux sur la tête. Si ça c’était pas gagné, ça c’était un large NON. Elle se lève continue les instructions, valide le bassin de l’une, passe ses mains sur les épaules d’une autre pour qu’elle focus à les détendre avant de s’arrêtée devant d’observer cette fois Elijah qui a l’air de crier au secours.

On passe au sol. Voilà. - C’est qu’elle s’est avancée tout en continuant de donné les instructions pour les autres. - Mains de chaque côté du corps, paume ouverte, doigts écartés. Vous devez sentir comme si vos doigts étaient des racines... – Elle continue même ton monotone. - … vous rester assis sur vos talons et vous aller le plus loin possible.

Ça va ? – Quand elle arrive à sa hauteur, encore plus bas que tout ce qu’elle a pu dire jusqu’à maintenant. C’est qu’il va quand même falloir une réponse. – Si tu as un problème, recule et vas boire de l’eau. Essaie de t’étirer. – Même conseil pour tous. – Quand tu reviens assis toi sur le tapis un moment, avant de reprendre à ta vitesse.

Mais c’est elle ou il sourit. Comme s’il allait rire. Elle comprend pas vraiment, enchaine avec la prochaine positions cette fois ou au lieu de toucher le sol, les gens essaie de s’étirer le plus possible le bras dans les airs en gardant bien les fesses sur les talons. Elle pose quand même ses deux mains sur les épaules d’Elijah avant même qu’il ne se lève, essayant de flatter du cou jusqu’à la pointe des épaules. Détends-toi. Et peut-être que ça passera ?

Code by Joy

So it's gonna be forever ♔ Or it's gonna go down in flames

Il fallait toujours que tu te fasses remarquer, même quand tu n’en avais aucune envie. Et là… là, il fallait bien dire que tu avais fait fort. T’avais eu beau suivre scrupuleusement les consignes de Féli, t’avais réussi à te bloquer le dos comme un imbécile. Et tu te mettais mentalement à prier de n’être pas tétraplégique après cette session incongrue : c’était pas censé détendre, ce truc là, normalement ? Toi, t’étais plus tendu que jamais, concentré sur ton souffle court qui réveillait la douleur de la crampe à chaque inspiration : t’étais ridicule. Pourtant, t’oubliais quasiment que la situation était risible, lorsque tu regardais les autres agir avec aisance. Combien de leçons avaient du être passées, pour en arriver là ? Quand Féli arrive à ta hauteur, t’as envie de disparaître. Toi qui fanfaronnais jusque là, elle allait se foutre de ta tronche encore un moment : ta souplesse était sacrément remise en doute, tout à coup. Tu lui adressais un sourire forcé et tendu et hochais la tête, essayant de te déplier. Crac. Ton dos claque, te faisant lâcher un soupire de soulagement. Putain, enfin ! Un peu plus détendu, tu suivais son conseil, lui adressais un discret pouce en l’air, verre à la main, pour lui signifier que tout allait mieux, cette fois, bien plus détendu. Tu t’asseyais sur ton tapis de sol, pris quelques longues inspirations cette fois sans douleur ni contrainte et t’étirais, avant de reprendre petit à petit les instructions de la blondinette. Tu n’aurais jamais imaginé que c’était aussi physique, cette connerie. Et pourtant, t’avais tout à coup encore plus de respect que ce que tu n’avais déjà pour les pratiquants de yoga. C’était impressionnant, tout ce qu’on pouvait faire subir au corps humain, et comme ça pouvait sembler d’une facilité déconcertante…

+WELCOME TO MULBERRY STREET+
Keep your sunny days leave us in the rain. Tie strings to our hands and feet To rain on your parade.You can have the weekends, we will live between them. Keep your pills, save your breath, and don't ever forget: Get out of our way we're moving sideways...

Well. We're gonna be late!

ft. @Elijah Artwood

Le cours allait bon train depuis un moment et quand finalement l’horloge au mur n’annonçaient plus que cinq minutes, Felicia s’engagea à cesser les postures avant de se lancer dans une routine d’étirement standard. Au loin, un sourire en coin de Elijah lui donnait l’impression que sa soirée n’était pas complètement terminée; mais avant ça serait la douche et qui sait ce que sa soirée d’anniversaire lui réservait. Le petit frère de sa meilleure amie, si on pouvait dire, était plein de surprise depuis son retour en sol londonien. Ni l’un, ni l’autre ne voulait se l’avouer, mais c’était plutôt conviviale et sans prise de tête de saluer Lyanna qui quittait la maison avant de se sauter dessus. Surtout qu’aucun n’attendait quoi que ce soit de l’autre, ça devait rester du domaine du silence et du plaisir, rien de plus. Il avait survécu au cours, ce qui relevait à la fois d’une sorte de miracle ou simplement d’une obstination amusante à lui faire plaisir; elle ne savait que trop ce qui avait penché le plus dans la balance. Ce cours allait rester marqué dans son esprit, c’était pour sûr.

Tous commencèrent à rouler leurs tapis de Yoga et elle fit pareil avec le sien avant de presser les boutons de la console pour de la musique d’ambiance n’ayant même pas remarqué s’il y avait un autre cours ou non dans l’immédiat. Le patron ferait le tour à la fermeture dans tous les cas. Elle prit sa bouteille d’eau, pris une rassade avant de balancer une serviette à main de par en par de son épaule avant d’éponger son cou rapidement. La pièce était assurément bien chauffée, et elle avait eu beau tamisé les lumières pour ses classes, personne ne pourrait jamais dire qu’il y faisait froid. Quand elle arriva à la hauteur d’Elijah, c’était avec son téléphone dans les mains avant de le glisser dans la poche sur le côté de son legging gris pâle.

J’avoue que je suis impressionnée. Tu as survécu. - Elle passa un bras autour de lui, pour lui faire un câlin, avant de s’arrêter au dernier instant. – Tu sais quoi, ça ira après la douche! Le proprio veut que personne n’aient froid dans les classes, mais il abuse un peu. Ça doit faire quatre cours que je donne aujourd’hui, et il me semble qu’il a prévu de me cuire là à cet instant. J’te montre ou sont les vestiaires ? – La main au menton, elle sourit pensive. – À moins que Lyanna ne soit pas à la maison… - Oh mais, ça se dit des choses pareils, devant des petites oreilles chastes de la quinquagénaire qui sort du cours et qui a pas raté de maté le cul d’à peu près tous les mecs de son cours. - … et que tu veuilles attendre ? - Dit si innocemment, avec cela par-dessus le marché. Il aurait peut-être droit à un bonus pour sa peine, elle qui était généralement si généreuse. Il n'en avait pas très loin à faire pour se rendre ailleurs s'ils le voulaient vraiment.

Code by Joy

So it's gonna be forever ♔ Or it's gonna go down in flames

T’aimais le challenge et la difficulté. C’est sans doute ce qui t’avait poussé à rester obstiné comme pas permis, à te heurter encore et encore contre des murs – ou plutôt contre tes genoux malhabiles : si demain tu n’avais pas de bleus sur les joues, les cotes ou n’importe quelle autre partie de ton corps malmené et contorsionné dans tous les sens, ça relèverait du miracle. Une fois la séance terminée, t’as fini par te déplier miraculeusement. Même toi, tu ne pourrais pas dire comment tu as pu tenir ces poses… pour faire plaisir à Féli, peut-être? Oui, sans doute. Même pas pour l’impressionner, tu sais pertinemment qu’elle n’attend rien de toi, et de ton côté, c’est la même chose. Félicia, si elle était la meilleure amie de ta sœur, n’était qu’une amie avec bénéfices en ce qui te concernait. Même si… Tu commences à te demander si tu pourrais te passer d’elle. Pas pour les moments que vous passez ensemble à l’abri des regards, mais pour son amitié : quoi qu’on puisse en dire, elle restait importante pour toi, ébats mis à part. Tu commences à regretter d’avoir réinstauré ce petit jeu entre vous ; tout était tellement plus facile, sans ça ! Pour autant, tu ne te voyais pas trahir Enéa, pour qui tes sentiments devenaient de plus en plus concrets. T’es paumé ; l’idée même de l’amour te faisait paniquer, jusqu’ici, et voilà que t’avais eu la bonne idée de tomber amoureux. Enfin, un truc du genre. Parce que depuis Charlie, t’es loin d’être convaincu que ça puisse être possible. Ca te fait drôle, t’as l’impression que tout ça est bien loin d’être réaliste. Tu mordilles ta lèvre inférieure, pensif et tu imites les autres, roulant ton tapis de yoga. Tu rejoins ton amie et ricanes à sa remarque « avoues que t’as essayé de me tuer à de nombreuses reprises ! » tu lui adresses un clin d’oeil moqueur et la prends dans tes bras « merci pour le cours. C’était cool ! Et ça m’a fait prendre conscience d’un truc : même une bûche est plus souple que moi. » tu pouffes de rire et lui adresses un clin d’oeil malicieux, hochant la tête « avec plaisir. J’ai tellement sué que j’ai l’impression d’être déshydraté ! » tu prends ton téléphone et hausses les épaules « Lyanna vient de m’annoncer son retard, alors… C’est comme tu veux. C’est toi, la birthday girl, non ? Tu lui adresses un clin d’oeil aussi innocent qu’un enfant racontant une blague dont il ne mesure pas le double sens. Il faut que tu lui dises, Eli. Mais tu sais pas comment l’aborder. Tu lui adresses un léger sourire, aussi incertain que content de passer du temps avec Féli, quoiqu’il arrive. Tu hausses les épaules et proposes [b] « on va chercher nos affaires, alors ? » pas de quoi la presser, juste pour te tenir au courant de la suite des évènements…

+WELCOME TO MULBERRY STREET+
Keep your sunny days leave us in the rain. Tie strings to our hands and feet To rain on your parade.You can have the weekends, we will live between them. Keep your pills, save your breath, and don't ever forget: Get out of our way we're moving sideways...

Well. We're gonna be late!

ft. @Elijah Artwood

Felicia sourit habituer au type d’humour mais aussi parce qu’elle ne se sent non plus le besoin de renchérir sur les aptitudes d’Eli quant à la flexion – torsion- extension. Son regard, son sourire, est bien assez pour statuer sur le fait qu’il est une bûche avec de plus grand capacité à brûler qu’un roseau fin à affronter le vent; ce qui reste quand même plutôt étonnant considérant sa morphologie.

Oh zut! Mais pour une fois, j’avoue que je serai pas trop déçu qu’elle soit en retard.

On ne peut pas statuer nécessairement sur la ponctualité de sa BFF, mais au fond, ça n’a jamais vraiment dérangé Felicia, car le plus important était surtout qu’elle finissait toujours par arrivé lorsqu’elle se déclarait comme venant quelques parts. Depuis quelques temps avec ce nouveau mec – Ok… nouveau… on peut plus tout à fait le dire, vu que ça perdurait depuis plus de 3 mois – elle avait un brin tendance à une extrême morosité. Ce qu’elle ferait de ce retard, Felicia ne chercha même pas à se demander si c’était tout simplement qu’elle faisait un peu la fête avec son mec avant de débarquer ou quelques choses en lien avec le boulot, elle le découvrirait bien assez tôt.

Ohh oui! Deux fois plutôt qu’une.

Le local était en ordre, elle s’en était assurée, ranger les quelques tapis égarés et les blocs de yoga jusqu’à les cordés dans des colonnes bien droites et nettes. Et après avoir attendu que tout le monde ait quitté le local, Felicia referma les lumières néons, avant de refermer la porte doucement derrière elle. Eli devant elle, elle le guida vers les cassiers quittés un peu plus tôt, récupérer ces choses, dont son sac à main et son manteau. Elle déverrouilla le cadenas dans un tour de main avant de sortir ce qui avait pu être laissé par Artwood avant sa séance de torture.

Manteau, foulard, gants, clés, et ton portefeuille. Il manque quelque chose ?

Et elle se para elle aussi, après avoir sorti son sac de gym du fond de la case, et sortir ces effets bien pliés de celui-ci, un à un avant de les enfiler. Pas de botte pour Felicia; que ces affreux – ou merveilleux - sneakers gris clair qui ferait la route vers la maison. Ça devait faire environ vingt fois que le patron lui avait demandé de garder ces chaussures de travail dans sa case pour éviter de salir les revêtements, mais elle était toujours prise pour quitter à la dernière minute; la forçant à enfiler ces chaussures pour s’assurer qu’elles se rendent avec elle en classe. Quoi de mieux que de les avoir dans les pieds!

Quelque chose me dit que la douche sera beaucoup plus agréable pour toi que le yoga. Et dire que tu cherchais à te détendre. J’ai bien cru que j’allais finir par passer ma soirée d’anniversaire à l’hosto avec toi pour deux vertèbres coincées.

Mais quand elle se releva du banc en remettant sa bandoulière sur son épaule gauche, elle finit par poser les mains sur les épaules d’Eli, l’air un peu sérieuse, avant de chercher dans son regard quelques chose qui signifiait que passé la blague; ça allait. Prête à quitter, habiller pour l’hiver anglais, la blonde s’en voudrait un peu de l’avoir blessé et d’empirer la situation avec une douche torride dans ces plans, s’il allait finir avec un lumbago pour trois jours.

T’es sûr que ça va ?

Et cela, elle ne pouvait pas faire autrement. Eli n’était pas juste un mec jetable qu’elle pourrait faire disparaitre de sa vie en cliquant des doigts. Il méritait que même si c’était pas vraiment sérieux entre eux; qu’elle ne cherche pas à profiter de lui ou de l’utiliser comme un jouet compostable. Non seulement, elle s’en serait voulu à chaque fois qu’elle aurait vu sa meilleure copine, mais elle n’aurait juste pas toléré le froid qu’il aurait pu s’installer entre eux; tant que le temps et l’appréciation de l’un et l’autre était quelques choses de vécu et palpable. L’alchimie n’était pas que physique; mais juste… qu’il n’était pas cette bonne personne pour l’un et l’autre.

Code by Joy

So it's gonna be forever ♔ Or it's gonna go down in flames

Humour gras sans lequel tu ne saurais pas faire. Mécanisme de protection bien que tu saches pertinemment que de Félicia, tu n’as pas à te protéger ; du moins pas dans une situation aussi habillée. Pour être honnête, t’as presque honte de t’être ridiculisé de la sorte. Avec d’autres personnes, t’aurais même été mortifié, t’aurais plus jamais passé la porte de cette salle. Mais tu n’as pas d’autre choix : Féli, c’est pas la première fois que t’es venu la chercher, ça ne serai certainement pas la dernière et tu le sais. Tu commences à te poser des questions lorsque tu prends conscience que t’es aussi raide qu’un balai et ton corps est ton outil de travail : peut-être est-il temps que tu te détendes ? Pas dans le sens de te poser ; ça t’en es incapable et tu ne te sens pas fatigué. Tu donnes tout son sens à l’adage « on se reposera quand on sera morts », tant tu ne sais pas tenir en place… Mais pour le reste... « dis… euhm… Tu crois que t’aurais une place pour un nouvel élève un peu hyperactif mais sympa, dans tes cours ? » tu adresses un sourire malicieux à ton amie et poursuis « ou bien… Peut-être que tu pourrais me donner des cours particuliers ? » t’aurais jamais pensé demander un truc pareil sérieusement. Pour toi, le yoga n’était qu’un truc d’illuminé ou du moins, de personnes bien plus spirituelles et zen que toi. Mais dans ce cour, Féli t’avait bien montré le contraire… A sa remarque, tu arques un sourcil amusé « La ponctualité n’a jamais été un fort, chez les Artwood. » tu lui adresses un rire moqueur : il n’y a qu’a voir ton arrivée, une fois encore en retard, juste avant le cours. A ton tour, tu regardes avec attention, vérifiant que tu n’as rien oublié « chef oui chef, tout est bon ! J’ai mes clés, mon portefeuille, mes papiers, mon manteau... » tu lui donnes un coup de main pour ranger les derniers trucs qui traînent et la suis jusqu’à la sortie, prenant un air offusqué mais surtout amusé « moi ? Qu’est ce que tu insinues ? » tu réprimes un rire et lui tires la langue « j’avoue qu’au moment où tu nous as demandé de passer en position double nœud, j’ai bien failli appeler le funérarium ! » tu ricanes et t’étires, surpris par un dernier craquement « j’crois que j’ai une vertèbre au niveau des orteils, c’est possible, ça ? » tu exploses de rire « impec. Tout va bien, j’te promets ! » tu déposes un baiser affectueux sur le front de la blondinette et lui adresses un sourire « allez ! Let’s go ! C’est Nanna qui va finir par devoir nous attendre devant ta porte si on continue ! » tu lui adresses un clin d’oeil et fermes ton manteau, dans la poche duquel tu glisses tes affaires et vérifies, par la même occasion que ta surprise pour Féli ne soit pas tombée de ta poche…

+WELCOME TO MULBERRY STREET+
Keep your sunny days leave us in the rain. Tie strings to our hands and feet To rain on your parade.You can have the weekends, we will live between them. Keep your pills, save your breath, and don't ever forget: Get out of our way we're moving sideways...

Well. We're gonna be late!

ft. @Elijah Artwood

Alors, je suis assez certaine que les vertèbres c’est que dans le dos. Mais tu as toujours été spécial, alors, qui sait, peut-être que tu en as au niveau des orteils. – Et comme il confirme que tout vas bien, Felicia se détend avant de se laisser surprendre par un bisou en plein milieu du front, avant de rire au propos d’Eli, le cœur assurément léger, répliquant du tac o tac.

Pendant que tu cours dans tout les sens pour que ça n’ait absolument pas l’air louche que tu sois dans la chambre avec moi la porte fermé ? Allez. On fait vite, sinon on aura même pas assez de temps pour la douche.

C’est bon enfant, ce n’est engageant en rien; si bien que la conversation se continue légèrement tout le long du chemin les faisant passer par le parc au banc enneigé ou déambule des passants de tous genres. C’est étrange combien la marche semble longue quand on se presse, non ? Les arbres lui donnent presque l’impression d’être affreusement espacés, ou pire, et qu’elle aurait dû prendre un taxi à la place au lieu de juste marché la distance. Mais la température clémente, bien que froide est loin de compensé les regards qu’elle lui lance depuis qu’ils ont convenu de retourner à la maison de Soho ou elle habite avec Lyanna, sa BFF, à elle, et sa grande sœur, à lui. Elle aura à peine pousser les clés dans la porte et passer le cadre de qu’il se bloque l’un l’autre pour entrer en même temps dans la maison. Finalement, impossible de dire qui est le plus excité par la douche, mais ce qui semble sur c’est que rentrer ou il fait chaud et bon semble une urgence de niveau équivalente. Quand elle referma la porte derrière elle après l’avoir laissé rentrer, elle s’attela à pousser les talons des ces bottes, trichant largement au lieu de dénouer les lacets et les desserrer. Elle accoure en riant, encore son manteau sur le dos dans le couloir, en train de laissé tomber un à un : bonnet, moufle, foulard et manteau sur le parquet de bois en direction de la sacro-sainte salle de bain.

J’vais tellement être dans la douche la première.

Mais au fond, peut importe qui passe le premier, c’est même pas dit qu’ils y seront pas même en même temps. Ce qui est dit par contre, c’est que Felicia a l’air de prendre bien du plaisir à le courser dans le couloir; lui et ces vertèbres plantaires fracturés – pour autant que ça soit même possible. Et sa veste, rejoint aussi le sol avant qu’elle ne tourne et débouche dans la pièce. Les robinets, voilà, il faut les ouvrir! Et elle part l’eau approximativement. Non! Non! Pas question qu’il entre sous la douche avant elle; mais quand elle le voit dans le cadrage, pas le choix! sa seule option est de juste y entrer tout habillée, avant de songer à retirer ces vêtements mouillés et potentiellement les balancer par-dessus le rideau de douche.

Code by Joy

So it's gonna be forever ♔ Or it's gonna go down in flames

Les mots de Félicia suffisent à t’arracher un rire. Dire que t’es pas comme tout le monde est un euphémisme. Mais de là à dire que même ton corps a un pète au casque… c’est peut-être beaucoup, non ? Ou pas. Venant de toi, pas grand-chose n’est étonnant. Amusé, tu lui tires la langue et arques un sourcil « t’es jalouse de mon originalité, voilà tout ! » tu lui adressais un clin d’oeil amusé avant de la suivre jusqu’à chez elle. Le trajet te semble interminable. Tu ne sais pas pourquoi, peut-être parce que l’idée qu’elle n’a eu qu’à évoquer pour que tu ne puisses plus penser qu’à ça est bel et bien ancrée dans ta tête. Ou peut-être à cause du froid. Parce que oui, t’as sacrément froid. En même temps, il faut dire qu’au dessous de 20, pour toi, c’est pire que la Norvège. Quand tu observes Mikkel, le nordique, t’es parfois aussi émerveillé qu’inquiet : il finira un jour par attraper la mort, c’est certain, à rester en t-shirt malgré les 18 degrés extérieurs ! M’enfin bref. Trève de météo ! Vous n’êtes pas là pour jouer les speakerines, et puis de toutes façons, vous arrivez enfin. Tu ricanes, surpris lorsque vous vous précipitez tous deux dans la porte, si bien que tu tamponnes brusquement l’encadrement de celle-ci. Tu finis par entrer, précédé par Féli qui déjà retire ses chaussures d’une rapidité déconcertante « prends pas trop la confiance, Jones ! Tu sais que j’ai de la ressource ! » toujours là où on ne t’attend pas, ton crédo. Tu retires, vif, tes vans dans le même mouvement qu’elle et enchaines sur ton pull que tu retires en même temps que ta chemise. À tricherie ? Tricherie et demie. Tu l’attrapes par la main, aussi malicieux qu’un gamin. Mais ça ne dure qu’un temps : la belle aussi, a de la ressource, Tu peines à la rattraper, tu ris de votre course poursuite ridicule, manques, aussi, de te vautrer à plusieurs reprises, dans l’euphorie du moment. Tu y es presque, plus que quelques pas ! « on dirait bien que je vais... » t’as pas le temps de retirer la ceinture de ton jeans qu’elle entre toute habillée dans la douche. Tu meurs de rire « Hey tu triches !tu vas choper la mort ! » que tu lances, amusé. Tu évites la boule de vêtements mouillés que t’as manqué de ramasser dans la figure, avant de venir la rejoindre : toi, tu ne peux pas te permettre de telles facéties. Et pourtant, c’est tout à fait ton genre ! Mais ta sœur comprendrait tout de suite ce qu’il s’est passé en passant la porte et en vous voyant comme des soupes, t’as rien pour te changer. « tu me laisses pas le choix… Nanna va pas tarder, faudrait pas qu’elle nous retrouve comme ça, hm ? » clin d’oeil malicieux à la jeune femme, tu déposes un baiser affectueux sur l’épaule de Féli puis commences à te savonner, le plus innocemment du monde… du moins en apparence.

+WELCOME TO MULBERRY STREET+
Keep your sunny days leave us in the rain. Tie strings to our hands and feet To rain on your parade.You can have the weekends, we will live between them. Keep your pills, save your breath, and don't ever forget: Get out of our way we're moving sideways...