Existait-il un meilleur moment que le week-end ? À mes yeux, absolument pas. Non pas que je m'empêchais de vivre les soirs en semaine, seulement, je ne m'imposais pas les mêmes limites. La semaine était synonyme d’obligations, par conséquent, il était cohérent de ne pas avoir le même rythme qu’en fin de semaine. De plus, travailler à son compte ça avait certains avantages, mais aussi, certains inconvénients. Et surtout celui qui voulait que si on était absent, personne ne fasse le travaille à notre place. D'ailleurs, le week-end était chargé cette semaine. Sortie avec mon amie Persephone hier, je n'avais peut-être pas encore évacué la totalité de mes excès de la veille. Mais ça avait été un moment agréable. Même si une partie de moi en voulait toujours à mon amie de s’être rapproché de Raphaël le temps d’un soir, j’avais mis ma rancœur de côté pour passer une soirée conviviale avec elle. Ceci dit, la fatigue de cette sortie se faisait encore sentir. C’était certain, je n’étais plus une adolescente et la vie nocturne avait, à présent, des conséquences. Mais ça ne m'empêcherait pas de remettre le couvert ce soir en compagnie de Jaemin. Rendez-vous prévu depuis quelques semaines maintenant, je me faisais une joie de retrouver mon ami. Enfin, retrouver, rejoindre seraient plus justes parce qu'on ne s'était jamais vraiment perdus. Seulement, nos emplois du temps respectifs nous donnaient parfois du fil à retordre pour arrêter une date à laquelle nous voir. Vêtue d'une robe noire aux manches en dentelles accompagnée d'une veste simple de la même couleur, j'optais pour les transports en commun. Décision bien plus sage quand on savait que mon taux d'alcoolémie était probablement encore positif. Réalisant que je n'allais pas arriver à l'heure en raison d'un retard de métro, je sortais de mon petit sac mon téléphone pour prévenir mon ami pour ne pas qu'il s'impatiente plus que de raison. Je lui précisais de me commander une bière en attendant. Finalement, je n'avais pas mis plus d'une quinzaine de minutes pour arriver à destination. Entrant dans la discothèque sans encombre, je m'arrêtais un instant pour observer les diverses banquettes à la recherche de mon ami. Sur la pointe des pieds, j'apercevais la chevelure noire de Jaemin. Bien que dans l'obscurité, le doute quant à l'identité de la personne subsistait, la certitude me gagnait un peu plus à chaque pas. Sourire aux lèvres, je m'installais à côté de Jaemin déposant mon sac entre nous par précaution. "Salut, je suis infiniment désolée. Je ne sais pas ce qui s'est passé le métro avait dix minutes de retard. Dis-moi que je ne t'ai pas trop fait attendre..", lui adressais-je un peu gênée de ne pas avoir réussi à être à l'heure. "Tout va bien ?" demandais-je avec intérêt en posant mon regard sur le visage de mon ami...

OOTD Depuis plusieurs semaines un rendez-vous a été pris entre l’une de tes plus proches amies il s’agit de Rose. La belle brune t’a spontanément proposé de passer une soirée ensemble en tête à tête et tu as immédiatement accepté étant plutôt ravi de voir l’une de tes amies proches. Tu as dû ruser avec ton patron ce soir en lui assurant que tu serais là le reste de la semaine et en contre partie vu que tu ne bosseras pas ce soir il t’a tout simplement demandé de te donner à lui ce soir comme il a l’habitude de le faire avec toi lorsque tu ne bosses pas pour lui et même le reste du temps parce qu’il est vrai que cet homme aime beaucoup te toucher. Effectivement, le simple contact de ta peau nue contre la sienne semble faire chavirer cet homme. Mais pour l’heure alors que tu quittes le logement de ton patron tu te rends jusqu’au club où tu as rendez-vous avec ton amie proche et tandis que tu prends place sur l’un d’un canapé en solitaire une serveuse vient vers toi et t’incite à la consommation en te faisant du charme. « Je voudrais un gin tonic s’il vous plaît. » Tu la scrutes un moment totalement indifférent au physique pourtant avantageux de la blonde qui te fait face. Elle s’éloigne néanmoins et alors que tu sors ton portable de la poche de ton slim, tu constates que tu as reçu un message de Rose et face à ce message tu hoches la tête tout en lui assurant qu’elle n’a pas à s’inquiéter. C’est après que la serveuse revient avec ta boisson et tu en profites pour commander la bière de ton amie et tandis que la Dame s’en occupe elle s’éloigne de toi et tu scrutes ton verre un moment puis finis par voir Rose arriver et tu lui fais un signe de la main pour qu’elle te remarque parmi la foule. « Salut. Ne t’en fais pas aucun problème. Je t’attends depuis peut-être dix minutes. Y a une blondasse qui croit que je suis de son bord mais ça ne m’intéresse pas, tu le sais. » Tu soupires à cette idée. Ton amie ayant parfaitement connaissance de ton homosexualité tu supposes qu’elle devrait comprendre ton appréhension quant à cette femme et justement en parlant d’elle voilà qu’elle revient avec une bière. « Merci. » Tu la vois alors s’éloigner et c’est à ce moment précis que ta brune te demande comment tu vas. « Tout va bien Princesse. Et toi alors ? » Tu la scrutes en souriant largement alors que tu lèves ton verre contenant ta boisson prêt à boire ton verre avec ton amie.

Un sentiment de soulagement m’envahissait, lorsqu’il m’assurait qu’il s’était écoulé tout au plus une dizaine de minutes entre son arrivée et la mienne. Un sourire étirait mes lèvres quand il évoquait la jeune femme blonde qui semblait lui envoyer des signaux d’intérêt. « Tu ne peux pas lui en vouloir. Personne ne peut être indifférent à un tel regard additionné à cette jolie tignasse. », taquinais-je avec un sourire malicieux. Je savais que les filles n’intéressaient pas Jaemin, mais ce n’était pas non plus écrit sur son front alors, je ne pouvais que m’amuser de savoir la gente féminine attirée par son charme naturel. « C’est laquelle ? », demandais-je en balayant la salle du regard avant que la serveuse n’entre dans mon champs de vision tout sourire. « Laisse tomber cette question, je crois que j’ai trouvé. », lui adressais-je discrètement alors que son sourire radieux disparaissait peu à peu en me voyant à côté de lui. Le mien, en revanche, restait collé à mes lèvres et je me redressais légèrement comme pour me montrer davantage alors qu’elle posait les boissons à notre table accompagnée d’une quittance. « Merci. », reprenais-je après mon ami en faisant un clin d’œil séducteur à la demoiselle. Son sourire gêné et son départ précipité devait être annonciateur que la situation avait suffi à calmer ses ardeurs naissantes. Un léger rire s’échappait d’entre mes lèvres en la voyait détalée plus vite que Flash lui-même. Puis, je venais me concentrer à nouveau sur mon ami. Affirmant que tout allait bien, il me retournait la question poliment. « Je suis sortie hier, alors je suis un peu, .. fatiguée. », avouais-je avec un sourire amusé à l’idée de ne plus vivre aussi bien les lendemains de soirée que durant mon adolescence. « Mais rassure-toi, j’irais beaucoup mieux une fois cette pinte vide ! », affirmais-je à mon tour avant de saisir mon verre pour le lever vers mon ami. « Contente d’avoir enfin réussi à se retrouver. », annonçais-je en guise de raison de trinquer. Une bière entre les mains d’une femme surtout dans ce genre d’endroit ce n’était pas vraiment la « norme », mais mes origines françaises restaient très marquées à ce niveau-là, rares étaient les fois où je commandais autre chose pour démarrer. Faisant tinter nos verres l’un contre l’autre, je plongeais mes lèvres dans le liquide qui me rappelait immédiatement à mon taux d’alcoolémie encore élevé de la veille. « Alors, on a quelque chose d’intéressant en vue ce soir ? », demandais-je finalement en laissant vagabonder mon regard ici et là au milieu de la foule. Un peu beauf, peut-être, mais ce n’était pas parce que j’étais une femme que je n’avais pas le droit d’avoir envie de m’amuser un peu et de prendre un peu de bons temps…

OOTD Le fait est que tu plaises à beaucoup de monde ne date pas d’hier, tu as toujours été très beau et coquet par conséquent le simple fait que tu attires les regards curieux des gens ne t’étonne plus du tout et au contraire même tu trouves ça plutôt amusant quand une personne se retourne sur toi dans la rue ou ailleurs. Cependant, quand il s’agit des femmes qui ont ce type de réaction, ça te met très mal à l’aise à chaque fois parce qu’elles ne t’ont jamais attiré. Tu entends alors ta meilleure amie te dire ce qu’elle en pense après que tu aies râlé concernant cette blonde qui semble sous ton charme et face à ses mots tu soupires. « Certes… Sauf que je plaise aux femmes ça ne m’inspire pas énormément. Je suis mal à l’aise… » Tu la scrutes quelque peu embarrassé alors qu’elle te demande de qui il s’agit mais bientôt la blonde revient vers vous avec sa boisson et sourit largement en te voyant et aussitôt ta meilleure amie t’indique qu’elle sait de qui il s’agit et à ça tu te contentes de souffler quelque peu emmerdé tandis qu’elle donne son verre à ta meilleure amie et vous la remerciez alors qu’elle s’éloigne visiblement contrariée de te voir en bonne compagnie et face à cela tu grognes. « Et voilà que maintenant je passe pour un hétéro… Désagréable. Mais bon nous autres les homosexuels on vous traite mieux vous les femmes que les hétéros alors bon… » Ce n’est peut-être pas si mal pour elle en fin de compte. Elle te demande alors comment tu vas et tandis que tu lui réponds que ça va tu lui retournes la question et quand elle te dit être fatiguée de sa soirée de la veille tu souris. « Ça te réussit si mal que ça de sortir maintenant que tu n’as plus vingt ans ? » Tu la scrutes inquiet et surpris tandis qu’elle t’indique être heureuse d’avoir pu te retrouver et à ça tu souris. « Moi aussi Princesse. » Tu la scrutes tendrement tandis que vous entrechoquez vos verres de sorte à trinquer avant de boire un coup. Elle t’interroge ensuite sur une possible proie en vue et tu secoues la tête. « Rien du tout. Je crois qu’il n’y a que des hétéros et je m’en fais suffisamment comme ça à mon boulot. Enfin des pseudos hétéros bien sûr vu qu’ils me sautent. » Tu glousses en la scrutant. « Et toi alors ? Tu vois quelqu’un qui te plaît ? » Tu lui souris un moment en soupirant.

Je pouvais comprendre que le regard de certaines femmes pouvait le mettre mal à l’aise. Malheureusement, je savais aussi qu’il serait difficile d’en faire autrement. On ne pouvait pas vraiment obliger les gens à détourner le regard. « Je l’entends. », lui adressais-je en venant déposer ma main sur son épaule pour accentuer le soutien que traduisait cette phrase. « Malheureusement, même si tu faisais tatouer en lettres capitales sur le front que les femmes ne t’intéresses pas, ça n’empêcherais toujours pas certaine d’entre elles de poser un regard rempli de désir sur toi. », argumentais-je. C’était une réalité, on ne pouvait pas empêcher les gens de ressentir des émotions. Y compris, le fait que l’on ressente l’envie de se retourner sur un physique. La demoiselle repartit, je riais légèrement à la remarque de mon ami. « Je ne crois pas que ce soit ce qu’elle pense. », avouais-je en continuant de la regarder de loin lui adresser un sourire aguicheur en relevant le menton quand nos regards se croisent. « Je ne suis même pas certaine qu’elle reviendra s’occuper de notre table. », avouais-je en riant amusée avant de reposer mon regard sur mon ami pour prendre de ses nouvelles et ainsi, passer à un sujet qui tendrait à le mettre plus à l’aise. « Tu rigoles ? J’ai jamais mis autant de temps à me remettre d’une cuite ! C’est terrible. », dramatisais-je avant de rire de bon cœur. C’était vrai, pas aussi insupportable que je le prétextais. Mais les migraines étaient plus longues, je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais oublié de mettre la tasse sous la cafetière à cause des vapeurs d’alcool tenaces. Et ça, ce n’était qu’un exemple parmi tant d’autres, pour résumé, j’avais beaucoup de mal à me sortir de ce brouillard qui ralentissait mon esprit après avoir vécu pleinement une soirée arrosée. Frappant nos verres l’un contre l’autre, avant de l’interroger sur les éventualités que nous offrait cette sortie en matière de distraction. Portant mon verre à mes lèvres, je scrutais la salle en l’écoutant avec attention. Pinçant mes lèvres pour ne laisser aucune goutte de mon breuvage s’échapper, je haussais les sourcils en croisant quelques regards. « Quel optimisme ! », le taquinais-je avant de sourire amusé. « Tu as conscience que tout le monde ne se cache pas ? », demandais-je avec une pointe de sarcasme dans la voix. « Je suis certaine qu’au milieu de cette foule, y en a forcément pour tous les goûts. », ajoutais-je en lui adressant un clin d’œil complice. Mon menton se relevait finalement en désignant d’un mouvement de tête un homme à sa droite. « Celui-ci est pas mal. Mais je suis presque sûre que je l’ai déjà ramené à la maison. », avouais-je en reprenant une gorgée de ma bière avant de lever mon verre pour en désigner un autre. « Quant à lui, ma main à couper que même avec ma tenue la plus sexy, il ne me regarderait pas. », lançais-je en souriant amusée. J’étais du genre observatrice, et le petit sourire ravageur qu’il venait d’adresser à son voisin de table ne faisait que confirmer mon hypothèse. « En-tout-cas, je ne suis pas en état de ramener qui que ce soit ce soir. », avouais-je en déposant mon verre sur la table avant de m’adosser à la banquette. « Alors si tu ne veux pas rentrer seul, compte sur moi pour t’aider à trouver chaussure à ton pied. », lançais-je avec un rire complice…

OOTD Qu'on le croit ou non tu es du genre féministe et contrairement à la majorité des hommes cisgenres hétéros "normés" tu te soucies réellement des femmes et de ce qu'elles peuvent endurer. Pour faire le métier que tu fais actuellement en couchant avec des hommes, parfois des pseudos hétéros, clairement tu te dis que l'homme tel que tu te le représentes est un animal en rut et tu plains les femmes qui cherchent à tout prix à se trouver un mari et à avoir des enfants. Combien de fois as-tu couché avec des clients qui sont des hommes mariés et père de famille ? Trop. Combien de fois les as-tu entendu te rappeler que tu devras être discret parce qu'ils ne comptent pas divorcer de leurs femmes ? Trop aussi. Rien qu'avec tout ça tu as une mauvaise image des hommes cisgenres hétéros "normés". Pour toi les seuls hommes qui savent respecter le sexe féminin ce sont les hommes transgenres qui ont bien plus de délicatesse vis-à-vis de ces femmes puisqu'ils ont été de l'autre côté de la barrière à un moment donné de leur vie eux aussi et évidemment les hommes homosexuels sont généralement très respectueux des femmes. Des hétéros qui sont respectueux envers la gente féminine tu n'en connais pas ou alors très peu. Tes pensées se tournent immédiatement vers celui que tu considères comme ton père à savoir Marty, qui, lui, a énormément de respect pour les femmes mais il a un âge avancé alors ça aide probablement ? A moins qu'il ai toujours été l'homme idéal ? Tu n'en sais rien en tout cas tu as du respect pour cet homme à la fois parce qu'il représente le père que tu n'as jamais pu avoir mais aussi parce qu'il est l'homme idéal comme tu viens justement de te le dire à toi-même. Mais pour l'heure la discussion se tourne vers les femmes trop insistantes sur ta personne et face aux mots de ta meilleure amie tu soupires. « Je sais bien qu'on ne peut pas empêcher une personne qui que ce soit de regarder. C'est humain de ressentir du désir pour une personne.Ça, j'en sais quelque chose avec ma nymphomanie mais toi et moi on sait trop bien de quoi je parle Princesse. Seulement, dans certains cas le fait est d'être regardé comme un bout de viande par une personne qui ne m'intéresse pas notamment les femmes ça me met mal à l'aise. Et pourtant Dieu sait qu'avec mon boulot je suis souvent obligé de baiser avec des mecs qui ne me font aucun effet et pourtant je n'ai pas le choix d'écarter les cuisses. » Et finalement ça ne te déplaît pas tant que ça. Même les moches sont capables de te donner du plaisir du moment que tu ne les regardes pas tout va bien côté plaisir. Quand la serveuse s'éloigne de vous tu supposes qu'elle s'imagine que ta brune est ta copine et quand elle te dit qu'elle ne pense pas tu fronces les sourcils. « Intuition féminine hein ? Alors elle se dit quoi d'après toi ? » Tu la fixes amusé en souriant alors qu'elle te dit qu'elle n'est pas sûre que blonde reviendra pour s'occuper de vous et tu hoches la tête. « Tant mieux. Comme indiqué je ne suis pas intéressé et s'il faut que je te roule une pelle pour qu'elle comprenne le message je le ferai si tu me donnes la permission. Tu serais bien la seule femme que j'embrasse d'ailleurs. » Tu glousses face à ta remarque totalement incongrue mais comme indiqué tu respectes les femmes la preuve en est tu as demandé la permission avant de t'aventurer vers ce terrain glissant et de prendre le risque de la mettre mal à l'aise de quelque façon que ce soit. Alors que tu entrechoques ton verre au sien tu en bois ensuite une gorgée quand elle t'indique qu'elle a du mal à tenir les gueules de bois maintenant et quand tu lui fais remarquer son âge elle plaisante à ce sujet et tu souris. « Mon tour arrive en Juillet pour le cap des trente ans. J'ose espérer avec mon boulot que j'aurai moins de problèmes que toi. Je ne te cache pas que ça m'emmerderait bien de ne plus tenir l'alcool alors qu'avec mon boulot on me paye à boire systématiquement. » Et pas forcément de l'eau. Parfois même qu'on ne te consulte pas pour savoir ce que tu veux boire donc c'est dire. Mais tu as l'habitude. Combien de fois as-tu bu des boissons qui ne te plaisaient pas juste parce qu'un client décidait que tu devais boire telle boisson ? Trop. Et le pire c'est que tu n'as pas ton mot à dire. Ta politesse est primordiale dans ton boulot, celle des clients passe au second plan même si tu n'apprécies pas toujours ton métier tu sais que tu es obligé de faire avec bien qu'à tes yeux le respect des autres va ne peut pas être négligé si on ne respecte pas les autres on ne peut pas s'attendre à être respecté soi-même et c'est justement le cas vu que la majorité de tes clients tu n'as que de l'antipathie pour eux c'est dire comment tu vois tous ces hommes. Au bout d'un moment elle te demande si tu as repéré quelqu'un et tandis que tu lui dis que non en considérant qu'il doit y avoir beaucoup trop d'hétéros ici, voire même que ça, elle te fait une remarque ironique à laquelle tu souris tandis qu'elle te désigne plusieurs mecs d'un signe de tête et face à ses mots tu hoches la tête. « Bien entendu. Sortir du placard n'est pas toujours facile. Ceci j'en sais quelque chose. Mais dans ce pays qu'est l'Angleterre vous les occidentaux-lles êtes beaucoup plus ouvert-e-s que là d'où je viens en Asie où faire son coming-out est impossible à moins bien sûr de jouir du rejet ce qui n'est pas mon cas. » Et c'est ce qui t'es arrivé à l'époque. Ta famille t'a purement et simplement rejeté en apprenant que tu es un homme homosexuel. Tu as mal vécu la chose et encore aujourd'hui tu vis comme tu le peux même si tu ne joues plus dans la même cour puisqu'auparavant tu avais tous les privilèges que les riches peuvent avoir tandis que maintenant tu vis comme un pauvre encore qu'avec ton patron tu es chanceux puisqu'il te donne plus d'argent et d'attention qu'aux autres escorts. Quand elle affirme qu'elle n'est pas en état de ramener quelqu'un chez elle ce soir, tu lui souris. « Alors autant te faire passer la meilleure soirée possible pour que tu ne sois pas trop déçue en rentrant chez toi ce soir. Je couche chaque soir avec un nouveau mec alors tu sais à terme quand je sors le soir avec mes ami-e-s dans des clubs je n'ai pas nécessairement l'envie de m'envoyer en l'air. Je le fais bien assez comme ça et comme tu le sais ce n'est pas pour me déplaire. » Tu la fixes en souriant un moment alors que tu hausses les épaules. « Malgré cela, comment va ta vie ? Et le boulot ça donne quoi ? » Tu observes ta meilleure amie en souriant étant toujours content de l'entendre te parler de son boulot kinésithérapeute qui est une belle ambition selon toi.

On construisait tous nos points de vue par rapport à nos vécus, alors je pouvais comprendre que mon ami voit les choses de cette manière. Et puis qui étais-je pour lui soutenir le contraire après tout ? Un sourire étirait mes lèvres lorsqu’il évoquait l’intuition féminine. « Aucune idée. Mais certainement que, quoi qu’elle cherche, elle ne le trouvera pas ici. », plaisantais-je en haussant les épaules. Un rire s’échappait d’entre mes lèvres. Une partie de moi était certainement flattée par cet aveu, même si j’étais presque sûre qu’il préférerait éviter. « Rassure-toi, je suis convaincue qu’on n'aura pas besoin d’en arriver là. », lançais-je en lui adressant un clin d’œil complice. « Même si, évidemment, je te rendrais ce service sans la moindre hésitation. », ajoutais-je comme preuve de ma bonne volonté. C’était un fait, je n’hésiterais jamais à venir en aide à Jaemin. Mes lèvres à peine trempées dans mon verre, je les retirais presque aussitôt. À croire que j’avais définitivement eu ma dose d’alcool pour la semaine. « Je te le souhaite ! C’est insupportable de se voir décliner. J’en regretterais presque mes années lycées ! », avouais-je en souriant. Ces années où je filais en douce, sans l’accord de mes parents et où, le lendemain, je me pointais devant les enseignants presque l’air de rien. « En-tout-cas compte sur moi pour t’accompagner dans ce cap inévitable de la vie ! », lançais-je en relevant mon verre dans sa direction. Si l’espace d’une seconde, j’avais pensé le porter à nouveau à mes lèvres, j’avais finalement pris la décision de déposé le verre sur la table. Préférant prendre mon temps pour une fois. Le sentant un peu pessimiste quant à la présence de personne qu’il pourrait intéresser, j’ironisais avant de désigner quelques personnes, pariant sur lequel de nous deux pourraient les intéressées. « Et bien, je suis ravie que tu sois ici et plus là-bas. Au moins, tu peux être toi-même et ça, c’est vraiment chouette. Je l’aime bien ce Jaemin là moi. », affirmais-je avec beaucoup de conviction et un sourire bienveillant. À vrai dire, j’avais du mal à l’imaginer différemment. Dire que je comprenais était compliqué, bien entendu, j’avais conscience de l’horreur que pouvait faire vivre certains dirigeants sous prétexte de différences, mais je ne pouvais pas prétendre savoir. L’écoutant avec attention, je venais finalement saisir mon verre, tandis que mon regard se perdait un instant dans le vide. Présenté comme ça, son job n’avait pas l’air si mal. J’imaginais un instant combien j’aurais pu amasser d’argent si je n’avais compté qu’une centaine de Livres à chaque fois que j’avais ramené quelqu’un dans mon lit. Mon regard s’arrondissait et je cessais rapidement de compter, histoire d’éviter de remettre en cause mon choix d’orientation professionnelle. Ceci dit, imaginer le visage déconfit de mes parents en évoquant le fait de plaquer mes cours de droit pour devenir escorte avait un côté amusant. Reportant mon attention sur mon ami, je lui adressais un sourire. « Très honnêtement ? Je donnerais tout pour des vacances. », avouais-je en portant enfin mon verre à mes lèvres. « Mais j’ai fait le choix d’être mon propre patron et pas certaine que Raph accepte de payer le loyer solo. », plaisantais-je. « Mais dans l’ensemble, ce n'est pas si terrible. Et peut-être que ma cuite de la veille ne m’aide pas vraiment à avoir envie d’autre chose que d’imaginer profiter de quelques grasses matinées ces prochains jours. », ajoutais-je avec un large sourire avant de reprendre une gorgée que j’allais sans doute regretter en rentrant ..

OOTD Quand elle évoque la serveuse de tout à l'heure tu te contentes de hocher la tête comme pour lui donner confirmation quant au fait que cette serveuse n'a aucune possibilité avec toi et quand tu admets que tu serais même capable de l'embrasser si elle t'en donne son accord pour repousser n'importe quelle fille qui osera s'approcher de toi ce soir et quand elle affirme que tu n'en auras pas besoin tu souris tandis qu'elle ajoute qu'elle n'aurait pas de problèmes pour te rendre service de ce point de vue là. « Du moment qu'on me laisse profiter de la soirée avec toi tout ira bien. Je n'ai pas envie qu'on me regarde constamment l'air de dire que je suis un bridé donc que je suis obligatoirement une célébrité KPOP ou un acteur de K dramas. Franchement c'est le plus chiant. Entre les gens qui me prennent pour un idol de KPOP ou les gens qui sexualisent les asiatiques il n'y a rien de pire. » Et à ton boulot tu es l'escort personnel de tout un tas d'hommes justement parce qu'ils entrent dans la seconde catégorie de personnes qui adorent les asiatiques au point de vouloir traîner uniquement avec des asiatiques.

Quand vous évoquez son âge et ses difficultés qu'elle rencontre désormais pour tenir l'alcool, tu souris quand ta meilleure amie te confie qu'elle regrette presque ses années lycée. « Je peux comprendre... J'étais calme à cette époque, oppression familiale oblige, mais après le lycée j'ai commencé à faire la fête. Mes géniteurs n'appréciaient pas beaucoup mais ils faisaient avec. Ils n'ont pas eu le choix il faut dire. » De toute façon tu as beaucoup de caractère donc ce n'est pas comme si tu leur avais laissé la possibilité d'en placer une à l'époque où ça s'est produit. Mais bientôt, ta meilleure amie t'indique qu'elle sera présente pour toi pour fêter tes trente ans et tu lui souris. « Merci ! Je comptais prendre ma soirée justement. A voir si mon boss me laisse faire. » Parce que l'homme se montre pas mal possessif avec toi depuis quelque temps mais tu ignores véritablement pourquoi il est aussi insistant pour te garder près de lui constamment. Par la suite, vous évoquez ton pays natal et quand elle affirme être heureuse et que tu sois ici et plus en Corée tu souris. « Tu sais, c'est une bénédiction pour moi d'être tombé un jour sur toi. Donc je suis heureux d'être ici et plus en Corée rien que parce que je t'ai connue. » Tu la fixes en souriant un moment.

Tout du long tu vois bien qu'elle a quelques difficultés à boire son verre sans doute à cause de la cuite qu'elle a prise hier tu tentes donc de lui parler de son boulot pour voir comment ça se passe pour elle et quand elle t'indique qu'elle rêve de vacances tu souris tandis qu'elle te rappelle qu'elle est sa propre patronne et donc qu'il y a des factures à payer, tu hoches alors la tête en souriant étant compréhensif quant à la situation jusqu'à ce qu'elle te dise comment ça se passe à son boulot et visiblement ça semble lui plaire simplement qu'elle est présentement trop épuisée par sa cuite de la veille ce qui implique qu'elle rêve de dormir. « Je peux comprendre. » Tu la fixes en souriant un moment alors que tu bois une gorgée de ta boisson. « Ma foi, du moment que ton boulot te plaît et que ta coloc te convient toujours autant c'est l'important. » Tu lui souris en la scrutant un moment. « D'ailleurs, c'est un simple coloc ou tu as des secrets crapuleux à me raconter ? » Tu lui souris un moment en gloussant comme pour accentuer ta curiosité un brin tordue pour le coup.

Mes lèvres venaient se tremper dans ma boisson alors que j’écoutais avec attention mon ami. « Contentons-nous de profiter alors. », affirmais-je avec un large sourire. Après tout, si c’était ce que nous souhaitions, qui pouvais bien nous en empêcher. La discussion s’enchaînait, sirotant nos verres chacun à notre rythme. Un léger rire s’échappait d’entre mes lèvres. Je ne pouvais que comprendre cette désapprobation de ses parents. Ayant moi-même vécu ce moment au repas de famille, les traits fatigués et la gueule de bois pas complètement passée. Je savais que la discorde était inévitable, mais au fond, je crois que c’était ma manière d’attirer un peu leur attention. « On ne peut pas dire que j’étais la fierté de mes parents non plus si ça peut te rassurer. », avouais-je avec un sourire amusé. « Je n'avais pas vraiment le comportement de la fille modèle qu’ils espéraient. Mais ça m’était égal. De toute façon, ils n’étaient jamais là. », lâchais-je avec une pointe de colère dans la voix. Peut-être qu’une partie de moi leur en voulait encore finalement, en-tout-cas, la petite fille qui j’avais été, elle, leur en avait toujours voulus. Rapidement, nous faisions un bon dans le temps, laissant le passé à sa place pour aborder le futur. À nouveau, un sourire radieux étirait mes lèvres légèrement maquillées. « Je suis certaine qu’il te laissera profiter de ce moment. Ça va être une super soirée ! », affirmais-je avant de lui adresser un clin d’œil complice. En réalité, j’en savais rien, après tout, peut-être que son patron préférerait le garder près de lui pour ce moment. J’ignorais quels étaient réellement la nature de leur relation et au fond, ça ne me regardait pas vraiment. Répondant à son sourire, je levais mon verre dans sa direction. « Plaisir partagé. », lançais-je avec franchise avant de venir à nouveau prendre une gorgée de mon breuvage. Au fil de la conversation, mes sourcils venaient se hausser à son sous-entendu. « Tu es bien curieux Jaemin. », le taquinais-je en venant me redresser un peu dans le fauteuil. « Raph n’est pas un simple coloc. C’est mon meilleur ami. », commençais-je alors que je sentais mon cœur se pincer à ses mots. « Disons que c’est certainement la seule personne avec mon frère à être en capacité de me supporter au quotidien. », admettais-je avec un sourire amusé. « Quel genre de secret voudrais-tu que je te cache ? Tu sais très bien que je ne suis qu’un cœur de pierre. », lançais-je en haussant les épaules un léger sourire au coin des lèvres. « Et puis, tu apprendras que Raph préfère les blondes. », ajoutais-je en haussant les épaules, je venais reprendre une gorgée de ma bière pour faire passer cette horrible boule qui nouait ma gorge en repensant à cette Gina qui s’amusait à déambuler dans mon appartement comme si elle était chez elle. J’ignorais qui de Jaemin ou moi, j’essayais de convaincre, mais mon regard fuyant venait se poser sur le premier homme qui passait sous mes yeux. Tentant probablement, d’avoir l’air plus crédible…

OOTD Alors que vous évoquez ton physique et notamment la façon dont tu es perçu par les gens ici à Londres ton amie semble amusée plus qu'autre chose et quand elle te suggère de profiter simplement de la soirée tu hoches la tête sans rien ajouter. Peu après, vous évoquez vos familles, si on peut encore les appeler comme ça dans son cas comme dans le tien, et quand elle te répond qu'elle n'était pas un modèle pour ses parents tu fais la moue bien conscient de sa situation tandis qu'elle te dit avec une pointe de colère dans la voix que ça ne lui faisait aucune importance vu qu'ils n'étaient jamais là. « Je suis désolé pour toi. C'est un peu la même chose pour moi. Ils étaient trop occupés avec le boulot et leur fils cadet. » Que tu ne considères pas comme ton frère d'ailleurs. Parce que pour toi la seule famille que tu as c'est Enola la femme que tu considères comme ta sœur et ses enfants que tu considères énormément aussi.

Peu après, vous évoquez ta future ta soirée d'anniversaire et quand elle mentionne qu'elle est sûre que ton patron te laissera ta soirée tu glousses. « Ça se voit que tu ne le connais pas. Monsieur est assez possessif et n'aime pas vraiment devoir partager avec quelqu'un. Il le fait parce que je suis sa pute qui lui rapporte le plus d'argent mais en dehors de ça il est relativement assez possessif et déteste l'idée de me partager le reste du temps. » Parce qu'il éprouve des choses pour toi et que malgré toi tu en éprouves aussi pour la première fois de ta vie mais ça tu n'en parles jamais puisqu'après tout tu n'es pas vraiment conscient de ce qu'est l'amour vu que tu n'en as jamais vraiment reçu et que tu n'as jamais eu non plus d'histoires romantiques dans ton passé. Elle te mentionne ensuite que le plaisir est partagé de t'avoir trouvé et tu souris simplement en lui caressant la main tendrement.

Au bout d'un moment tu décides de l'interroger sur le sujet de son colocataire et quand elle te dit que tu es curieux tu souris malicieusement tandis qu'elle se prononce sur le sujet en évoquant sa forte amitié, si on peut appeler ça comme ça, pour son coloc qu'elle voit comme son meilleur ami. « Je croyais que c'était moi ton meilleur ami. » Tu la fixes boudeur en soupirant alors qu'elle affirme qu'il est la seule personne en dehors de son frère qui est capable de la supporter au quotidien et tu hoches la tête jusqu'à ce qu'elle te donne une excuse complètement tordue qui est selon elle capitale de préciser quant au fait qu'à ses yeux elle n'est pas son type et tu ne peux t'empêcher de rire. « Sérieusement ? » Tu la fixes amusé en soupirant. « Tu m'en as sorti des bonnes mais celle-là elle est vraiment excellente. » Tu soupires amusé en secouant la tête. « Je sais que je suis juste une pute qui se fait sauter par tous les mâles en rut de Londres et que je ne connais rien à l'amour mais quand même. Les blondes. T'es sérieuse ? Tu te crois crédible en utilisant une telle excuse ? » Tu secoues la tête blasé en la scrutant. « A mes yeux ça ne fonctionne pas comme ça Rose. Quand on aime une personne on l'aime pour qui elle est et non pas pour une couleur de cheveux. Tu représentes probablement bien plus pour lui qu'une simple couleur de cheveux. Dans la vie de tous les jours, il aime peut-être s'envoyer des blondes mais ça ne veut pas dire que c'est avec une blonde qu'il pense obligatoirement. Et vu ta proximité avec lui, quelque chose me dit qu'une brune aux yeux bleus ne le laisse pas indifférent. » Tu hausses les épaules en la scrutant. « Tu verrais les mecs qui me baisent tu comprendrais où je veux en venir. Je m'explique. Ce sont des occidentaux avec des cheveux clairs et des yeux clairs la plupart du temps. Mon truc à moi, ce sont les asiatiques avec une bonne entrejambe. Donc quand bien même je suis pénétré par des occidentaux tous les soirs il n'en reste pas moins qu'ils sont juste là pour mon boulot et mon plaisir comme je suis là pour faire honneur à l'argent qu'ils ont dépensé pour me louer durant une soirée donc je fais de mon mieux pour qu'ils passent la meilleure nuit possible et ce, même s'ils m'indiffèrent physiquement. » Tu la fixes un moment en soupirant. Tu supposes qu'elle a compris où tu voulais en venir comme quoi que les plans cul et l'amour ne sont pas vraiment compatibles donc que du coup tu as beau avoir énormément d'amants qui ne te plaisent pas que tu ne finirais pas nécessairement avec ce type de gars malgré que ce sont les gars que tu croises le plus ici à Londres. Mais ton exemple est probablement foireux. Après tout tu es une pute comme tu lui as si souvent répété alors qu'elle n'en est pas une.

Mes yeux roulaient vers le plafond à sa remarque alors qu’un sourire amusé étirait mes lèvres. “Je peux avoir plusieurs meilleurs amis, tu sais ?”, lui adressais-je en venant délicatement bousculer son épaule avec la mienne. Mes lèvres venaient à nouveau tremper dans mon verre. Ce n’était pas un mensonge, des amis, on pouvait en avoir plusieurs. J’avais un peu de mal avec le concept de “meilleur” comme si l’un d’eux était forcément au-dessus des autres. J’estimais plus avoir des affinités différentes avec les gens qui m’entouraient et, de fait, je considérais plusieurs d’entre eux comme les meilleurs parce qu’ils avaient tous quelque chose de spécial. Puis, la conversation se poursuivait, et je tentais tant bien que mal d’éluder le sujet. Mais rapidement, Jaemin se laissait dans un monologue argumenter avec ses propres exemples et sa manière de présenter les choses. Mes sourcils se haussaient d’ailleurs à certains de ses mots. “Et ben, on peut dire que t’as une façon charmante et vendeuse de présenter les choses.”, lui adressais-je en haussant finalement les épaules. “C’est vrai. Tu as raison sur un point. On aime les gens pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils représentent physiquement.”, je marquais une courte pause.”On en tout cas, c’est comme ça que ça devrait fonctionner.”, ajoutais-je finalement consciente que certaines personnes, pour différentes raisons, avaient dans leur liste de critère certains du ressort du physique. “Ça n’empêche pas que parfois, ça joue dans la balance.”, ajoutais-je en haussant à nouveau les épaules. “Preuve en est, tu dis toi-même que tu as une préférence pour les personnes asiatiques. Ça montre bien que ça a tout de même du poids.”, affirmais-je en reprenant ses propres arguments. “De toute façon, ça ne change rien à la réponse à ta question. Raphaël et moi, on est amis.”, concluais-je finalement comme pour couper court à la conversation. Je ne pouvais pas lui apporter la réponse qu’il espérait pour la simple et bonne raison que pour moi, je n’étais absolument pas en train de lui mentir. Je me persuadais tellement moi-même de cette réalité, qu’elle devenait une vérité. Parce que m’attacher allait forcément de pair avec le fait de souffrir et, outre le fait que je me refusais depuis de longues années à ne plus laisser personne m’atteindre pour me faire du mal. Il y avait aussi une partie de moi qui ne voulait pas perdre Raphaël et nos moments complices. Alors, je me confortais dans cette réalité altérée qui me convenait plus ou moins. “Et puis, il a été plutôt clair sur la question.”, lâchais-je finalement alors que mon regard fuyait légèrement en repensant à ce baiser qu’il avait instantanément regretté ou, en tout cas, au fait qu’il m’ait repoussé avant un quelconque autre rapprochement. “Et puis, je ne suis pas venue ici pour parler de Raphaël. Si on allait danser ? Ça me donnera peut-être une chance supplémentaire de ne pas rentrer seule ce soir.”, proposais-je comme si ça suffirait à m’échapper à cette conversation qui, sans m’être insupportable, me serait le cœur en repensant à ce moment où je l’ai vu quitter la chambre après ce foutu baiser volé. “Promis, je ne te lâche pas. Aucune autre fille que moi ne s’approchera de toi, je sortirais mon plus beau regard qui tue pour y veiller.”, ajoutais-je sur le ton de la plaisanterie pour essayer d’oublier ce point au creux de ma poitrine.

OOTD Plus vous discutez et plus tu te sens détendu et naturellement quand vous évoquez votre amitié elle te rappelle qu'on peut très bien avoir plusieurs meilleur-e-s ami-e-s et tu souris. « Certes. Ce n'est pas mon cas. Je suis donc le seul de nous deux à être fidèle. » Tu glousses pour lui faire comprendre que tu plaisantes plus qu'autre chose et donc qu'il n'y a rien de mal dans ce que tu dis même si depuis le temps que ton amie te connaît elle doit bien savoir quand tu es réellement vexé et quand au contraire tu plaisantes, n'est-ce pas ?

En tout cas, le sujet dérive vers sa relation avec cet homme dont elle semble proche et quand tu lui exposes ton opinion sur cette relation qu'elle a avec ce Raphaël tu as le sentiment qu'elle est quelque peu nerveuse et pour preuve elle tente de te prouver de toutes les façons possibles qu'il ne se passe rien entre cet homme et elle en te rappelant tes propres mots. « J'ai une préférence pour les hommes asiatiques simplement parce qu'ils sont dans le même mood que moi et sont moins tordus que les mecs occidentaux. De plus, je préfère les asiatiques parce que je le suis aussi et que j'ai toujours fonctionné ainsi. L'amour ne m'intéresse pas mais si jamais je devais me caser ce serait avec un asiatique. Les occidentaux c'est uniquement pour le sexe ou pour une amitié. Rien de plus. » Parce que bien sûr tu ne te fermes pas totalement aux mecs occidentaux ni même aux personnes typé-e-s africain-e-s. Si tu étais raciste ce serait l'hôpital qui se fout de la charité vu que tu es toi-même une personne de couleur donc forcément rejeter quelqu'un en fonction de ses origines, ce dont on est pas coupable évidemment, ce serait un peu de la folie selon toi surtout quand on considère que tu es régulièrement sexualisé en rapport à tes origines asiatiques.

Quand elle te mentionne finalement que l'homme en question a été plutôt clair au sujet d'une relation entre elle et lui, tu fronces les sourcils. « De quoi tu parles ? Il a des vues sur quelqu'un d'autre ? » Tu la scrutes un moment alors qu'elle change de sujet pour plutôt te proposer d'aller danser en évoquant la possibilité de ne pas repartir d'ici seule et tu glousses tandis qu'elle semble se sentir obligée d'ajouter qu'elle restera près de toi dans le cas où tu te fais draguer par une femme. « Je compte sur toi et tes lèvres pour calmer le jeu d'une femme qui oserait m'approcher un peu trop. Et je compte également sur toi si jamais un beau mâle m'invite à danser ou se colle à moi. » Tu lui souris en la scrutant un moment tandis que tu te redresses après avoir terminé ton verre puis tu lui tends la main. « Allez viens. » Tu lui souris tandis que vous vous rendez jusqu'à la piste de danse et tu danses tout près d'elle en souriant gaiement.

Un sourire étirait mes lèvres, amusées par sa plaisanterie. Il fallait bien admettre que mon passé donnait un sens tout particulier à la notion de fidélité. Disons simplement que, sur l’aspect émotionnel, ce n’était pas pour rien que je m’évertuais à ne pas m’attacher. Mais d’un point de vue amical, j’osais espérer que je me rapprochais quand même un peu plus de cette notion de fidélité que j’aurais sûrement apprécié connaître sur d’autres plans. Mon ami avait évoqué le sujet de Raphaël, un sujet qui, à ce moment précis, n'était pas celui qui me mettait le plus à l’aise. Pourtant, je pouvais parfaitement comprendre la curiosité de Jaemin. Si les rôles avaient été inversés et que des rumeurs plus ou moins fondées circulaient sur lui, je me serais certainement aussi risquée à poser des questions. J’avais essayé de me sortir de cette situation comme je pouvais. Refusant catégoriquement de mettre mon ego surdimensionné de côté en admettant que : oui, Raphaël était à mes yeux plus qu’un simple ami. Mais le coréen argumentait, mais un sourire malicieux se dessinait sur mes lèvres au fur et à mesure de ses mots. “Conclusion…”, commençais-je avant de finir d’un coup le reste de ma bière avant de la déposer sur la table. “Ça a bel et bien de l’importance.”, ajoutais-je avant de lui adresser un clin d’œil complice. J’étais du genre têtue, surtout dans les situations où, dans l’idée de me protéger, je me devais d’obtenir gain de cause. Mon sourire, collé aux lèvres, faisait remonter mes pommettes, puis un soupir amusé s’échappait d’entre mes lèvres. Jaemin était définitivement aussi têtu que moi. “Bien, puisque je ne semble pas pouvoir y échapper.”, lançais-je avant de venir mordre doucement l’intérieur de ma joue en choisissant soigneusement mes mots pour ne pas avoir l’air d’une jalouse maladive. “Il y a cette fille, comment elle s’appelle déjà. Talia ? Donna ? Guilia ? …”, énonçais-je pour bien faire comprendre que son identité m’importait peu. “[color]Peu importe, appelons-la Jenna, de toute façon, c’est quelque chose dans ce goût-là.[/color]”, poursuivais-je en accompagnant mes mots d’un signe de la main par-dessus mon épaule qui montrait bien que son nom n’avait pas la moindre importance. “Il se trouve que, contrairement aux autres, Jenna, elle se promène régulièrement dans l’appartement au réveil, comme si elle était seule et chez elle.”, expliquais-je avec un petit rictus nerveux. Je pouvais sentir mes muscles se tendre rien qu’en y pensant. “Et, puisque tu veux que je sois complètement honnête, tous les deux se comportent exactement comme un jeune couple modèle et parfait. Ce qui, je l’admets à tendance à me filer la nausée.”, lâchais-je finalement avec une pointe de dégoût dans la voix. Raphaël, ce n'était pas le genre gendre parfait. Il n’était pas non plus le contraire, mais le voir se comporter comme le parfait petit ami avec cette Gina -parce que, oui, je me rappelais parfaitement de son prénom- me rendait malade. Parce qu’au fond, c’était ses imperfections, sa nervosité maladive, ses foutues crises de créativités à pas d’heure, c’étaient toutes ces petites choses qui le rendait spécial. Et pas, ce côté parfait qu’il semblait vouloir montrer en présence de sa copine. Sur ces confessions qui devraient suffire à combler la curiosité de mon ami, je lui accordais un délicat sourire, proposant de continuer cette soirée en profitant de la musique sur la piste de danse. Ce qui, me semblait à cet instant le meilleur des échappatoires. Une vague de soulagement m’envahissait lorsqu’il acceptait la proposition, me donnant quelques directives avant de nous lever. “Entendu, on éloigne les filles et on bouscule le destin en cas de bel homme. J’apprends vite.”, précisais-je en plissant le nez avant de me lever pour le rejoindre. J’avais l’intention de m’amuser, alors hors de question de rester sur la piste une dizaine de minutes. Je comptais bien profiter de ce moment pour décompresser et me vider l’esprit.

OOTD Alors que tu évoques tes préférences en matière d'hommes et notamment des physiques qui t'attirent le plus elle te répond que ça a donc une importance et tu soupires quelque peu blasé. « Seulement dans l'optique où je me case avec un mec chose qui n'arrivera pas déjà parce que je refuse de me caser et en second lieu parce qu'aucun mec censé pourrait accepter mon boulot. T'imagine toi d'être en couple avec un mec qui couche pour de l'argent ? Franchement je te le souhaite pas. » Tu soupires en la scrutant. « Vraiment à mon avis tu te prends trop la tête ma chérie. Je ne suis pas la bonne personne pour te conseiller parce que je ne suis jamais tombé amoureux et que je doute que ça m'arrivera un jour mais à mon sens l'amour tel que je me le représente ne s'arrête pas à une couleur de cheveux. C'est bien plus subtil et profond qu'une simple histoire de sexe ou de physique. Du moins c'est mon avis. » Tu la toises un moment en haussant les épaules.

Tu décides de ne pas insister sur le sujet en voyant que ça la met mal à l'aise et quand elle décide d'elle-même de se confier à toi sur son colocataire et la fille avec qui il passe du bon temps tu comprends au travers de ses mots que c'est plus intense que ça entre eux et qu'elle éprouve de la jalousie à l'égard de cette fille dont le nom est flou. « Je suis vraiment désolé. » Tu la scrutes tristement en faisant la moue alors que tu viens la serrer contre toi comme pour lui témoigner ton soutien et ton affection pour elle. Tu veux juste qu'elle comprenne qu'elle n'a pas à s'inquiéter et que tu ne l'abandonneras pas tout simplement.

Mais bientôt, vous allez sur la piste de danse ensemble après avoir terminé vos verres et quand elle impose des règles tu hoches la tête en souriant simplement tandis que tu la suis main dans la main jusqu'audit lieu et tu commences à danser avec elle tout en souriant en voyant un mec dévisager ta brune. Aussitôt tu retires tes mains de sur ses hanches comme pour montrer que le champs est libre au mec si jamais il est intéressé par elle et quand finalement tu sens non loin de toi une présence tu te tournes jusqu'à voir devant toi un mâle magnifique typé occidental qui te fixe avec désir et bientôt il passe ses mains sur tes hanches et t'attire contre lui, tu te laisses docilement faire chose qui semble plaire à l'homme d'une trentaine d'années qui te murmure à l'oreille des choses indécentes qui te laissent penser qu'il s'agit d'un ancien client à toi.