Felicia avait une pointe d’anxiété, oui, une toute petite pointe, aussi grande que le Titanic. C’était pas de voir Hiro qui la mettait dans cet état, non, c’était surtout d’avoir l’air tout bonnement ridicule à côté de lui dans ce cours de danse dans environ un quart d’heure. Elle avait beau être arrivé très d’avance, d’avoir enfiler une tenue totalement adaptée, elle passait son stress à déterminer si elle devait oui ou non noués des cheveux avant de se rendre en cours de hip hop. Éternelle. Alors que finalement, elle sortait du vestiaire toujours pas décidé sur la question, mais avec le chouchou de taille démesurée couleur vert jade accroché à son poignet. Pour le reste, elle n’allait ni de reculons dans le couloir, ni d’un pas assurée, ni même ne regardait le bout de ces chaussures d’un air timide, mais était quand même complètement terrorisée. Il faut dire qu’elle s’était lancée tête baissée. C’était une bonne idée à priori. Découvrir de nouvelle chose, avec une nouvelle compagnie, dans cette nouvelle vie qu’elle voulait se créer. Oui, c’était un plan parfait. Sauf pour le fait qu’elle était pas à niveau et que lui, bougeait et avait l’air de savoir exactement quoi faire alors qu’elle souffrait manifestation d’un manque évident de coordination. Si seulement, elle était moins souple et plus douée pour suivre le rythme, son cours lui donnerait moins l’impression d’avoir des quarts de secondes de retards et elle aurait aussi l’impression de moins attiré les regards autant amusés que médusés.

Alors, c’est avec cette attache à cheveux à son poignet qu’elle joue, les fesses collées sur un banc dans le couloir, assise à attendre. Les écouteurs sur les oreilles et les yeux fermés pour s’assurer de ni voir, ni entendre les réactions d’autrui alors qu’elle agite les pieds au sol essayant de se souvenir de la chorégraphie de la semaine passée. Était-ce à gauche ou à droite ? Son corps n’en a pas gardé la mémoire. Et ça fait boom, boom dans ces oreilles sur du son pop, mélangé avec autre chose – faut croire qu’elle est pas à niveau côté musique ; lui pourrait lui expliquer ce qu’elle entend, elle en est certaine. Le déphasage avec les USA est un rappel constant de ce qu’elle n’a pas connu, mais c’est avec un courage sans borne et surtout têtue comme une mule qu’elle continue de border l’espoir de se refaire une vie.

Elle aura été trop concentrée, assurément, parce que c’est un regard vers le haut qu’elle porte sur Hiro qui doit l’avoir touché sur la tête, peut-être, elle est pas trop sûr, qui la ramène à la réalité. Hein? Quoi ? C’est déjà l’heure de passer à l’abattoir ? Elle glisse l’un de ces boutons d’oreilles dans sa main, avant de retirer l’autre, hâtivement.

Je peux pas être plus prête! – De la catastrophe, pense-t-elle, mais à la place elle lui accorde un sourire et un hochement de tête convaincue. Allez, Felicia personne n’est dupe! Tu vas encore aller à gauche quand ça sera à droite, tes pieds iront de travers et on oublie pas que probablement que Gii finira par se manger une claque accidentelle dans le processus, comme au dernier cours. Sinon! TOUT IRA BIEN!

OOTD Aujourd’hui tu as ton cours de danse hip hop. Avec Felicia. Oui avec ta blonde puisque tu lui as proposé il y a un moment maintenant de pratiquer une activité commune ensemble. Ton amie ne semble guère enthousiaste à l’idée de danser puisque tu sais qu’elle doute de ses capacités pourtant tu trouves qu’elle s’améliore depuis quelques temps mais là encore elle n’en semble pas convaincue. Tu te doutes que quand tu vas la trouver dans la salle de danse qu’elle sera angoissée à l’idée de marcher sur les pieds de quelqu’un ou de manquer de t’assommer comme c’est déjà arrivé dans le passé. Mais pour l’heure tu arrives à la salle de danse et tu la trouves installée sur un banc non loin des vestiaires visiblement pensive et angoissée et tu fais la moue. « Felicia-san… » Tu poses ta main sur elle et tu caresses sa tête doucement tandis qu’elle revient à elle et t’assure qu’elle est prête et tu soupires. « Prête à enterrer toute ta famille peut-être Felicia-san. Mais pas pour un cours de danse. » Tu la scrutes timidement en te pinçant la lèvre. « Je ressens ton appréhension Felicia. Je vois bien que ça ne va pas. Parle-moi. J’essaierai de t’aider à t’apaiser comme je le fais à chaque fois. » Tu la scrutes mal à l’aise alors que tu sens comme une décharge d’émotions négatives telles une tornade infernale prête à engloutir ton amie et tu soupires. « Tu t’améliores vraiment, je t’assure Felicia-san. » Tu la scrutes timidement en haussant les épaules. Tu sais qu’elle est habituée à ces petits suffixes japonais que tu lui donnes lorsque tu t’adresses à elle et que tu l’apprécies beaucoup en prime. Cela dit, utiliser des suffixes fait partie de ton langage depuis le plus jeune âge. Tu en as l’habitude depuis toujours et même si tu vis à Londres ça ne t’empêchera pas pour autant de continuer à les employer. De plus, la culture des mangas commence à être vraiment réputée en Occident, par conséquent même des personnes qui ne connaissent rien à la culture de ton pays natal connaissent les suffixes de base ou encore les honorifiques classiques. « Tout va bien. Fais moi confiance Felicia-san. » Mais tu comprends qu’elle soit autant motivée par ce cours que par l’idée de se prendre. Vu que c’est source d’anxiété pour elle naturellement que c’est un poil délicat pour ton amie blonde.

Gii! Si Felicia avait été dans un manga, elle aurait clairement eu des étoiles au lieu de ses habituelles prunelles azur; mais dans sa réalité, elle affichait des yeux proprement normaux bien que le pli au niveau de ces lèvres fût assez visible pour exprimer combien elle était en combat interne avec elle-même. Mais elle finit par pouffer de rire, la deuxième oreillette dans sa main alors qu’elle l’enroulait méthodiquement autour de ces phalanges dans le but des rangers dans sa poche gauche de son pantalon.

Jamais! T’a raison, Gii-chan.

Ah oui, elle est pas tout à fait top top avec les suffixes, mais elle essaie. Ça lui attireras probablement un sourire et une mise au point, duquel elle enfouira sa tête dans son cou à l’allure consterné de s’être planté encore.

San. San. Navré. – Au moins, elle se reprend, tout en se levant sur ces pieds avec ces chaussures de sports blanche et noire – puis elle glisse les écouteurs dans la poche de son pantalon avant de relever la tête et avoir un certain rire gênée.

Tu crois ? – Elle essaie de penser si elle est moins catastrophique que depuis la première fois qu’elle est rentrée dans cette classe de hiphop. C’est étrange à penser, d’autant que son sentiment d’être à peu près mauvaise, lui revient à chaque fois au visage. – C’est vrai que le prof avait l’air de moins vouloir me sortir du cours la dernière fois… Va me falloir m’y mettre à plein temps si je veux être aussi bonne que toi. Dis-moi que tu sais pas danser des danses de salon ? Il me semble qu’être mauvais à deux, ça serait plus marrant!  

Mais elle sourit. Du coup, la nervosité passe un peu. Cheveux attachés finit-elle par se convaincre, et l’élastique finit par passer d’une main à l’autre et elle attache le tout rapidement, grossièrement, en une toque lâche dont quelques cheveux rebelles tombe un peu partout autour de ces joues et sur sa nuque. Elle finit par placer une mèche en regardant la fenêtre – dont le reflet lui permet un coup d’œil sur archi-maigre effort.

J’imagine que je peux bien rêver. Tu dois être doué même pour le tango, Gii-san.  

OOTD Son appréhension est palpable. Tu ne la jugeras pas pour le coup tu comprends trop bien qu’elle puisse être nerveuse à l’idée de faire ce cours de danse pour lequel elle n’est pas très douée. Et, alors qu’elle revient à elle, ta blonde affirme que tu as raison en utilisant un suffixe de ta langue maternelle ce qui te fait sourire. Tu l’entends par la suite se corriger sur le suffixe et tu secoues la tête. « En fait, ce n’est pas totalement faux comme suffixe. Le suffixe -san est utilisé principalement par les adultes qui témoignent de l’affection à une personne qu’iels apprécient. Le suffixe -chan est utilisé majoritairement par les enfants mais certain-e-s adultes y ont encore recours. Alors que tu utilises ce suffixe n’est pas déconnant. » Tu la fixes en souriant un moment alors que tu tentes de le rassurer comme tu le peux sur ses capacités en danse et quand elle te demande si tu crois vraiment qu’il y a une amélioration tu hoches la tête tandis qu’elle t’indique que ça semble moins compliqué qu’avant puisque le prof ne cherche plus à la mettre dehors et à nouveau tu hoches la tête tandis qu’elle te demande si tu es doué pour les danses de salon et face à ça tu fais la moue parce que malheureusement pour elle tu es doué dans n’importe quel style de danse vu que tu as pris des cours de danse depuis tout petit. Et ça elle le sait très bien ce qui implique qu’elle se rend à l’évidence par elle-même quant au fait que tu es doué dans n’importe quel style de danse. « Je sais danser à peu près n’importe quoi. Y compris le breakdance qui est pourtant un art très difficile à maîtriser. Alors naturellement les danses de salon comme le tango c’est facile pour moi. » Tu la scrutes embarrassé en te pinçant la lèvre inférieure. « Tu t’amélioreras. Ne t’en fais pas Felicia-san. Tout ira bien pour toi. J’ai confiance en tes capacités. Et comme tu l’as dit il y a du mieux vu que même le prof ne cherche plus à t’éjecter du cours. » Tu la scrutes en souriant alors que tu passes ta main sur la sienne d’une façon chaleureuse alors que tu attends qu’elle réagisse à tout cela. « Si tu le sens on peut y aller. » Tu continues de sourire en fixant ta blonde.

Ça se voit grave l’admiration, là, alors qu’il lui dit qu’il sait même danser le tango et le breakdance. Il n’y a aucune place à une compétition entre eux et pourtant le sourire de Gii a quelque chose de rassurant pour elle. Elle sait que ce n’est pas grave si elle a deux pieds gauches, après tout, elle a d’autres talents, mais ça lui ferait plaisir d’être au minimum passable. Elle aurait vraiment moins l’impression d’être un boulet qu’il traîne en classe à chaque semaine. C’est à se demander s’il ne prend pas plaisir de la voir heurter ses voisins ou danser de gauche à droite comme un crabe. Il faut dire que même elle, passez le trouble, se trouve totalement hilarante quand elle se voit dans le miroir. Comment ne pas être déconcentré par un si grand manque de talent évident.  Felicia noue ces cheveux, comme pas décisif entre le vestiaire et la salle de classe de danse.

En fait, je crois qu’elle a abandonnée.

Mais Felicia rit avant de lever les bras au ciel en mode salutation au soleil, avant de prendre une grande respiration et hocher un bon coup de tête.

On y vas! Avant qu’elle ne referme la porte.

Mais elle franchit quelques pas, avant de se rendre compte qu’elle a oublié sa bouteille d’eau. Du coup, elle se retourne sec et se plie en deux pour regarder sous son siège. Elle devrait être là, non ? Oh, mais il n’a rien. Vraiment rien. L’aurait-elle oublié au vestiaire ? C’est plus que probable, quand elle relève la tête, Gii est déjà à la porte et l’observe, alors elle se met à un petit pas de jogging pour rejoindre la porte avant de lui lancer en le rejoignant.

J’ai oublié ma bouteille d’eau.

Pas besoin de lui confirmer que tu ne l’as pas retrouvé, Felicia a les mains vides et hausse des épaules. Déjà la majorité des élèves sont au fond à s'étirer. Certains profite des bars de ballet sur le côté pour démontrer leur flexibilité, certaine revisite des mouvement d'une manière moins intense et il y a nous qui marchons vers le fond.

T'a passé une bonne journée ?

Quelques chose de simple, juste pour se changer les idées pour éviter de scruter les regards des autres qui doivent se demander sur qui elle va tombé aujourd'hui.

OOTD Alors que tu évoques tes aptitudes en danse elle semble admirative et tu souris tout en tentant de la rassurer notamment au sujet du prof de danse qui ne veut plus la virer du cours et quand elle t’indique qu’il a abandonné tu souris. « Ou alors il voit simplement que tu progresses. Le verre n’est pas toujours à moitié vide tu sais ? » Tu la fixes tendrement alors que tu lui demandes si elle est prête pour y aller et quand elle te répond que oui tu te redresses et avance jusqu’à la salle mais ta blonde semble avoir un problème technique en ce moment elle t’indique à un moment donné alors que tu la scrutes qu’elle a oublié sa bouteille et tu fais la moue. « On pourra aller boire un coup au salon de thé qu’il y a juste à côté après le cours si tu veux. J’y suis déjà allé, les boissons sont bonnes et ils ont même quelques pâtisseries fort goûteuses. » Tu la scrutes un moment en souriant alors que tu pénètres dans la salle de danse avec elle et tu constates que tout le monde s’échauffe tu commences donc à en faire autant avec ton amie proche de sorte à ne pas te froisser un muscle inutilement après votre cours. C’est la première chose que tu as apprise quand tu as commencé tes cours de danse à l’enfance. Toujours s’échauffer avant de danser et s’étirer après avoir terminé ça évite des mauvaises surprises et tu avoueras bien que ça t’a sauvé plus d’une fois ces petits échauffements avant de danser et après aussi. Et au moins ça te met en condition pour entrer dans le vif du sujet dès le début. « Pas mal et toi ? » Tu la scrutes en souriant alors que tu continues de t’échauffer avec elle en faisant travailler tes muscles au maximum avant votre cours.

Felicia passe un bras derrière la tête, tout en étirant doucement autant le haut de sa poitrine que l’intérieur de son bras, avant de poursuivre de l’autre côté. C’est que pour savoir comment s’étirer Felicia s’inspire largement de ce qu’elle donne comme cours alors qu’elle est prof de yoga pour un des centres de musculations de l’autre côté du parc à quelques pâtés de maisons de chez sa meilleure amie. C’était d’ailleurs, le seul emploi sur lequel elle avait pu appliquer à son arrivée notant à son plus grand désarroi que ces aptitudes d’emploi laissait largement à désirer et que le trou sur son cv de 10 ans laissait pantois la majorité du personnel responsable de l’embauche.

L’idée d’une sortie hors danse lui plaisait beaucoup, en vrai. Mais elle se demandait combien de temps elle pourrait lui accorder avant de disparaitre et attraper le bus pour arriver à une heure descente à la maison. C’est que son premier groupe était littéralement avant le lever du soleil demain matin; bon elle exagérait un peu; mais quand même! Elle avait vite compris que son corps ne répondait plus aussi bien si elle n’avait pas une sacro-sainte bonne nuit de sommeil. Était-ce son précédent changement d’année qui avait causé ce toc ou simplement le fait d’une accumulation massive de soirée à son retour avec Lyanna pendant laquelle ni l’une ou l’autre n’avait de limite face à l’alcool ?

Oh! Je serai pas contre! Un blanc au fruit, ça serait parfait! – En plus, elle n’aurait pas trop de mal à dormir par la suite. – Je prie pour une viennoise aux framboises! – Fit-elle en croissant les doigts des deux mains en les levant à la vue de Gii, avant de se pencher par en avant et descendre en diagonale pour prendre son pied opposé sans montrer une quelconque difficulté. L’étirement se poursuit un moment, et quand finalement l’enseignante prend place au centre après avoir pris une rassade d’eau, Felicia prend une place de libre un peu à l’écart de Gii, ou plus précisément, derrière lui. Personne ne la verra rater son mouvement si elle est bien camouflé; mais le rappel à l’ordre et elle doit se décaler pour prendre un espace en diagonal dans une moue qui démontre largement qu’elle aurait préféré tout autant rester là. Quand l’enseignante, Sarahmay signale qu’elle trouve que le groupe à bien acquis la routine et qu’on va pimenter le tout maintenant, Felicia fixe Gii par le biais du miroir du fond de la classe et roule des yeux en articulant un ‘’Oh merde’’, qui restera mutique. Quand elle commence par montrer les modifications de corégraphie ou ils doivent travailler à deux avec une partie au sol, elle déglutit littéralement son existence.

Trouvez-vous un coéquipier.

Mais rapidement, la fille de gauche est déjà sur Gii alors que Felicia n’a qu’une seule envie jouer avec ses cheveux d’un air totalement embêtée. Maintenant au lieu de juste leur envoyer son poing au visage, il semblerait qu’elle doive aussi tomber sur quelqu’un ? Parce qu’elle est déjà en train de voir le drame, tel un train qui avance et dont on entends la corne raisonné bien avant de le voir.

OOTD Alors que tu lui proposes de vous rendre ensemble dans un salon de thé tout à l'heure tu l'entends approuver et tu es un poil surpris qu'elle désire boire de l'alcool dans un salon de thé alors que la base des salons de thé ce sont les boissons fraîches sans alcool et non pas du vin. Pareillement pour les pâtisseries mais là encore elle a une idée précise en tête pour la pâtisserie qu'elle aimerait prendre et tu hoches la tête. « Oui les pâtisseries qu'iels ont sont délicieuses. » Tu souris simplement tandis que vous entrez dans la salle de danse et commencez à vous échauffer. Tu sens la présence de ton amie derrière toi et tu sens qu'elle a comme l'envie de se cacher du monde par peur de faire une boulette à nouveau. Et bientôt votre prof arrive qui n'était pas le prof que tu attendais à savoir un homme et non pas Sarah May votre professeure remplaçante qui est à tes yeux moins bonne que le prof de base que tu préfères largement parce qu'il est tout de même plus sympathique, plus jeune et bien plus calé en danse qu'elle mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Tandis que tu écoutes ses indications tu entends que vous allez devoir vous placer par groupe de deux et aussitôt une fille vient vers toi et tu soupires alors qu'elle te demande d'être son partenaire. « Désolé... C'est gentil. Mais j'ai déjà une partenaire. » Tu la scrutes mal à l'aise alors que la fille soupire visiblement contrariée et file chercher un partenaire. Tu te tournes alors vers ton amie en lui accordant un sourire en voyant bien qu'elle semblait stressée que tu choisisses d'avoir cette fille comme partenaire plutôt qu'elle. « C'est avec toi que je prends ces cours de danse. Pas elle. Je ne la connais pas après tout. » Tu lui accordes un sourire de sorte à la rassurer un maximum à ce sujet. « Comment tu te sens ? Tu as compris ce que l'on doit faire ? » Tu supposes que oui en vue de son appréhension du moment et tandis que les groupes sont enfin formés tu restes près de ton amie en attendant les nouvelles instructions. Une chorégraphie sur un style de danse assez jazz. Rien de bien fou. Du moins pour toi. Pour la blonde près de toi c'est une autre histoire par contre, ça c'est une évidence. Tu fixes la prof qui montre la chorégraphie que vous allez devoir réaliser avec un autre danseur qui danse avec elle et tu en prends connaissance, analysant chacun des gestes, chacune des postures de sorte à ce que tu sois parfait. Toi tu y arriveras, il n'y a rien de bien fou dans cette chorégraphie improvisée. Pour ton amie c'est une autre histoire malheureusement et tu as vraiment le sentiment qu'elle est nerveuse. « Tout va bien se passer. » Tu lui souris de sorte à la détendre. « C'est juste de l'amusement. Pas une compétition Felicia-san. » De sorte à la rassurer à ce sujet. Bien sûr que tu aimerais qu'elle progresse mais pour ça il faut des challenges à relever et celui-ci en est un. Il n'y a qu'elle pour réussir ou au contraire échouer. Tu espères seulement qu'elle ne tombera pas et ne se blessera pas et ne te fera pas tomber ni ne te blessera parce que ça ce serait dramatique mais là encore tu ne lui en voudrais pas. La danse ce n'est pas son domaine et elle a accepté de participer à ces cours uniquement pour se rapprocher de toi pas pour devenir aussi bonne que tu l'es alors que tu as pris des cours de danse et chant toute ta vie.

C’est simple, il y a des choses pour lesquels ont des doués et d’autre qu’on aimerait l’être. La danse, c’est plutôt de secondes catégories alors que Felicia regarde bêtement la nana qui se dirige vers Chii alors qu’elle joue avec une couette de cheveux. On aurait pu penser à un orignal qui attend d’être frappé par les phares d’une voiture, on aurait eu tout à fait le même drame, pour autant alors qu’elle reporte son regard autour d’elle; personne. Zone froide désertique! C’est simplement pour prouver à quel point les autres étudiants la trouvent catastrophiques. Elle en vient à fixer ces chaussures, comme si c’était la faute de ces orteils avant de relever la tête vers Gii qui semble avoir envoyé bouler la brune archi-motivé à faire le meilleur duo de toute la classe.

Oh! Mais je lui en veux pas d’être venu te voir, juste que je me demandais bien ce que j’allais faire de mes grandes jambes et de mes deux pieds gauches.

Et c’était un peu vrai. Danser en duo, c’était comme un cran supplémentaire. En était-elle-même capable ? Les yeux bien ronds, elle en vient à sourire avec ironie avant de répondre avec la plus grande légèreté qui soit.

J’ai compris que cette fois-ci, si je tombe, tu vas me servir de coussin gonflable, parce que je risque pas juste de t’accrocher, mais je risque de te faire plonger avec moi.

La natation. Pourquoi n’avait-il pas décidé de prendre des cours de natation, ça aurait pu être chouette et ça demandait beaucoup moins de précision pour ne pas couler au fond de la piscine. N’empêche qu’elle regarde les mouvements du professeur en fronçant un peu, beaucoup, et extrêmement les sourcils. Quand elle essaie de faire le pas pour tourner, c’est comme si ces jambes comprenaient pas le mouvement et ça … ça bouge juste pas.

Une chance, sinon, t’aurai eu plus de chance avec celle qui s’est jeté sur toi. C’est pas aujourd’hui que je vais passer pro!

Le professeur indique une période d’essai pour les duos et déjà Felicia a à demi-oublier ce qu’elle était censé faire de ces bras et ces jambes. Pourtant aux yogas, ce n’est qu’une suite de pause consécutive, comme de la danse. Était-ce simplement la coordination ou encore la rapidité qui bloque, elle n’en sait rien, mais elle essaie de reproduire ce que Gii fait devant, en oubliant complètement qu’ils n’ont absolument pas la même chorégraphie et que la sienne est sensé s’emboiter à ces mouvements à lui.

C’était en haut, les mains, c’est cela ?

Mais même avec toute la patience du monde, cela transparait un peu sur le visage devant elle qu’elle y arrive avec beaucoup de difficulté, même à dupliquer ses mouvements. Au fond de la salle, la professeur a l’air d’avoir abandonné les recours pour elle, et se concentre plutôt sur un duo devant de deux jeune femmes qui enchaine plutôt bien les mouvements.

Et dire que c’est à cela que ça doit avoir l’air! Elles sont trop bonnes!

OOTD Tu ne sais pas quoi faire de plus pour elle. Si elle se convainc d'elle-même qu'elle ne sera jamais bonne en danse, à quoi bon ? A un moment donné il faut arrêter de se regarder le nombril et d'avancer malgré les difficultés. Si elle résiste pour penser qu'elle ne sera jamais bonne alors c'est sûr qu'elle ne le sera jamais. Face à ses mots concernant la fille qui est venue vers toi tu hoches la tête sans rien répondre et tandis que tu lui demandes si elle a compris ce que vous devez faire elle considère que tu ferais un bon matelas gonflable et tu fais les gros yeux. « Ha non alors. Si tu tombes je t'emmènerai voir un médecin pour qu'il s'occupe de toi mais pas question que tu te serves de moi comme d'une bouée. Je suis là pour t'aider et qu'on passe un bon moment pas pour encaisser les chocs à ta place. Essaie de voir les choses d'une façon plus positive en te disant que tu y arriveras au lieu de toujours voir tout de manière négative. » Parce que le négatif ne lui apportera jamais rien de bon dans sa vie c'est même tout le contraire. Donc autant qu'elle commence à accepter qu'elle n'est pas une bonne à rien et qu'elle peut réussir quelque chose par elle-même plutôt que de toujours croire qu'elle sera une moins que rien dans tout ce qu'elle entreprend comme c'est le cas de la danse. Tout du moins c'est l'impression qu'elle te donne quand tu l'entends parler de la danse comme c'est le cas présentement.

Et pourtant malgré tes tentatives de la rebooster elle te fait savoir qu'elle ne passera pas pro aujourd'hui et tu soupires quelque peu désespéré. « Ce n'est pas une question d'être pro. Simplement de te faire un peu plus confiance et d'accepter que tu peux réussir quelque chose même si tu n'es pas la meilleure tu n'es pas forcément la pire. » Tu la scrutes en te pinçant la lèvre alors que tu commences à répéter les mouvements que vous devez faire pour la chorégraphie et tandis qu'elle copie tes mouvements en essayant de se souvenir de ce qu'elle doit faire elle te demande si elle doit bien placer ses mains en haut et tu acquiesces tandis que tu vois la prof remplaçante s'approcher d'un groupe de filles devant vous deux qui s'en tirent décidément mieux que la blonde à côté de toi qui va tout faire foirer visiblement et quand elle se montre admirative vis-à-vis de ce qu'elles font tu souris. « Elles sont douées parce qu'elles ne passent pas leur temps à croire qu'elles ne réussiront jamais sans aucun doute. Il faut un début à tout Felicia-san. Si tu doutes continuellement de toi tu n'y arriveras jamais. Apprend en premier lieu à marcher avant de vouloir courir ou pire encore de voler. Ces cours n'ont pas pour but de te faire devenir une danseuse professionnelle mais surtout de t'amuser. Ce n'est pas parce que tu foires par moment que ça fait de toi un cas désespéré. Comme dit essaie de voir les choses plus en gris que tout en noir ou tout en blanc ou de voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. En bref, positive un petit peu plus et tu t'en sortiras mieux dans ta vie. » Parce que ce n'est pas avec une attitude pareille qu'elle va s'en sortir dans la vie de tous les jours. Du moins c'est ton opinion. Tu continues donc tout un moment à répéter la chorégraphie en lui donnant des indications sur les mouvements qu'elle doit faire puisque contrairement à elle tu as regardé les deux danseurs qui ont présenté la chorégraphie du coup tu as retenu les mouvements de l'homme comme ceux de la femme. A un moment donné tu t'approches d'elle pour la faire tourner sur elle-même et tu souris en voyant qu'elle a réussi. « Parfait. » Tu la fixes en souriant tandis que la remplaçante s'approche de vous en donnant quelques conseils d'usage à ton amie pour qu'elle se débrouille un petit peu mieux en profitant même pour lui donner des conseils sur comment placer ses pieds pour ne pas faire une chute comme si elle avait compris que Felicia était un cas vraiment particulier et qu'il valait mieux la rassurer à ce sujet. Une fois qu'elle s'est éloignée après avoir rappelé comment faire certains mouvements, tu te tournes vers ton amie. « Ça va aller ? » Parce que tu te demandes si tes conseils et ceux de la prof auront eu l'effet attendu pour qu'elle réussisse à faire quelque chose de bien sans se poser trop de questions ou sans s'inquiéter plus que de raison.

Gii avait raison; elle le savait. Mais c’était si compliqué d’accepter qu’elle n’allât pas aussi vite que les autres qu’à un moment ou un autre, elle préférait en rire plutôt que laissé son moral tombé niveau plancher près à être écrabouillée. Après, les autres pouvaient bien se marrer de regarder, elle préférait se marrer avec eux et ne pas aspirer à la perfection malgré le gouffre notable.

J’devrais pouvoir m’en sortir sans médecin.

Il manquerait plus qu’elle se foule une cheville dans l’exercice. Aucune catastrophe méritait deux heures à l’hosto, quand même. À moins que ça soit tout bonnement une question en lien avec son humeur qu’il sembla déterminé comme étant désastreuse. Et pourtant, il n’avait absolument rien vu de ces mauvais jours, ni de ces traumas; il l’aurait envolé directement à l’asile pour l’enfermer. Pour autant, elle se déplaçait reproduisant les mouvements devant elle avec un peu plus de concentration. C’était bien la seule chose qu’elle pouvait donner, essayer de se concentrer. Elle souriait quand même, en réponse aux regards de bienveillance qu’il lui rendait.

Un jour, je serais aussi bonne! J’espère bien que ce jour venu, tu seras-là.

Elle est pas mignonne la blondinette, alors qu’elle reprend, avec la clair impression d’avoir ouvert sa bouche pour dire une belle bêtise. Une part du problème venait aussi dans le reflet des regards des autres dont elle avait irrémédiablement besoin. Juan l’avait brisé en miette. Cette confiance en elle, elle venait en partie d’autrui et c’est cela qui l’aidait graduellement à se reconstruire, même si lui n’en avait absolument aucune idée. Qu’il la regarde, qu’il lui dit qu’elle avait bien réussi son mouvement. Ce petit Parfait, il fit avoir un sourire des plus solaire.

Pas trop mal.

Bon clairement, elle n’a toujours pas la motricité qu’il faut pour déployer le mouvement avec la grâce d’un cygne, mais même sans qu’il soit très abouti et qu’elle manque un mouvement sur deux, elle arrive quand même à les enchaîner dans le bon ordre. De là, à dire qu’elle est prête pour se lancer devant la classe pas vraiment, mais assez pour qu’elle ait que moyennement honte de ces travers. Quand elle passe le pied derrière à gauche, elle fixe Gii comme si elle allumait qu’elle s’était planté.

C’était à droite, c’est cela ? Ou je me suis trompé de pied ?

On l’a dit, deux pieds gauches. Du coup, elle a pas vraiment de pieds droits dans cette temporalité. Elle essaie, encore et encore. Avant de signaler en relevant la tête qu’elle a besoin d’une pause. Le nombre d’enchainement raté s’amplifie de fois en fois mais elle tient quand même bon, pour certains qui sont récurrents. Elle recule en fond de salle, tout en s’étirant les bras, avant de se pencher pour récupérer sa bouteille d’eau pour quelques rassades bien mérité.

OOTD Malheureusement pour bien des personnes le simple fait de devoir compter sur la validation d'autrui leur bouffe la vie ce qui est normal et ça semble être le cas de ton amie qui a l'air d'être vraiment trop focalisée sur le reflet qu'elle montre aux gens qui l'entourent alors forcément quand tu lui donnes ta façon de voir les choses ça doit lui faire quelque chose tu supposes bien. Mais quand elle te dit avec assurance qu'elle sera bonne un jour et qu'elle espère que le jour où ça arrivera que tu seras là pour la voir tu souris. « Ça c'est une promesse que je te fais Felicia-san. » Tu la scrutes en souriant un moment alors que vous vous exercez pour cette chorégraphie et même si elle est un peu rouillée elle s'en sort mieux qu'elle semble le penser à tel point que quand elle réussit un mouvement avec toi tu la félicites en affirmant que c'est parfait mais encore et toujours elle est trop dure avec elle-même et se contente de dire que c'est pas trop mal mais tu ne réagis pas. A la place, tu continues de danser avec elle en observant ses mouvements au passage et quand elle s'interrompt tout d'un coup en te demandant si elle devait déplacer son pied à droite plutôt qu'à gauche tu hoches la tête. « Oui c'est ça. A droite. Mais ça va aller. Personne ne t'en voudra pour une erreur aussi futile. » Tu lui accordes un sourire rassurant de sorte à la détendre aussi bien que possible tandis que tu la vois s'éloigner soudainement au fond de la classe et tu l'attends bien sagement pendant qu'elle boit un peu d'eau. Quand elle est de retour près de toi tu la scrutes. « Tu te sens mieux ? » Tu lui souris tendrement tandis que vous recommencez doucement à danser dans votre coin en révisant cette chorégraphie. « Le jour où tu te trouveras un mari ou une femme, sait-on jamais, tu n'auras qu'à faire cette chorégraphie à ton mariage avec cette personne vu que tu commences à la retenir ce serait parfait ! » Tu rigoles évidemment c'est bien plus une plaisanterie qu'une réalité tu ignores ce qu'elle pense de l'amour comme du mariage puisqu'elle ne t'a jamais parlé de son passé tout comme toi tu n'as jamais parlé des problématiques que tu as rencontré dans le passé. Finalement la seule chose qu'elle sait à ce sujet c'est que tu es gay mais ça c'est loin d'être difficile à deviner en fin de compte n'importe qui peut le comprendre rien qu'avec ton style et puis ce côté très maniéré de ta personnalité est un signe avant coureur qui ne t'épargne pas.

Ces rassades d’eau lui avait fait un grand bien, alors qu’elle reprenait place à côté de Gii. - Définitivement mieux. – Les mouvements à demi-ample, la révision de la dernière portion de la routine se déroule à peu près sans défaut, si ce n’est qu’elle manque de rythme et est largement décalé si elle fait le mouvement en pleine amplitude. Quand il lui lance tout bonnement qu’elle aurait quelque chose pour son futur mariage, la blonde se fige d’un coup. Arrêtant soudainement la danse alors que lui ne faisait visiblement que de l’humour. – Ça va. Excuse-moi. Je vais juste aller reprendre de l’eau. – Elle a l’air d’aller, vous croyez ? C’est que Lyanna se garde bien de lui rappeler sa vie pourrie et son ex, comme si elle savait que c’était le sujet le plus sensible à aborder. Et l’année avance, son cœur se guérit un peu, du moins beaucoup plus lentement que son corps, si ce n’est de ce qui est visible. C’est si sensible que lui ignore tout cette part de sa vie, et ce n’est pas pour rien. A-t-elle laissé un futur mari là-bas ? De belle parole qui hantaient encore ces cauchemars, alors qu’elle se présentait devant l’hôtel devant lui.

Finalement, c’est la bouteille collée contre la bouche qu’elle finit le cours de danse. Avec un regard désolé pour Gii qui lui l’avait attendu patiemment quelques minutes qu’elle reprenne constance; mais ça n’était pas revenue dans le temps, et son plaisir de danser avait coulé comme une barque percée par milles orifices. Il pouvait et avait probablement milles questions à lui poser, mais toutes ces questions ne s’adressaient pas en plein milieu d’une classe de danse. Ni devant une tasse de thé, n’eut été pimenté par une rassade d’alcool qui en bannirait tout sens du gout. Elle voulait que le côté fun dans cette relation, et ne pas y ajouter les drames de sa vie pathétiques. Mais lui ne le verrait probablement pas de cet œil à la mine qu’elle avait fait, et c’est avant le salé dans la bouche qu’elle finit par le rejoindre alors que l’enseignante terminait la cession par une série d’étirement. Elle rejoint ces côtés, à grandes respirations, avant de se pencher par devant pour étirer son dos et déposer sa bouteille droit devant elle, et continuer la même routine habituellement de fin de classe. Elle échangea des regards par le biais du miroir et un ‘’Désolé’’ muet accompagné d’un sourire triste. S’il était pour se fréquenter plus souvent, voir toutes les semaines, peut-être devait-il au moins savoir qu’il y avait des sujets à ne pas évoquer avec elle. Comme le fait qu’elle était serait probablement plus la femme de personne, et assurément pas une mère par la suite.

OOTD Alors que tu fais une plaisanterie tu la vois se figer puis s'éloigner à grande vitesse jusqu'au fond de la classe à nouveau pour boire à nouveau. Tu t'attendais à la voir revenir vers toi quelques instants plus tard mais elle n'en fait rien et liquide sa bouteille d'eau à grandes gorgées sans pour autant la finir. Visiblement il y a un problème au sujet du mariage ou même de l'amour mais tu ignores réellement quoi parce que jusqu'à présent vous avez toujours été discret-e-s toi et elle au sujet de vos passifs de vie de ce fait la blonde ignore tout ce que tu as vécu que ce soit les violences comme les abus et tu ignores tout ce qu'elle a vécu également. Tu es donc stupéfait par sa réaction et bien sûr elle ne revient pas non plus pour faire la chorégraphie avec toi donc tu restes con à regarder tous ces duos danser sous tes yeux en te sentant con d'avoir fait une plaisanterie qui n'est clairement pas passée même si tu ignorais que c'était le genre de sujets avec lesquels il ne vaut mieux pas plaisanter devant elle.

Et pourtant après un moment elle revient à côté de toi avec sa bouteille d'eau qu'elle dépose au sol devant elle et commence ses étirements en même temps que tout le monde dans la salle de danse. Tu vois à son regard qu'elle te lance dans le miroir devant vous qu'elle se sent mal et coupable et tu lui accordes un petit sourire compréhensif sans chercher plus loin. Lorsque tu as terminé de t'étirer tu salues la remplaçante du jour en espérant que la prochaine fois ce sera le prof habituel et non pas cette femme qui ne t'inspire aucune sympathie pour le coup. Tu quittes donc la salle avec ton amie et alors que vous quittez également le bâtiment, tu la prends par la main. « Tu veux quand même aller manger un morceau ou pas ? » Juste au cas où. Si jamais elle préfère mettre fin à ce moment avec toi tu ne lui en voudras pas parce que tu as bien consciente que tu l'as quelque peu Trigger aujourd'hui et ça t'emmerde parce que tu ne pensais pas qu'une simple plaisanterie innocente pourrait avoir de telles répercussions mais au moins à l'avenir tu sais que tu ne devras pas lui parler de sa vie sentimentale et encore d'un éventuel mariage voire même d'avoir des enfants. De toute façon, ça ne te regarde pas vraiment sa vie privée ou ce qu'elle a vécu. S'il lui vient l'idée de t'en parler bien entendu que tu l'écouteras mais tu doutes en faire autant même si elle le fait parce que tu n'es jamais rassuré à l'idée de parler des abus et violences que tu as subi dans le passé comme elle ne doit pas être à l'aise de parler de ce qu'elle a vécu à en juger par sa réaction vive qu'elle a eu tout à l'heure.

C’est l’esprit un peu torturé que Felicia procédait aux derniers étirements de la session. Penché par en avant, elle avait perçu le sourire de Gii comme un signe qu’il ne lui en voulait pas; ou du moins qu’il n’était pas fâché ou frustré de son attitude. Sa vie au USA, elle se tenait bien d’en parler à personne; que ça soit lui et même Lyanna. Sa meilleure amie n’avait eu que les derniers évènements se concentrant surtout à avancer et essayer d’oublier cet homme et sa violence. Elle n’avait jamais voulu parler des fausses couches et de son sentiment de ne pouvoir être une mère un jour. C’était un sujet froid et de mort; qui lui avait causé tant de larme et de détresse qu’encore aujourd’hui elle avait l’impression que c’était hier. Saignée comme si elle était découpée de l’intérieur et savoir que c’était un petit être qui ne verrait le jour. Non, c’était pas la faute à Gii. Il avait rien fait de mal; sauf touché un point hautement sensible. Elle s’était redressée, sa bouteille dans les mains, et avait quitté le cours avec cette connaissance à ces côtés. Ils n’avaient pas vraiment parlés, comme s’il respectait qu’elle ait quelques choses de secret qu’elle ne voulait pas vraiment ébruitée. Ils se séparèrent pour le vestiaire, alors qu’elle allait chercher ces effets et récupérer sa veste et son sac dans le casier cadencé, avant de le rejoindre à la sortie du studio de danse. Sa veste en jean sur les épaules, son sac de cuir rose bonbon bon marché – la couleur de la saison à cause du films Barbie - laissé sur son épaule sur une chaine argentés, la blondinette avec les cheveux toujours dans les airs laissa suspendre son regard sur l’asiatique alors qu’il lui prend la main. Elle ne le retire pas, mais est quand même plutôt surprise de son attention. Visiblement, il a compris que le problème ne vient pas de lui; et que quelque part, même si elle ne veut pas en parler, elle a besoin d’une pointe de réconfort.

Si. Ça me ferait plaisir.

Elle émet un sourire doux en réponse, avant de balancer sa tête sur le côté qui fait glisser sa toque à peine serrée par le chouchou à cheveux un peu sur le côté de sa tête penchée. Elle passe sa seconde main dans son cou, embrassée qu’il ait pensé qu’elle mettrait fin à leur rendez-vous. Elle pince ces lèvres l’une sur l’autre, avant de poursuivre en commençant quelques pas avec lui. C’est la bonne direction ? Elle l’espère un peu, parce qu’au fond c’est lui qui sait.

Je suis désolé… pour tout à l’heure. T’a dû me trouver bizarre. C’était pas de ta faute, en fait si, mais tu y es pour rien. Il y a des choses que … et bien, pour lesquels j’arrive pas à projeter dans ma vie.

C’était pas très clair; ni pour le pourquoi, mais au moins, ça expliquait que c’était des sujets tabou.

OOTD Tu vois bien que ton amie est quelque peu mal à l'aise en ce moment alors naturellement lorsque vous quittez la salle de cours tu t'éloignes jusqu'aux vestiaires pour mecs et tu récupères tes effets personnels puis tu rejoins ton amie et tu lui prends la main en lui demandant si elle veut quand même aller au salon de thé avec toi et tandis qu'elle accepte tu souris simplement en la guidant jusqu'au salon de thé qui se trouve un petit peu plus loin. Sur le chemin elle s'excuse à sa façon pour son attitude et face à ses mots tu secoues la tête. « Tu sais, tu n'as vraiment pas à te justifier. J'ai compris de moi-même avec ta réaction que je t'avais Trigger et même si j'ignore ce que tu as vécu ou ce que tu vis encore aujourd'hui il n'en reste pas moins que je comprends et que je respecte ça en toute bienveillance. Donc tu n'as pas besoin de t'excuser. Par contre je suis désolé d'avoir plaisanté sur un sujet qu'il ne fallait pas et de t'avoir malgré moi rappelé des mauvais souvenirs. » Tu la fixes mal à l'aise en soupirant.

Tout un moment tu restes silencieux puis tu reprends la parole en décidant de lui en dire plus notamment sur ce qui pose problème chez toi également de sorte à ce qu'elle ne fasse pas l'erreur elle aussi. Une manière pour toi de la prévenir. « Je te le dis accessoirement parce que je sais désormais que le sujet de l'amour est un sujet sensible pour toi mais c'est la même chose pour moi. J'ai eu des problèmes. Comme toi visiblement. Comme beaucoup malheureusement. Et je ne me vois plus en couple avec quiconque. Peut-être que ça arrivera un jour mais je ne veux pas être l'élément déclencheur qui provoquera ma mise en couple. » Tu la fixes en soupirant alors que tu arrives avec elle jusqu'au salon de thé et tu entres à l'intérieur avec elle puis tu t'installes à une table avec ton amie et tu attends qu'une personne qui travaille ici vienne vers vous pour donner les cartes de ce qui est proposé ici.

Au fond, tout le monde à quelques démons intérieurs. Certains ont tout simplement plus de facilité à les cacher que d’autre. Chez Felicia, c’est comme regarder tout à travers une glace bien transparente et claire; tout ce lis sur son visage. Elle penche la tête désolée de son comportement; parce qu’au fond, elle n’a nullement envie de faire fuir Hiro. Mais elle ne peux pas non plus agir comme si l’idée du mariage, de la famille, ne lui était pas douloureux. Il y a des moments dans sa vie ou elle est capable d’oublier un peu son passé trouble, des moments de joie extrêmes et de béatitude… mais le reste du temps, Javier n’est jamais bien loin dans son esprit. On efface pas huit ans de sévices en criant soleil. Felicia hoche la tête, avec un sourire et un soupir qui se calque par coïncidence sur celui de son partenaire de danse.

Un froid s’installe entre eux; comme si le fait de pensée à leur blessure les rapportaient dans le présent, les éloignant du fils de la réalité. Des cauchemars tout ce qu’il y a de plus réel qu’on aimerait bien qu’il n’ait jamais été s’emparant de ce temps joyeux qui aurait toujours dû le rester.

C’est pas que…

Mais au fond, elle sait que si elle ouvre la bouche, elle finira bien par chercher à lui raconter la version la plus édulcorée de sa vie; celle qui est prévu pour les enfants de 5 ans – celle ou l’héroïne a des problèmes mais qui sont tellement facile à résoudre que c’est à se demander pourquoi on pensait qu’il y avait un problème au départ. Mais cette version, elle est fausse – totalement fausse. Quand Hiro rond le silence, c’est pour lui aussi dire que le sujet est sensible pour lui. Elle lève ces yeux bleus, le regard infiniment triste comme si elle percevait la plaie ouverte au centre du thorax de Hiro et voyait déjà l’horreur du mal qui sévissait. Pourquoi aucuns de ces amis n’avaient une belle vie ? Vous savez comme celle qu’elle rêvait ? À croire qu’ils avaient tous pigés la mauvaise carte à la loto et se retrouvait tous avec ce trou béant. C’est encore silencieux, plutôt songeuse qu’elle entrer à la suite de son amie dans le petit commerce de thé. L’ambiance chaleureuse ne semble tellement pas cadrée avec leur humeur commune que quand la dame passe à la table pour rendre les menu, Felicia sursaute en ayant l’impression qu’elle a oublié de la regarder pour choisir alors qu’ils n’en sont même pas rendus là.

Vous nous conseillez quoi ?

On se trompe jamais avec cette question. Après, on peut faire semblant d’avoir à y penser pour donner une réponse plutôt qu’avoir l’air con et leur annoncer qu’on leur fait perdre leur temps. Felicia hoche la tête en faisant des ‘’hum hum’’ d’appréciation, en espérant que la traduction des contenus des thés sera sur la carte parce qu’elle a aucune idée de ce qu’ils contiennent précisément à ce stade. Quand elle quitte, elle en profite pour se mettre un peu plus à l’aise avant de relever le regard vers l’asiatique.

Le plus ironique c’est que ça toujours été mon rêve de me marier et d’avoir des enfants. Tu vois...

Je souris doucement, comme si l’ironie de la vie restait quand même le seul et unique objectif qu’elle s’était fixé. Ça semble assez hallucinant en sachant ce qu’elle a traversé et pourtant le rêve lui perdure dans l’ombre de ses douleurs. Elle baisse le regard, en profite pour détacher ces cheveux pour les coiffer de ces mains quelques coups, avant de prendre le menu en espérant retrouver les propositions de la serveuse dans un mélange lettré en anglais et un autre beaucoup plus imagé qu’elle ne peut traduire.

OOTD Face à la réaction de ton amie proche tu ne pouvais pas ignorer qu'elle avait vécu elle aussi quelque chose de grave dans son passé sentimental sinon quand tu as évoqué le sujet du mariage elle n'aurait pas réagi comme elle l'a fait soit en fuyant et en ne revenant pas vers toi avant la fin du cours. Alors oui lorsque vous quittez l'immeuble où a lieu votre cours habituel tu lui parles en t'excusant en premier lieu de l'avoir Trigger par tes mots même si évidemment ce n'était pas volontaire de ta part vu que tu ignores tout de son passif de vie et qu'elle ignore tout du tien également. Un silence de mort approchait jusqu'à temps que vous arriviez au salon de thé ensemble. A peine êtes-vous posé-e-s qu'une serveuse vient vers vous avec pour idée de vous donner les menus et tandis que tu consultes le tien tu entends Felicia demander des recommandations que tu n'écoutes pas vraiment puisque tu sais ce que tu veux boire et manger. En l'occurrence tu veux un chocolat liégeois et une pâtisserie mais tu ignores encore laquelle. Tu vois alors un assortiment de donuts et tu optes pour ça en silence. Une fois la serveuse partie, Felicia se tourne vers toi et t'adresse la parole, tu baisses alors ta carte et repose la carte sur la table tout en scrutant ton amie qui se perd sur sa propre carte. « Je comprends tout à fait tu sais. C'est délicat. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé et ça ne me regarde pas mais sache qu'il y a toujours des possibilités. L'adoption en est une. Quant au mariage .. Ma foi c'est compliqué. Surtout si comme moi tu as la phobie des mecs. » Tu soupires en la scrutant un moment. « Je te souhaite de réaliser tes rêves Felicia-san. Tu le mérites plus que quiconque. » Tu la scrutes un moment en souriant tendrement. « Tu as fait ton choix ? Personnellement je vais opter pour un chocolat liégeois et un assortiment de donuts. » Tu lui souris toujours aussi tendrement en attendant qu'elle te donne son retour sur son choix.

Il y avait un mur, là droit devant, une impasse sur le sujet qu’elle ne souhaitait pas abordée. Si son rêve avait été à la portée une fois, il en restait encore corrompu de la malice des souvenirs toxiques qui l’entouraient. Quand bien même Hiro tentait de lui remonter le moral, ça n’y changerait rien du tout.  - J’ai pas… - Ajouta-t-elle avant de s’arrêter un instant et de comprendre que Hiro préférait les garçons.  Au fond, peu importe sa préférence et peu importe comment le sujet pouvait s’avéré glissant, il finissait quand même les deux pieds sur la glace avec des patins pas tout à fait affuter pour lui répondre tant il y avait des contradictions dans ses sentiments. Elle avait une peur bleue de Javier, une crainte profonde que quelqu’un d’autre ait jamais cette mainmise sur ces sentiments et son corps – mais tant que l’un ou l’autre était encore sous contrôle, elle retrouvait une sorte de zone de confiance difficile à traduire. Elle abandonna la partie de chercher à s’expliquer concentrant son attention sur le menu dans ces mains alors qu’il lui souhaitait de réaliser ces rêves.  Elle eut un léger sourire gêné, n’étant pas certaine d’être la personne sur terre à mériter le plus quelque chose, mais l’intention était là.

Je te souhaite d’être heureux, Gii-san. Peu importe comment ça se présentera à toi.

Ça lui titillait cette histoire de phobie des mecs, et son regard fit le trajet entre le menu un nombre important de fois avant de finalement s’y concentrer réellement. Elle avait eu envie d’une viennoise pour finalement noter qu’il n’en avait pas au menu, pour ce qui était d’un thé blanc au fruit, en revanche, les options étaient intéressantes mais son choix s’arrêta sur l’un d’entre eux parfumé au bleuet et de fleur de calendula et d’un scone.  Préférant éviter de rater la prononciation du thé, elle préféra tout simplement lui retourner le carton pour lui indiquer du bout de son index.

Celui-là.  Et un scone à la fraise, s’il leur en reste! Dis-donc, t’es affamé pour un assortiment de six beignes quand même!

C’était sans jugement, mais à croire qu’il avait sauté littéralement le dernier repas et se gavait de pâtisserie pour compenser n’ayant rien de mieux à se mettre sous la dent. Elle était bien loin de se douter du look et du goût qu’il avait vu que c’était la première fois qu’elle mettait les pieds dans cet endroit.  Quand finalement, lui passe en tête qu’elle voulait lui montrer quelque chose dans son sac et qu’elle se penche pour aller chercher un volume assez épais en grand format d’une Twisted Tale.

J’ai trouvé cela à la librairie aujourd’hui, et, comme une gamine de douze ans, je l’ai acheté.

Et elle pousse le livre, de catégorie ados, sur la table, affichant en gros titre Et si Ariel n’avait jamais vaincu Ursula?,  titré Profondeur de l’océan par Liz Braswell. C’est sans regret qu’elle avait déboursé quelques dollars pour. Ça lui changerait de Ton absence n’est que ténèbres de Jon Kalman Stefansson qui avait été plutôt énigmatique et d’un escalier émotionnel. Là. C’était simple et pas complexe. De quoi en rire un peu, tout compte fait.

J’ai lu que le premier chapitre, et puis, à force de me faire dévisager dans le rayon …

Elle haussa les épaules avec son sacré saint air innocent. La dame repassa prendre la commande avec son carnet avant de prononcer le nom du thé pour lequel Felicia n’avait même pas osé se tourner la langue.

OOTD Il est malheureusement délicat de se remettre totalement d'une relation qui aura été toxique à souhait comme c'est votre cas à cette fille comme à toi-même. Il faut du temps pour aller de l'avant quand une situation devient trop problématique. Et c'est encore plus compliqué de se libérer d'une relation toxique surtout quand on est face à quelqu'un de manipulateur qui use et abuse des mots comme bon lui semble. Tu en as fait les frais comme elle l'a fait très probablement. Malheureusement même si le temps passe les souvenirs demeurent au fond de ton esprit et sont loin d'être faciles à vivre. Parce qu'au fond c'est ça le pire : le traumatisme engendré par cette relation toxique passée qui influence malgré nous sur notre présent et notre avenir. C'est ton cas. Tu as tellement peur des hommes qu'à force tu ne sais jamais comment te comporter face à eux. Quand elle te dit qu'elle te souhaite d'être heureux peu importe la façon dont ça se présentera à toi, tu lui souris. « Merci Felicia-san. » Tu la scrutes un moment en caressant sa main tendrement tandis qu'elle te dit ce qu'elle a choisi tout en faisant un commentaire sur ton propre choix. « J'adore leurs pâtisseries d'ordre général. Et je suis plutôt gourmand. » Tu la fixes avec un sourire en coin. « Je n'ai jamais bu de thé chez eux. Le seul thé que je bois c'est le thé japonais que je prépare moi-même grâce à une boutique qui fait de l'import entre le Japon et l'Angleterre. Le prix de ce qui est proposé à l'achat est assez élevé en termes de livres mais au moins je bois du bon thé comme ceux auxquels je suis habitué depuis que je suis né. » Au moins elle ne te demandera pas conseils concernant les thés ici vu que tu n'en as jamais bu. De toute façon tu ne raffoles pas du thé des pays occidentaux. Déjà que les thés des différents pays d'Asie ne te conviennent pas nécessairement mais alors le thé occidental c'est encore pire selon toi. Mais pour l'heure, elle t'indique qu'elle a quelque chose à te montrer et tandis que tu la scrutes, tu la vois sortir de son sac à main un gros livre et tu hoches la tête face à ses explications. « Et alors c'est bien ? » Tu la fixes en souriant. « Il n'y a pas d'âge pour aimer Disney et s'interroger sur comment ça se serait passé si les héros avaient échoué. Au contraire ça peut être intéressant d'avoir d'autres opinions sur comment ça se serait passé. Les gens qui te regardaient de travers dans la librairie sont bêtes. Disney c'est pour tout le monde peu importe l'âge que l'on a. Du moins c'est mon opinion. » Tu lui souris de sorte à la rassurer sur ses choix de lecture vu qu'elle semble contrariée sur le sujet par les gens qui la dévisageaient dans la librairie alors qu'il n'y a pas lieu d'être fait.

Felicia n’avait aucune idée de ce qui différenciait le thé japonais du Earl Grey ou du thé à la menthe. Ce n’était guère un sujet qu’elle avait exploré par le passé. Elle imaginait Gii boire maintenant dans une tasse en or un breuvage à la couleur et l’odeur inconnu. – Ils sont si différents ? – N’étais-ce pas la chose la plus normal que d’avoir une comparaison qui lui fasse écho ? Mais au fond, s’il n’y avait jamais gouté alors dur à lui aussi de comparé. Son choix pour le scone résultait plus que le gâteau était dense, ce qui comblerait largement son appétit. – En tout cas, si tu mange les six, j’crois que je n’arriverai pas à comprendre comment ton corps fonctionne pour être si svelte! – Elle-même n’était pas à mesure, mais elle n’abusait pas vraiment côté nourriture; c’était devenu une seconde nature avec les régimes que Javier lui avait imposé. Régime qu’elle ne vivait plus, mais qui restait dans ces habitudes.

Elle présenta son roman, en tenant la couverture bien droite ou l’ombre du corps d’Ursula se mesurait pleine grandeur dans un effet bicolor violet et turquoise. – De ce que j’ai lu, c’est bien! – Avant de l’écouter continuer qu’il n’y avait pas d’âge pour Disney. Peut-être n’avait-elle pas été assez précise sur les raisons de ces regards insistants.  – J’crois juste qu’elle était pressée de faire une vente, en vrai. J’te le passe quand je l’ai fini ? – Ce qui serait probablement pour la semaine prochaine vu la vitesse de lecture que pouvait lui prendre un roman jeunesse en général avec les interlignes six et leur caractère comme s’il devait compenser pour une myopie à 6.5 et +. – Tu lis quoi dernièrement ? – Dit-elle en posant à plat le livre, avant d’être interrompu par la serveuse qui regardait Gii avec des grands yeux ronds en demandant si c’était à partagé ? Elle avait commencé par sa commande à lui. Bien loin de se douter qu’il allait tous les engloutir. Quand Felicia passa sa commande, elle fronça des sourcils pour changer de thé vu qu’il n’en avait plus de celui qui lui avait fait de l’œil. Avant de choisir le premier sur la liste sans trop vraiment regarder de quoi il s’agissait, en vrai.  – On disait ? – De quoi ramener la discussion qu’elle avait perdu au fil des descriptions de l’origine de chacun des thés.

OOTD Il existe des tas de différences entre les thés des différents pays du monde. Même si tu es plus familier aux thés des différents pays d'Asie tu as pu constater les différences avec les thés que l'on trouve dans le reste du monde et ça ne te fait pas envie du tout. Alors oui lorsque ton amie te demande s'il y a tant de différences que ça tu hoches la tête. « Oui apparemment le goût est très différent. L'odeur aussi. Je dis apparemment parce que je n'ai jamais tenté le thé anglais mais je dois dire que ça ne m'inspire pas. Tu sais quand on a été habitué toute notre vie à quelque chose c'est difficile de changer ses habitudes. C'est mon cas avec le thé. Et crois moi bien qu'en Asie le thé c'est quelque chose de sacré un petit peu comme le riz dont on est très fiers. » Tu la scrutes avec un sourire en coin niché sur tes lèvres alors que tu hausses les épaules quand elle te parle des donuts que tu as commandé et de ta silhouette. « D'ordre général j'ai un bon métabolisme. Et en prime je fais pas mal de sport rien qu'avec la danse donc ça aide à ce que je reste mince en tout temps. Ne t'en fais pas pour moi. » Tu la scrutes en souriant un moment alors que tu attends bien patiemment que la serveuse revienne.

Sauf que tu es interrompu dans ton attente par ton amie qui te montre le livre qu'elle lit en ce moment et quand tu lui demandes si c'est bien elle te répond que ça en a tout l'air et tu hoches la tête simplement en guise de réponse tandis que tu donnes ton opinion sur Disney quant au fait qu'il n'y a pas d'âge pour aimer ça et quand elle réexplique ce à quoi elle pensait à la base tu hoches la tête tandis qu'elle te propose de le lire et tu souris. « Non merci. Je ne suis pas fan de ce Disney là. » Et tu ne lis pas énormément il faut bien le dire. Elle te demande ensuite justement ce que tu lis en ce moment ce qui te fait glousser. « Seulement les menus dans les restaurants, à mon bar et j'en passe. Je n'ai pas le temps de lire un vrai livre. Je suis assez occupé en ce moment mais ma dernière lecture était La Maison De La Nuit. C'est une série de bouquins sur une école de vampires. C'est vraiment pas mal ! » Tu la scrutes en souriant. Il faudra d'ailleurs que tu lises la suite de cette œuvre parce que tu as beaucoup aimé mais comme tu l'as précisé à ton amie tu n'as pas énormément de temps devant toi en ce moment. Vous êtes néanmoins interrompus par la serveuse qui revient et cherche à savoir si les donuts sont à partager ou juste pour toi et tu souris. « Juste pour moi merci. » Tu la fixes un moment alors qu'elle dépose ce que vous avez commandé sur la table puis s'éloigne en vous laissant entre vous ce qui laisse le temps à Felicia de relancer la discussion. « On parlait de nos lectures. » Tu lui souris en la scrutant. « Je te parlais du dernier livre que j'ai pu lire. D'ailleurs il faudra que je lise la suite puisque c'est une série de livres ! » Tu lui souris en la scrutant un moment alors que tu hausses les épaules. « On verra quand j'aurai le temps pour ça mais j'ai l'intégralité des tomes à la maison donc ça devrait aller. Il faut juste que je trouve le temps de me poser ! » Et c'est le plus compliqué. Avec ton boulot qui t'oblige à bosser de soirée voire de nuit tu n'as que peu l'occasion de te poser pour lire et quand tu le peux tu as envie de te poser devant une série, un drama ou encore un anime sur ton ordinateur donc ça n'aide pas.

C’est vrai qu’elle avait détesté la nourriture en Amérique les premiers temps qu’elle y avait habité. Trop gras, trop salé, trop, trop, et surtout trop gros! Le dépaysement s’était progressivement estompé et avait retrouvé un certain équilibre quand elle avait cessé d’avoir une panoplie de plat pré-fait et s’était lancé à faire ces propres vinaigrettes à salade ou ses sauces, diminuant certaines quantités jusqu’à les oublier complètement.

Je vois ce que tu veux, dire.

Annonça-t-elle sans vraiment commenter et détaillé pourquoi. Après tout, ce n’était pas vraiment nécessaire. Livre, commande et voilà qu’ils étaient tous les deux à profiter du retour de la dame avec les donuts, les scones et le thé – bouillant. Elle en est presque pas à toucher sa tasse du bout des doigts, et avant une moue elle décide d’attendre d’arrive à y mettre les doigts sur l’anse avant d’y mettre sa bouche sur le rebord.

Et il se passe quoi d’intéressant dans une école de vampire ? On apprend à mordre des humains en douce ? – Elle agite les sourcils. – Ou à se changer en chauve-souris ? – Passant d’un mythe à l’autre. – Ils brillent pas ceux-là, rassure-moi ? – Après Twillight, y’avait comme eu un rush d’acro aux vampires et aux pailettes , dans le cadre des mixtes improbables celui-là avait été très particuliers. – Tu devrais prendre le temps de te poser un peu; ça fait du bien de juste se détendre et lâcher prise. J’vais penser que ton patron te fait trop bosser. Si t’en es à lire que des menu, y’a un problème, Gii.

OOTD Alors que tu lui donnes sur le thé à l'occidentale elle te répond qu'elle voit ce que tu veux dire et face à cette réponse simple tu te contentes de hocher la tête simplement en lui souriant tandis que vous abordez plusieurs sujets notamment les livres pendant que la serveuse revient avec vos commandes. Si Felicia semble hésiter à boire son thé fumant, tu ne te fais pas prier pour goûter son chocolat liégeois et tu en savoures la saveur sucrée tout en goûtant un premier donut à la pistache, celui que tu aimes le moins pour garder les meilleurs pour la fin. Tandis que tu croques dans le beignet coloré tu l'entends t'interroger sur le dernier livre que tu as lu et face à ses mots tu souris amusé. Tu t'attendais à une question bête du style. « Rien de tout ça. L'héroïne va dans une école en pensant qu'elle est tout à fait normale et qu'il y a juste des humain-e-s comme elle alors que pas du tout elle est habitée par des vampires qui étudient comme elle. Dans cette école les vampires apprennent à vivre avec la technologie actuelle. Certains vampires remontent au Moyen-Âge et à différentes époques du coup forcément iels n'ont pas le même état d'esprit qu'une personne de notre époque. Il y a tout un tas d'aventures. J'ai lu uniquement le premier tome mais j'ai bien aimé. On verra quand j'aurai le temps de lire la suite. J'ai acheté tous les tomes tellement ça m'a plu. » Tu la scrutes en souriant. « Et rassure toi on est bien loin de cette merde que tu as mentionné dont je ne citerai pas le nom qui est trop célèbre selon moi pour le peu de valeur que ça a. Donc non ce sont des vraies vampires qui se nourrissent de sang et ne peuvent pas sortir au soleil sans risquer de mourir. » Parce que tu as détesté les torchons dont elle a parlé. En grand fan de vampires comme tu l'es clairement pour toi, ces torchons ne méritent pas d'être lus et les films qu'il y a eu derrière ne méritent pas d'être vus ni appréciés tant l'histoire est pourrie, sans fond, sans harmonie ni originalité. Il faut le dire ce torchon c'est de la merde et les vrais fans de vampires détestent cette merde qui est insulte pour les vampires. En tout cas ton amie te suggère de te reposer un petit peu, se sentant visiblement inquiète pour toi du fait que tu en es réduit à lire uniquement les cartes de ton bar. « Je me pose et me repose ne t'en fais pas. Je suis surtout captivé par les séries, dramas et animes que j'ai l'habitude de regarder plutôt que par la lecture. Chaque chose en son temps. Pour l'heure je préfère visionner Netflix, Viki, Prime Video ou encore Disney+ plutôt que lire mais ne t'en fais pas je ne bosse pas tant que ça. J'ai juste d'autres passions. » Et même si tu aimes lire ce n'est pas toujours ta priorité tu verras donc plus tard. Le fait de regarder des émissions, séries, dramas et animes sur ton PC ça suffit à te combler donc la lecture peut attendre ce n'est pas très grave.

Ce sont les oreilles bien grandes que Felicia écoute Gii lui raconté pour ces histoires de vampire, alors qu’elle croque sans plus de cérémonie dans le scone qui avait été posé devant elle. Si le gout lui semble un peu plus poussiéreux qu’à son souvenir, le goût y est et rapidement sa bouche s’emplit de salive ponctuant et enveloppant de toutes ces saveurs sur ces papilles gustatives. Elle hoche la tête suivant son récit.

Tu me rassures! J’avais pas trop kiffer non plus dans le temps!

Parce que cette lecture date quand même de ces années aux États-Unis. Bella lui avait semblé être une captive, elle aussi, d’une relation particulièrement impossible. Si ça l’avait marqué, c’était principalement parce que l’attitude de Javier avait changé peu de temps après, la laissant dans quelques doutes qu’elle avait repoussé du revers de la main comme si ce n’était absolument rien. Le temps lui avait prouvé qu’elle avait commis une grossière erreur, bien que son sourire s’alternât encore quelques fois dans ces songes et combien elle l’avait trouvé beau comme un chevalier blanc la première fois qu’elle l’avait vu dans ce pub qu’il lui arrivait de croisé encore sur son chemin. Elle avait mis tant d’espoir dans cette relation.

C’était bien d’avoir un certain équilibre, et elle le souligna à Gii, avant de poser à nouveau ces doigts sur la théière. Mieux. À moins qu’elle soit tout simplement trop pressé d’y goûter maintenant que le scone l’a convaincue. – Ça me rassure. – La petite théière en terre cuite brune se soulève sans mal alors qu’elle verse dans la petite tasse sans hanse qu’on lui a donné en même temps. Le fumée tanin et herbal finit par chatouiller ces narines alors du fumet flotte dans une légère fumée alors qu’elle le coule du mieux qu’elle peut avant de repositionner des doigts pour bloquer le couvercle qui semble vouloir se faire la malle. - Ma dernière soirée popcorn, divan et cinéma maison, date! J’ai eu droit à un Marvel avec des copains la dernière fois. J’ai perdu au vote! Ça faisait pow-pow dans tous les sens! J’crois que c’est presque qu’un test pour valider si j’étais pas épileptique! Du coup! Voilà! C’est confirmé! Mais appart se déchaîner dans les bases! – Peut-être voyait-il ce qu’elle voulait dire. Il faut dire que y’en avait qui aimait ce genre de trucs, hyper commercial, typiquement américain. L’opus qu’elle avait écouté lui avait-on confirmé était un des moins bons qui étaient sorti récemment. Est-ce que ça excusait la production pour autant ? Peut-être était-ce aussi parce que Eli avait ramené une copine à la maison et que Ly s’était pelotonné avec son mec que le moment lui avait semblé infiniment long, seule dans le canapé une place. Qu’une une jolie tâche dans son pyjama à motif coloré.