Crown & Roses
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Johanne Devereux

Mug souvenir Union Jack
Johanne Devereux
MESSAGES : 174
PSEUDO : Blueberry Hills
TRIGGERS : descriptions uniquement, les mentions ne me dérangent pas — violences physiques et psychologiques ; harcèlement ; meurtre ; ts ; scènes gores ; violences et abus sexuels
WARNINGS : absence de liberté ; abus de pouvoir parental ; tabagisme
AGE : 30
MÉTIER : PDG d'un hôtel 4 étoiles à St Tropez, a pour idée de tout lâcher en France pour ouvrir son propre hôtel à Londres
ABOUT YOU :
(JOHANNE) nuit noire sans étoiles Tumblr_inline_o3cla6O6Yf1rifr4k_500 (JOHANNE) nuit noire sans étoiles St,small,507x507-pad,600x600,f8f8f8 (JOHANNE) nuit noire sans étoiles Tumblr_pkcxvf7fC61xg912bo7_250
we'll crash down like an avalanche
Words like a loaded gun, shot out from a fire tongue, i can see you breaking down, but you know i will be forever by your side...

(JOHANNE) nuit noire sans étoiles Nqpf8rv0_o
Jorchie - Alistair - Juliette - Edward - Persephone - TC
METHODE DE RP : Pronoms : 2e & 3e personnes ━ rythme : 2 fois/mois sûr ━ entre 300 et 800 mots (possibilité d'aller au dessus) ━ passé simple ou présent en fonction de l'inspiration
MULTICOMPTES : Alÿs Hawthorne & Johanne Devereux & Marvin Hopkins & Roman François & Olive Clarke & Cyrus Phelps

https://crown-and-roses.forumactif.com/t603-johanne-nuit-noire-s
#(JOHANNE) nuit noire sans étoiles
Lun 13 Fév - 10:07

Juliette Anderson aime ce message


Johanne Cecilia Devereux

TW control freak ; apparence anorexique

ÂGE/LIEU DE NAISSANCE Johanne a 28 ans, bientôt 29. C'est le 14 avril 1994 qu'elle a vu le jour. ORIENTATION SEXUELLE Les étiquettes la font souffler très fort, et pourtant seuls les hommes lui font tourner la tête... enfin, un seul, pour le coup. SITUATION AMOUREUSE Célibataire endurcie, son cœur offert en sacrifice à l'anneau en fil de fer qu'elle a autrefois échangé avec celui qu'elle aimait. Qu'elle aime toujours. MÉTIER PDG d'un hôtel dans le sud de la France à St Tropez, elle ne le gère plus qu'à distance depuis qu'elle est revenue à Londres, pour le plus grand déplaisir de son père qui préférerait la savoir gérée en France que de retour parmi les siens. A LONDRES DEPUIS Elle y est née et y est restée jusqu'à ses 20 ans. Elle n'est de retour que depuis un an environ GROUPES Rose perfumed tea. Johanne n'est pourtant pas exactement à la recherche de la gloire, elle vient à elle malgré tout, avec cet hôtel renommé à St Tropez qu'elle a su redorer, loin de l'image de son père. Cet hôtel, c'est sa fierté et c'est peut-être la seule chose pour laquelle elle cherchait réellement gloire, visibilité et renommée. Le reste, elle s'en fiche bien pas mal, conditionnée pour faire sans réfléchir. AVATAR skyler samuels. CRÉDITS blueberry hills & thepowerpuffedits. MON PERSONNAGE EST un personnage inventé.

Facts — 01. Un peu rebelle sur les bords, Johanne s'est mise à fumer à l'âge de 15 ans, pour rendre fous ses parents. Mais ceux-ci n'y ont jamais prêté attention. 02. Elle a deux petites soeurs : Charlotte et Fleur. Si elle les adore et donnerait sa vie pour elle, leurs relations ne sont pas réellement au beau fixe. Entre le fait que Jo soit partie presque sept ans en France sans jamais revenir ni donner de vraies nouvelles et qu'aucune d'elles n'a eu la même éducation par leurs parents, les choses sont un peu tendues. 03. Elle a un tatouage dans le creux du poignet qu'elle a fait avec Archie, quand elle avait dix-neuf ans. 04. Elle ne supporte pas d'être blonde : si elle y revient toujours elle passe généralement par des couleurs de cheveux complètement différentes, comme un besoin de ne pas ressembler à sa propre famille. 05. Si elle a arrêté de fumer en arrivant à Saint Tropez, persuadée qu'elle ne serait pas là pour toujours. C'est pourtant quelque chose qui n'a pas vraiment duré : chaque fois qu'elle ressent une émotion "négative", on la retrouve à ouvrir son paquet de cigarettes. Qu'il s'agisse du manque, du stress ou de l'énervement, tout le monde sait où et comment la trouver dans ces moments-là. 06. Si elle s'est sacrifiée pour que Charlotte ne soit pas exilée dans une vie qui ne lui convient pas, c'est un choix qu'elle assume autant qu'elle le regrette, consciente de tout ce qu'elle a manqué ces dernières années. 07. Il n'a pas fallu longtemps. Juste une fraction de seconde pour qu'elle se décide à retourner à Londres en apprenant celui qu'elle aime blessé. Cependant, il lui a fallu plus de temps qu'elle ne l'aurait cru pour "tout plaquer" en France. 08. Elle est polyglotte. En plus d'avoir tout ce temps appris à parler un français sans accent britannique trop prononcé, elle a aussi appris l'italien et l'espagnol pendant son temps à St Tropez. 09. Elle garde toujours avec elle un anneau en fil de fer qu'on lui trouve souvent autour de l'annulaire ou qui reste dans sa poche, toujours à proximité d'elle. Signe d'une promesse qui est toujours valable pour elle, une promesse qui la fait tenir depuis ces dernières années. 10. Elle n'a jamais été capable, en France, d'avoir une vie réellement privée; Investie corps et âme dans son travail, elle a bâti des barrières autour de son cœur pour n'y laisser entrer aucun autre homme que celui qui hante ses pensées depuis tant d'années;.
Caractère & particularités —
déterminéerebelle
impulsiverêveuse
sportivetêtue
sensiblerésiliente
passionnéerevêche
A deux coeurs enlacés tatoués sur le creux de son poignet gauche — blonde aux yeux bleus sans cesse d'une autre couleur de cheveux — porte des lunettes de vue quand elle travaille — ne supporte pas les lentilles de contact et préfère ne rien y voir que d'avoir h24 ses lunettes. — a perdu presque vingt kilos durant son "séjour" en France sous le coup du stress et des émotions négatives.

Your story

Les larmes dévalent ses joues. Elle a cinq ans et elle ne comprend pas. C’est Charlotte la responsable. Les yeux bleus océan de Charlie la regardent avec un air de défi, à moins que ce ne soit de la supplication. À bientôt quatre ans, la seconde fille Devereux ne tient pas en place et enchaîne les bêtises. Au lieu de quoi, c’est Jo qui prend les réprimandes.

« Josephine Anne Cecilia Elizabeth ! N’as-tu pas honte d’accuser ta petite soeur de ce que tu fais ? Sèche donc tes larmes et assume un peu tes bêtises, tu ne t’en sortiras jamais comme ça dans la vie ! »

Déjà qu’elle déteste son premier prénom, elle hait encore plus qu’on les lui sorte tous. La petite fille jette un regard rempli de haine et de dégoût à l’égard de ses parents et, la tête haute, comme on le lui a appris, tourne les talons pour marcher le plus lentement possible vers sa chambre pour ensuite y pleurer toutes les larmes de son corps.


Les Devereux, une famille de la noblesse anglaise qui n’a de cesse de rappeler le nombre de comtes d’Essex qui sont nés de ce nom pourtant si commun et si français à lire. Mais plus encore le fait d’être la famille qui a vu naître le fameux, le très grand vicomte Hereford. Bref, une famille dont tous ceux qui ne portent pas ce nom se fichent incroyablement. De nos jours, la famille a perdu un peu de sa sublime. À l’approche de l’année 1995, quelques semaines seulement avant le passage du nouvel an naît la première fille de la toute dernière génération de Devereux. Johanne. Un prénom qui aurait dû être découpé en deux “Josephine Anne”. Mais c’est Johanne qui reste à l’état civil, rendant officieux ce prénom composé un peu sorti de nulle part, qui sera par la suite surtout utilisé pour réprimander la porteuse de ce fou prénom, qui prendrait trop de place sur sa carte d’identité, accompagné des autres.

* * *

« Tu sais que tu ne leur échapperas jamais ? Tu seras toujours leur petite chose, celle qu’ils s’efforcent de détruire parce qu’ils ne savent pas aimer ? »

Sans aucune pitié, Jo regarde sa petite sœur dont les yeux sont clairement fatigués. Depuis toutes ces années, Johanne a pris l’habitude d’être la déception de ses parents qui attendent encore et toujours plus d’elle, plus que ce qu’elle fait car rien n’est suffisant. Johanne et Charlotte ont respectivement dix-sept et quinze ans. Sa cigarette à la bouche, elle attend une réponse de sa benjamine. Entre-temps, Fleur est née et c’est la seule sur qui aucune pression sociale ne pèse, leurs parents s’efforçant de faciliter son quotidien pendant que celui des deux grandes, lui, n’est pas facilité. Pourtant, Charlotte est déjà bien davantage la fierté de la famille que l’aînée.

« Tu es trop critique, Jo, c’est pour ça qu’ils n’apprécient pas ton tempérament.

- Et toi tu es naïve, Char’.  Si tu crois qu’être leur pantin t’apportera quelque chose de vrai avec eux, tu es en pleine hallucination »
Charlotte avait haussé les épaules, comme si les paroles de son aînée n’avaient pas leur poids alors qu’elle savait très bien que Johanne n’était pas l’enfant roi qu’elle-même avait pu être avant l’arrivée de Fleur. Désormais, elles étaient l’une comme l’autre bonnes à simplement faire ce qu’on leur disait. Et la différence entre l’une et l’autre, c’est que l’aînée ne comptait plus se laisser faire ni descendre par des parents ingrats là où Charlie faisait tout pour les satisfaire. Comme s’ils le méritaient.

« Je ne dis pas ça pour te brusquer, Char’. Seulement pour que tu ne sois pas déçue à un moment dans ta vie. Je sais ce que ça fait, je suis passée par là. »

Dix-sept ans. Une adolescente pleine de désillusion, voilà ce qu’ils avaient réussi à faire d’elle. Rien d’autre.

« Tu devrais surtout commencer à donner le bon exemple et lâcher cette cigarette plutôt que de me donner des leçons. »


Au fil des années, Johanne est devenue le vilain petit canard de la famille. Première née, c’est sur elle que toute la pression, toutes les attentes et bien plus encore ont reposé. Mais elle a eu tôt fait de réaliser qu’elle ne voulait pas de la vie pleine de culpabilisation à chaque rébellion que lui ont toujours imposé ses parents. Avec son caractère combatif, sa gueule un peu trop grande pour leur goût alors qu’on trouve facilement pire, et son besoin de liberté, elle a vite su qu’elle n’était pas faite pour le rôle de la parfaite aînée de la famille. Et si elle a d’abord plus que tout tenu à protéger Charlotte de l’influence néfaste de leur vie, l’arrivée de Fleur six ans après celle de Charlotte a compliqué leur relation. Parce que Charlotte ne comprenait pas que sa sœur était déjà passée par là, qu’elle savait donc très bien de quoi il en retournait. Au lieu de rester là à attendre que sa cadette ne lui réponde davantage de méchancetés encore, Johanne haussa les épaules, écrasa sa cigarette au sol et se détourna. Elle l’aurait prévenue.

* * *

« Et un burger pour la une, un. »

Toujours dans cette folle optique d’échapper à ses parents, de se rebeller, d’être aussi loin que possible de celle qu’ils attendaient qu’elle soit, aussi proche de celle qu’elle avait toujours été, Jo s’était trouvée un petit travail à côté. Pas tout à fait majeure, elle avait sorti comme seule excuse, l’idée et la nécessité d’échapper à une emprise dont elle ne voulait absolument rien savoir et qui lui ruinait quotidiennement la vie. Ainsi, elle avait tout pour prendre son indépendance. Elle ne serait plus prise à la gorge par les menaces de son père de la déshériter. Elle resterait une Deveraux par son nom, mais pas par son cœur, quitte à reprendre le nom de sa mère. Ses tantes la soutenaient malgré tout. La soeur de son père et celle de sa mère. Il n’en fallait pas vraiment plus à Johanne pour décider de prendre cet envol dont elle avait si fort besoin. Même si c’était pour faire un crappy job dont elle ne voulait clairement pas : toutes les solutions étaient bonnes à prendre.

« Bonjour ? Qu’est-ce que vous voulez ? »

Drôle de façon d’accueillir un client. Mais son visage était fermé, on ne lui avait pas dit qu’elle devait à tout prix sourire. Alors pourquoi le faire ? Il sembla qu’elle l’avait amusé, ou du moins fait sourire, bien que ce n’était pas forcément une chose positive : elle les avait déjà vus ces sourires pour signaler le début d’une réflexion sur la déception que son père lui avait servis toutes ces années.


Archie. Il mit quelques mois à la débrider en venant. Ils commencèrent d’abord à échanger quelques banalités, puis des sourires et finalement, il l’invita à manger durant sa pause. Même endroit, même heure, quasiment tous les jours pendant de longs mois. Avec lui dans sa vie, il était moins difficile de supporter son service, attendant désespérément le moment où il débarquerait et lui donnerait le sourire. De longues semaines ces rendez-vous qui n’en étaient pas continuèrent, encore et encore. Jusqu’à ce qu’ils ne deviennent de vrais rendez-vous. Quand elle quitta son job faute de “désaccords inconciliables” (la vérité correspondait plus au sale caractère de Johanne qui préférait dire ce qu’elle pensait sans les formes et être indépendante que supporter qu’on lui parle mal et baisse la tête), il la soutint et l’aida même à trouver autre chose. Mais ils n’eurent pas le temps. Les sentiments de Jo à l’égard d’Archie semblaient être partagés. La différence d’âge n’était pas vraiment un problème aux yeux de la jeune femme et il ne lui sembla jamais qu’il en soit un pour l’homme dont elle tombait progressivement follement amoureuse.

Mais, à l’aube de ses 20 ans, alors que Charlotte fêtait ses dix huit ans, les paroles de ses parents sur la nécessité de faire perdurer l’entreprise familiale dans le sud de la France et leurs discours ennuyeux à mourir s’intensifièrent. Charlotte, elle, avait d’autres rêves. Tout comme Johanne qui souhaitait faire le tour du monde avec Archie, ou du moins le tour de Londres si c’était là le seul endroit qu’ils pouvaient visiter ensemble. Un jour alors qu’ils se réveillaient côte à côte, elle lui évoqua vaguement le fait qu’elle ne laisserait pas ses parents gâcher la vie de sa petite soeur. Ignorant complètement s’il était capable de comprendre son point de vue, elle, elle savait qu’elle ne sacrifierait pas sa soeur à ses parents. Autant le faire soi-même…

* * *

« Oui.
- Oui. »

Rien d’officiel. Un accord secret que personne ne devait découvrir. Il n’était pas un noble et n’avait aucune généalogie capable de satisfaire ses parents à elle. Et surtout elle savait qu’ils l’empêcheraient de vivre sa vie comme elle l’entendait si ces mots étaient prononcés de façon officielle avec des témoins. Ou que Archie fuirait si tel était le cas. Avec des anneaux en fil de fer, sous le regard étonné du prêtre, ils s’étaient promis l’un à l’autre. Quelque chose ancré dans leur coeur qui suffisait à prouver leurs sentiments. Devant la Tamise, ils s’étaient jurés de ne pas tout gâcher.

« Tu m’écriras, n’est-ce pas ?
- Seulement si tu le fais aussi. »

Elle lui avait sourit sincèrement et l’avait embrassé.


Quelques jours plus tard, Johanne prend l’avion pour Saint Tropez, direction un hôtel du golfe, pas très loin du port. Là-bas, elle devient le porte-parole de son père et prend la tête de l’hôtel en son absence. Assistée par quelques employés de son père, elle ne tarde pas à tout réformer et à renouveler les idées, les employés, sans pour autant mettre personne dans l’embarras. Si le job ne l’enchante pas vraiment, elle découvre au fur et à mesure le cadre de vie de cette ville du sud de la France, toujours munie de son calepin où elle griffonne sans jamais s’arrêter, son stylo coincé dans ses dents. Elle en arrête même de fumer un temps, reprenant quand le manque d’Archie se fait trop grand. Et puis, presque un an après son arrivée, l’une de ses tantes la rejoint. Elle est d’abord son adjointe puis son associée. Et main dans la main elles permettent à cette entreprise que Johanne aime autant qu’elle la déteste de prospérer.

* * *

Mon Archie.
La vie ici, c’est parfois monotone. Le paysage a beau être magnifique, chaque couleur, chaque coin de paradis ici me semble fade. J’essaie de t’imaginer encore et toujours, comme si tu étais venu avec moi. Je sais que l’endroit te plairait, à toi. Il me plairait aussi si tu étais là. Mais même avec ma tante et Iris pour m’aider et me soutenir dans ce qu’on entreprend ici, je n’ai qu’une seule hâte : te retrouver. J’espère que nos chemins se recroiseront un jour, ici, à Londres, ou ailleurs, et que ce jour arrivera très rapidement.
En attendant, je ne t’oublie pas et je pense à toi chaque seconde de chaque journée, sans jamais rompre notre promesse.
Je t’aime.
Jo.

À l’eau de rose comme jamais, leurs lettres n’avaient pas cessé. Ils s’étaient promis de se tenir au courant et l’écriture était le seul moyen à Johanne de continuer à lui écrire sans jamais être dérangée. Au téléphone, par SMS, on l’aurait forcément harcelée de questions, coupée dans tous les sens. Ainsi, elle avait l’occasion de rassembler toutes ses pensées, de raturer, de reformuler. De lui parler des endroits qu’il aimerait plus que tout. Plus qu’elle ne les supportait. À force, elle ne les voyait même plus. Ces lettres étaient le moyen pour elle de garder en vie le souvenir qu’elle avait d’eux, toujours aussi fidèle malgré les mois et les années qui séparaient leur dernier échange physique.


Tout ce temps, jamais Johanne n’a remis les pieds à Londres. Ni même en dehors de la France. Son père semblait s’arranger pour qu’elle y reste le plus longtemps, menaçant d’y mettre Charlotte, qu’il avait déjà casée avec homme qu’il avait choisi, prêt à la marier. Par chance, Johanne avait appris que sa sœur était réellement amoureuse. Quelque chose qu’elle n’irait pas saluer très franchement, mais au moins leur père ne la sabotait pas comme il avait saboté son aînée. Incapable de refaire sa vie, Johanne est devenue un bourreau de travail, toujours plus présente que les autres, veillant ses heures libres à l’hôtel et à ses extensions, en vrai petite cheffe d’entreprise qu’elle est devenue. Car malgré toutes ses volontés de s’émanciper de cette famille qu’elle déteste désormais plus que tout, incapable de voir ses parents comme autre chose que des tyrans, son père a au moins réussie une chose avec elle : si elle n’a pas le caractère qu’il aurait voulu qu’elle ait : docile et soumise, sa première fille était désormais façonnée à son image. Comme une punition. Et Johanne s’en est contenté pendant de longues années. Presque sept ans…

* * *

Johanne […] balle perdue […] hôpital […] dans le coma [...] ne pas t’inquiéter […]  je vais bien […] ne reviens pas […] sois heureuse. Archie.
Ses doigts froissent le bout de papier en boule alors que son regard se pose sur l’horizon bleu de la Méditerranée. Ce n’est pas son écriture, mais ce sont ses mots, sa façon de les écrire, de les tourner. Le choc d’apprendre ce qui est arrivé à Archie manque de la faire tomber à la renverse quand elle prend subitement conscience du bout de papier froissé et peut-être désormais indéchiffrable qui demeure dans sa main.

« Johanne ? Tout va bien ? »

En relevant la tête, elle croise le regard de son assistante. Elle n’est pas prête à abandonner. Ou alors elle veut juste vérifier que lui, est heureux. Son bonheur à elle n’importe que peu.

« Fais tes valises, Iris. On part à Londres. Au plus vite. »


“Au plus vite” ne s’est pas exactement avéré être très rapide. Il a fallu plusieurs semaines pour s’organiser. Plusieurs semaines pour feinter la famille Devereux et sa prise de nouvelles plus présente pour le contrôle des affaires et de la présence de Johanne en France qu’autre chose. Quelques autres pour trouver un remplaçant par intérim et le former. Prête à demander à sa tante de rentrer avec elle, elles choisissent à trois de reprendre la direction de Londres. Johanen n’a plus qu’une idée en tête : vérifier qu’Archie va bien. Les sept longues années qui l’ont séparée de lui n’ont pas altéré un seul de ses sentiments, toujours présent, toujours enflammés. Et pourtant, elle veut juste s’assurer qu’il est va bien, peut-être même qu’il est heureux. Lui faire savoir qu’elle est toujours là. Que leur promesse a toujours une valeur pour elle. Enfin. Seulement s’il n’a pas retrouvé l’amour, bien entendu. Mais au fond, tout ce qu’elle veut, c’est juste le soutenir. Et rattraper quelques instants perdus, quelques sourires. Simplement graver les années écoulées sur un visage plus mûr. Car si les lettres ont suffi jusque-là… l’annonce de son hospitalisation lui a fait un véritable électrochoc. Elle ne veut pas risquer de le perdre inutilement. Qu’il soit encore celui à qui elle s’est promise ou non.

* * *

Ses doigts jouant avec l’alliance en fil de fer qu’elle a toutes ces années gardée autour du doigt ou dans sa poche, elle regarde au travers de la fenêtre l’air perdu. Voilà plusieurs mois qu’elle est de retour à Londres. Son père n’a pas trop apprécié “l’humour” de ce retour. Johanne, elle, réalise qu’elle s’est sacrifiée peut-être pour rien, contrôlée à distance d’une vie où elle aurait pu être heureuse. Plusieurs mois à vivre d’abord dans un nouvel hôtel, non plus comme big boss mais uniquement comme cliente, avant de commencer à chercher de quoi franchir une nouvelle étape de sa vie. Ou à tout gâcher, peut-être.

Blueberry Hills / Cloé
J'ai 27 ans et vis dans le sud de la France pure coïncidence je vous jure. Mon avis sur le forum est un peu biaisé, mais je l'aime très très fort  coeur


Dernière édition par Johanne Devereux le Mar 31 Oct - 12:51, édité 3 fois
Invité

Invité
avatar
#Re: (JOHANNE) nuit noire sans étoiles
Lun 13 Fév - 10:25
enfin tu es validé !

Je me suis laissée emportée par tes mots et cette histoire. Franchement j'ai adoré et j'ai hâte de lire ces retrouvailles plus qu'émouvantes stp Cela m'a fait une belle petite pause dans ma MAJ ! Amuse-toi bien avec ce nouveau personnage. ! I love you

Afin que ton personnage puisse s'intégrer parmi les Londoniens, tu peux dès maintenant aller poster tes fiches de lien & rp.  cookie
Si tu as des idées, des suggestions où des questions pour améliorer la vie sur forum, nous t’invitons à nous en faire part dans la partie suggestions.  (JOHANNE) nuit noire sans étoiles 4094223526
Si tu souhaites créer l'entourage de ton personnage, nous avons des parties scénarios et des pré-liens afin que tout le monde trouve son bonheur.  coeur  
Nous sommes humains, un oubli, ça peut arriver. N’hésites pas à passer vérifier que tu as bien été ajouté dans les différents bottins.  sunglass
Le staff reste à ta disposition pour toute demande si tu en ressens le besoin.  coeur
Enfin, nous te souhaitons un bon jeu sur Crown & Roses.  ballon

Invité

Invité
avatar
#Re: (JOHANNE) nuit noire sans étoiles
Lun 13 Fév - 13:07
(re)bienvenue hihi
Rose McGrath

Please mind the Gap
Rose McGrath
MESSAGES : 1052
PSEUDO : NJ
TRIGGERS : viol, sexe.
WARNINGS : drogue.
AGE : 31
MÉTIER : il parraît que l'argent ne fait pas le bonheur. mais pour pourvoir vivre, je suis kinésithérapeute.
ABOUT YOU : (JOHANNE) nuit noire sans étoiles GoNAowNZ_o
Rosaël - It's friday, i'm in love.
METHODE DE RP : je - 300/500 mots.
MULTICOMPTES : Luna & Enéa.

https://crown-and-roses.forumactif.com/t41-appetite-of-destructi
#Re: (JOHANNE) nuit noire sans étoiles
Lun 13 Fév - 15:48

Johanne Devereux aime ce message

(re)Bienvenu ici. coeur


récompenses:
Contenu sponsorisé

#Re: (JOHANNE) nuit noire sans étoiles

Sauter vers: